Plus de 70 représentants d’organisations paysannes du delta et de la vallée du fleuve-Sénégal, de la maison des éleveurs et de la fédération des Gie de pêcheurs se sont retrouvés récemment dans les locaux de la Chambre de commerce, dans le cadre de la Journée régionale organisée par le Crcr, pour discuter sur le bilan de la campagne agricole et les conditions de préparation de la campagne de commercialisation.
Le vice-président du Crcr, Alioune Badara Tall, s’est réjoui de ce débat qui a permis aux cultivateurs, éleveurs et pêcheurs de la région de discuter, d’échanger des points de vue sur les problèmes auxquels ils sont quotidiennement confrontés dans l’exercice de leur profession et, de proposer des solutions pour l’alimentation des ménages ruraux et du bétail.
En présence du représentant du Cncr, Boubacar Cissé, Alioune Tall a remercié vivement les responsables du programme des services agricoles et d’appui aux organisations paysannes (Psaop), de l’Asprodeb et de l’Agep, pour les efforts qu’ils ont déployés pour appuyer le Crcr dans l’organisation de cette Journée régionale paysanne.
Au cours des ateliers, supervisés par M. Ndong de l’Asprodeb, les séminaristes ont pu identifier des solutions pour améliorer les conditions de préparation et de mise en œuvre de la prochaine campagne agricole. Les différents échanges ont permis aux séminaristes de se rendre compte que malgré les efforts fournis par l’Etat depuis des années à travers notamment la subvention des intrants et du matériel agricole, les producteurs éprouvent des difficultés à accéder aux facteurs de production, faute d’une politique adaptée et d’un manque d’implication des organisations paysannes. Ils ont reconnu aussi que la prévision des récoltes de la présente campagne est en deçà des résultats escomptés, que les organisations de producteurs sont faiblement responsabilisées dans la définition des politiques et programmes agricoles, que la culture de contre saison, malgré son impact réel dans la création de revenus, est faiblement appuyée par les pouvoirs publics. Dans les recommandations, ils ont souhaité que l’Etat prenne des mesures conséquentes et immédiates pour prévoir la période de soudure qui va s’installer prématurément cette année. Les séminaristes ont soutenu que des réflexions doivent être engagées pour voir la pertinence et les conditions de transfert de certaines compétences aux collectivités locales liées à l’agriculture et à l’élevage.Ils ont, enfin, souhaité que les services techniques soient renforcés en termes de prérogatives et de moyens pour leur permettre de valider en amont la qualité des intrants distribués aux producteurs. Ce processus doit se faire en collaboration avec les Clcop et les cadres locaux de concertation des ruraux.
Le Soleil
Le vice-président du Crcr, Alioune Badara Tall, s’est réjoui de ce débat qui a permis aux cultivateurs, éleveurs et pêcheurs de la région de discuter, d’échanger des points de vue sur les problèmes auxquels ils sont quotidiennement confrontés dans l’exercice de leur profession et, de proposer des solutions pour l’alimentation des ménages ruraux et du bétail.
En présence du représentant du Cncr, Boubacar Cissé, Alioune Tall a remercié vivement les responsables du programme des services agricoles et d’appui aux organisations paysannes (Psaop), de l’Asprodeb et de l’Agep, pour les efforts qu’ils ont déployés pour appuyer le Crcr dans l’organisation de cette Journée régionale paysanne.
Au cours des ateliers, supervisés par M. Ndong de l’Asprodeb, les séminaristes ont pu identifier des solutions pour améliorer les conditions de préparation et de mise en œuvre de la prochaine campagne agricole. Les différents échanges ont permis aux séminaristes de se rendre compte que malgré les efforts fournis par l’Etat depuis des années à travers notamment la subvention des intrants et du matériel agricole, les producteurs éprouvent des difficultés à accéder aux facteurs de production, faute d’une politique adaptée et d’un manque d’implication des organisations paysannes. Ils ont reconnu aussi que la prévision des récoltes de la présente campagne est en deçà des résultats escomptés, que les organisations de producteurs sont faiblement responsabilisées dans la définition des politiques et programmes agricoles, que la culture de contre saison, malgré son impact réel dans la création de revenus, est faiblement appuyée par les pouvoirs publics. Dans les recommandations, ils ont souhaité que l’Etat prenne des mesures conséquentes et immédiates pour prévoir la période de soudure qui va s’installer prématurément cette année. Les séminaristes ont soutenu que des réflexions doivent être engagées pour voir la pertinence et les conditions de transfert de certaines compétences aux collectivités locales liées à l’agriculture et à l’élevage.Ils ont, enfin, souhaité que les services techniques soient renforcés en termes de prérogatives et de moyens pour leur permettre de valider en amont la qualité des intrants distribués aux producteurs. Ce processus doit se faire en collaboration avec les Clcop et les cadres locaux de concertation des ruraux.
Le Soleil