A travers une revue annuelle conjointe, le Sénégal et la Banque africaine de développement (Bad) ont évalué l’évolution de leur coopération. Celle-ci touchant plusieurs secteurs a permis au Sénégal de financer une soixantaine de projets de développement.
Depuis 1972, la Bad appuie le Sénégal pour des projets visant à améliorer son niveau économique. Ainsi, 500 milliards de francs Cfa ont été injectés dans une soixantaine de projets d’infrastructures et d’établissements scolaires et sanitaires en milieu rural. Toutefois, la revue conjointe annuelle qui intervient à l’heure des bilans a été hier une occasion pour les deux parties de cibler les manquements dans les différents processus de financement. ‘Il faut relever quelques insuffisances sur la réalisation de certaines infrastructures occasionnant des retards dans le traitement des textes avec de lourdes conséquences sur les taux de décaissement’, a fait remarquer Abdoulaye Diop, le ministre de l’Economie et des Finances qui présidait la rencontre.
Des conséquences qui sont telles que ces manquements ont occasionné un taux de 50,02 % constituant une véritable entrave pour le respect des délais d’exécution. D’où la nécessité de ‘corriger les failles et les retards dans la préparation et le traitement des dossiers et l’amélioration des taux de décaissement’, poursuit le ministre d’Etat. Et c’est dans ces conditions de lourdeurs administratives qu’une vingtaine de projets ont pu être réalisés avec un coût estimé à 140 milliards de francs Cfa.
La Bad prévoit également le financement de la deuxième phase en milieu rural pour 40 milliards de francs Cfa de même que le renforcement du programme stratégique de réduction de la pauvreté pour 2009 estimé à près de 20 milliards. Durant cette même année, les projets des grands travaux bénéficieront d’une bouffée d’oxygène, notamment l’autoroute à péage qui sera accélérée par un financement de 37 milliards de francs Cfa de la Bad. Avec comme principale mission le renforcement du dispositif de développement dans les pays africains, la Bad compte soutenir davantage plusieurs secteurs, dont le fonctionnement aura été fortement ralenti par la crise mondiale.
Wal Fadjri
Depuis 1972, la Bad appuie le Sénégal pour des projets visant à améliorer son niveau économique. Ainsi, 500 milliards de francs Cfa ont été injectés dans une soixantaine de projets d’infrastructures et d’établissements scolaires et sanitaires en milieu rural. Toutefois, la revue conjointe annuelle qui intervient à l’heure des bilans a été hier une occasion pour les deux parties de cibler les manquements dans les différents processus de financement. ‘Il faut relever quelques insuffisances sur la réalisation de certaines infrastructures occasionnant des retards dans le traitement des textes avec de lourdes conséquences sur les taux de décaissement’, a fait remarquer Abdoulaye Diop, le ministre de l’Economie et des Finances qui présidait la rencontre.
Des conséquences qui sont telles que ces manquements ont occasionné un taux de 50,02 % constituant une véritable entrave pour le respect des délais d’exécution. D’où la nécessité de ‘corriger les failles et les retards dans la préparation et le traitement des dossiers et l’amélioration des taux de décaissement’, poursuit le ministre d’Etat. Et c’est dans ces conditions de lourdeurs administratives qu’une vingtaine de projets ont pu être réalisés avec un coût estimé à 140 milliards de francs Cfa.
La Bad prévoit également le financement de la deuxième phase en milieu rural pour 40 milliards de francs Cfa de même que le renforcement du programme stratégique de réduction de la pauvreté pour 2009 estimé à près de 20 milliards. Durant cette même année, les projets des grands travaux bénéficieront d’une bouffée d’oxygène, notamment l’autoroute à péage qui sera accélérée par un financement de 37 milliards de francs Cfa de la Bad. Avec comme principale mission le renforcement du dispositif de développement dans les pays africains, la Bad compte soutenir davantage plusieurs secteurs, dont le fonctionnement aura été fortement ralenti par la crise mondiale.
Wal Fadjri