Après les Italiens, ce sont des Autrichiens et des Belges qui convoitent la destination Sédhiou. Le programme d’action pour un développement juste et durable (Pader), piloté par le consortium de deux Ong autrichienne et belge, compte investir 3 milliards dans l’arrondissement de Diendé, d’ici trois ans. Le Pader a porté son choix sur cette localité car ses populations vivent au-dessous du seuil de la pauvreté. Dans les deux collectivités locales-test que sont Bambali et Djirédji le gouffre de la pauvreté engloutit les ruraux.
Le souci pour la coopération autrichienne et belge à travers ce programme est de réduire d’ici 2015 la pauvreté de 50% dans cette partie du département. En concentrant l’essentiel de ses activités dans la région de Kolda, notamment dans le département de Sédhiou, Autrichiens et Belges entendent se donner plus d’efficacité pour mieux honorer leur bilan au Sénégal.
Le souci pour la coopération autrichienne et belge à travers ce programme est de réduire d’ici 2015 la pauvreté de 50% dans cette partie du département. En concentrant l’essentiel de ses activités dans la région de Kolda, notamment dans le département de Sédhiou, Autrichiens et Belges entendent se donner plus d’efficacité pour mieux honorer leur bilan au Sénégal.
Pour ce faire, le chargé de l’exécution du programme dit n’avoir pas de priorités. M. Abdelghani Souirji refuse de prédéfinir les priorités à la place des populations bénéficiaires. Aussi déclare-t-il : «Pour bâtir une économie rurale juste et durable l’on ne peut agir à la place des cibles. (Et) pour permettre aux éleveurs, aux agriculteurs et aux pêcheurs de vivre aisément de leurs activités et de détenir un pouvoir économique il faut leur demander leurs préoccupations.»
Seulement M. Souirji a des craintes et des inquiétudes quant à l’avenir de ce projet. Le patron du Pader se renseignant auprès d’une structure financière de la place, a appris que les populations de Diendé sont de mauvais élèves en matière de remboursement de crédit. Mais, il n’en fait pas une fatalité. Il envisage de travailler avec les autorités locales compétentes et la gendarmerie pour recouvrer ses fonds au cas où il y aurait des récalcitrants. Avant d’en arriver là, l’accent sera mis sur la sensibilisation, la persuasion et la confiance indique le coordonnateur du projet. Même si les fonds ne retourneront jamais au bailleur ils devront être pérennisés pour l’intérêt général des populations, affirme M. Souirji qui informait les autorités locales de l’existence officielle de ce programme.
Le Quotidien
Seulement M. Souirji a des craintes et des inquiétudes quant à l’avenir de ce projet. Le patron du Pader se renseignant auprès d’une structure financière de la place, a appris que les populations de Diendé sont de mauvais élèves en matière de remboursement de crédit. Mais, il n’en fait pas une fatalité. Il envisage de travailler avec les autorités locales compétentes et la gendarmerie pour recouvrer ses fonds au cas où il y aurait des récalcitrants. Avant d’en arriver là, l’accent sera mis sur la sensibilisation, la persuasion et la confiance indique le coordonnateur du projet. Même si les fonds ne retourneront jamais au bailleur ils devront être pérennisés pour l’intérêt général des populations, affirme M. Souirji qui informait les autorités locales de l’existence officielle de ce programme.
Le Quotidien