Les guides religieux de la localité tirent leurs explications dans le « dédain que leur manifestent les pouvoirs publics ». Situé à trois kilomètres de Diaroumé son chef-lieu de communauté rurale aux abords du bras de fleuve Le Soungouroungou, le village de Gnandanki dépasse à ce jour les cinq milles habitants et polarise plus d’une trentaine de localités plus ou moins importantes. Ici, le mauvais état du tronçon Diaroumé-Kamoya qui débouche sur l’axe de Marsassoum et distant de quarante et cinq kilomètres étouffe l’immense potentialité agricole et forestière qu’exploitent les populations de la zone : « la zone est très riche en termes de production agricole et tout ce que nous tirons de la forêt, mais hélas, tout pourrit dans la zone de production du fait de l’absence des pistes de production. La route est impraticable en toute saison et les automobilistes refusent de s’y rendre au risque disent-ils, de casser leur véhicule. De même, nous éprouvons d’énormes peines à évacuer nos malades vers les structures de santé surtout les femmes enceintes qui accouchent très souvent en cours de route. Cela est vraiment pénible et contraire aux principes de morale de nos sociétés », explique El Hadji Modiba Diaby, porte parole du Khalife général El Hadji Kemba Diaby. À Gnandanki, les populations s’éclairent certes au courant continu, mais ne boivent que l’eau de puits de qualité douteuse alors qu’elles n’ont même pas de téléphone pour sonner l’alerte rouge en cas de complications diarrhéiques. Mais il faut par ailleurs révéler que la particularité de Gnandanki, c’est surtout son statut d’asile de malades mentaux.
Fâchés d’être laissés en rade
C’est environ une centaine d’individus, hommes et femmes, tous à la charge du marabout, y compris les nombreux talibés sous sa coupole, qui en veulent amèrement aux pouvoirs publics. « Nous pensons avec raison que nous sommes victimes du mépris de la part des autorités de ce pays. Car comment expliquer qu’à chaque événement religieux (Gamou) de dimension sous régionale, nous les sollicitons pour un appui, nous leur envoyons des invitations auxquelles ils ne daignent même pas réagir de quelques façons que ce soit alors que nous les voyons faire des shows médiatiques ailleurs. En tout cas, nous réitérons nos doléances à savoir la construction d’une école franco arabe, l’achèvement des travaux de construction de notre mosquée et des vivres de soudure outre les points ci-haut cités », a ajouté le porte-parole du khalife général d’un ton très amer. Lui emboîtant le pas, Balla Moussa Cissé, représentant du chef de village Kissima Seydi et Ousmane Diaby jeune frère du khalife déclarent que « la résolution de ces problèmes participera à redorer le blason de cet asile de malades mentaux et foyer religieux au grand bonheur des milliers de personnes qui le fréquentent pendant toute l’année, une fréquentation assortie de satisfaction puisque c’est ici que beaucoup de personnes et non des moindre ont recouvré leur santé après des moments de pure folie. Nous ne méritons pas un tel traitement injuste. Nous prenons acte de toutes les façons », menacent-ils.
Sud Quotidien
Fâchés d’être laissés en rade
C’est environ une centaine d’individus, hommes et femmes, tous à la charge du marabout, y compris les nombreux talibés sous sa coupole, qui en veulent amèrement aux pouvoirs publics. « Nous pensons avec raison que nous sommes victimes du mépris de la part des autorités de ce pays. Car comment expliquer qu’à chaque événement religieux (Gamou) de dimension sous régionale, nous les sollicitons pour un appui, nous leur envoyons des invitations auxquelles ils ne daignent même pas réagir de quelques façons que ce soit alors que nous les voyons faire des shows médiatiques ailleurs. En tout cas, nous réitérons nos doléances à savoir la construction d’une école franco arabe, l’achèvement des travaux de construction de notre mosquée et des vivres de soudure outre les points ci-haut cités », a ajouté le porte-parole du khalife général d’un ton très amer. Lui emboîtant le pas, Balla Moussa Cissé, représentant du chef de village Kissima Seydi et Ousmane Diaby jeune frère du khalife déclarent que « la résolution de ces problèmes participera à redorer le blason de cet asile de malades mentaux et foyer religieux au grand bonheur des milliers de personnes qui le fréquentent pendant toute l’année, une fréquentation assortie de satisfaction puisque c’est ici que beaucoup de personnes et non des moindre ont recouvré leur santé après des moments de pure folie. Nous ne méritons pas un tel traitement injuste. Nous prenons acte de toutes les façons », menacent-ils.
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