Dakar, 5 juil (APS) – La Division de lutte contre le Sida et des infections sexuellement transmissibles (DLSI) a remis mercredi deux caméras numériques à la direction de la Santé qui les a mises automatiquement à la disposition du Service national d’éducation et d’information pour la santé (SNEIPS) a constaté l’APS.
Ce don d’un montant global de 4 millions de FCFA a été rendu possible grâce aux 22 milliards de francs Cfa mis à la disposition de la DLSI dans le cadre du round 9 du Fonds mondial, avec pour objectif le renforcement du système de santé (RSS) au Sénégal.
C’est pourquoi le directeur de la santé, le Professeur Omar Faye, a insisté sur la nécessité, pour des raisons d’efficience, de changer les paradigmes thérapeutiques pour aller vers des paradigmes de promotion de la santé.
Selon lui, il faut élargir le champ de la maladie et classer la santé dans un cadre beaucoup plus vaste où s’articulent plusieurs binômes.
‘’Il faut que les Sénégalais soient des promoteurs passifs de la santé, mais pas des consommateurs passifs de la santé en améliorant les attitudes collectives de leurs comportements’’, a estimé le directeur de la santé.
"C’est dans ce sens que le SNEIPS a un rôle fondamental et central dans un pays comme le nôtre où nous avons fait le choix de guider ces paradigmes thérapeutiques pour aller vers des paradigmes de promotion de la santé".
Pour le docteur Karim Diop, pharmacien à la DLSI, dans la mesure où la communication revêt un volet très important, il était important de doter le SNEIPS de plus de moyens lui permettant de mener à bien les tâches qui lui sont assignées.
‘’On sait que pour communiquer, il faut des moyens’’, a rappelé le Dr Diop. ‘’C’est la raison pour laquelle la DLSI a été très sensible au fait qu’il fallait doter ce service de plus de moyens pour lui permettre de remplir à bien sa mission d’information, d’éducation et de communication’’, a-t-il expliqué.
Pour sa part, le chef du SNEIPS, Baïdy Sèye souligne que face à l’évolution des technologies de l’information et de la communication, des structures comme celle qu’il dirige se doivent de travailler sans relâche en ayant des stratégies adéquates, mais aussi en utilisant des moyens techniques audiovisuels appropriés.
Malgré les efforts déployés par le ministère de la Santé et de la Prévention et ses partenaires techniques et financiers, a-t-il souligné, le SNEIPS connaît encore des difficultés relatives à une insuffisance de moyens techniques dans le domaine de l’audiovisuel.
Pourtant, a-t-il dit, la réussite, l’efficacité et l’efficience du SNEIPS passeront nécessairement par une mise en compte adéquate de l’environnement technologique qui est en pleine mutation au Sénégal et dans le monde.
‘’C’est pourquoi l’acquisition de ces deux caméras hautement symbolique magnifie la solidarité, mais aussi les rapports étroits qu’entretiennent les deux services qui ont toujours travaillé à la promotion de la santé dans le cadre de leurs missions respectives’’, a-t-il ajouté.
LTF/ASG
Ce don d’un montant global de 4 millions de FCFA a été rendu possible grâce aux 22 milliards de francs Cfa mis à la disposition de la DLSI dans le cadre du round 9 du Fonds mondial, avec pour objectif le renforcement du système de santé (RSS) au Sénégal.
C’est pourquoi le directeur de la santé, le Professeur Omar Faye, a insisté sur la nécessité, pour des raisons d’efficience, de changer les paradigmes thérapeutiques pour aller vers des paradigmes de promotion de la santé.
Selon lui, il faut élargir le champ de la maladie et classer la santé dans un cadre beaucoup plus vaste où s’articulent plusieurs binômes.
‘’Il faut que les Sénégalais soient des promoteurs passifs de la santé, mais pas des consommateurs passifs de la santé en améliorant les attitudes collectives de leurs comportements’’, a estimé le directeur de la santé.
"C’est dans ce sens que le SNEIPS a un rôle fondamental et central dans un pays comme le nôtre où nous avons fait le choix de guider ces paradigmes thérapeutiques pour aller vers des paradigmes de promotion de la santé".
Pour le docteur Karim Diop, pharmacien à la DLSI, dans la mesure où la communication revêt un volet très important, il était important de doter le SNEIPS de plus de moyens lui permettant de mener à bien les tâches qui lui sont assignées.
‘’On sait que pour communiquer, il faut des moyens’’, a rappelé le Dr Diop. ‘’C’est la raison pour laquelle la DLSI a été très sensible au fait qu’il fallait doter ce service de plus de moyens pour lui permettre de remplir à bien sa mission d’information, d’éducation et de communication’’, a-t-il expliqué.
Pour sa part, le chef du SNEIPS, Baïdy Sèye souligne que face à l’évolution des technologies de l’information et de la communication, des structures comme celle qu’il dirige se doivent de travailler sans relâche en ayant des stratégies adéquates, mais aussi en utilisant des moyens techniques audiovisuels appropriés.
Malgré les efforts déployés par le ministère de la Santé et de la Prévention et ses partenaires techniques et financiers, a-t-il souligné, le SNEIPS connaît encore des difficultés relatives à une insuffisance de moyens techniques dans le domaine de l’audiovisuel.
Pourtant, a-t-il dit, la réussite, l’efficacité et l’efficience du SNEIPS passeront nécessairement par une mise en compte adéquate de l’environnement technologique qui est en pleine mutation au Sénégal et dans le monde.
‘’C’est pourquoi l’acquisition de ces deux caméras hautement symbolique magnifie la solidarité, mais aussi les rapports étroits qu’entretiennent les deux services qui ont toujours travaillé à la promotion de la santé dans le cadre de leurs missions respectives’’, a-t-il ajouté.
LTF/ASG