Le programme Agriculture et gestion des ressources naturelles (USAID/Wula Nafaa) présent dans la région de Sédhiou depuis 2008 a annoncé, hier jeudi 28 mars, son retrait définitif de cette zone d'intervention. C'est parce que la mission est arrivée à terme mais, rassurent la direction, le mécanisme est assez lubrifié pour en assurer la pérennisation. Les travaux de capitalisation ont fait l'objet d'un comité régional de développement en présence de l'ensemble des acteurs concernés.
A la présentation des réalisations de ce programme, il a été fait mention par le directeur adjoint du programme USAID/Wula Nafaa de l’aménagement participatif de forêts communautaires, de l’appui à la valorisation des produits agro forestiers, de l’élaboration de conventions locales pour la Gestion durable des Ressources Naturelles ainsi que celle de Plans d’Occupations et d’Affectation des Sols. Abdou Sène a également relevé l’appui à la bonne gouvernance et à la mise en place d’un Bureau Inventaire et Cartographie et celle de la mise en place d’outils de gestion des pêcheries de la Ria Casamance (subvention IDEE Casamance) qui, selon lui, ont largement contribué à relever le niveau de vie des bénéficiaires.
S’agissant du plan d’aménagement des forêts exécuté dans les communautés rurales de Sakar et de Oudoucar, Abdou Sène a indiqué qu’il «consiste en une programmation de l’aménagement dans le temps et dans l’espace pour la réalisation de profits économique, social, culturel, ou environnemental conformément au Titre II, Chapitre 1, Art R.11, du Code forestier. Il implique les acteurs des collectivités Locales, de l’administration territoriale, des organisations communautaires de base, des services techniques, des réseaux de producteurs et des exploitants externes». Ce programme américain de développement note aussi à son actif la formation des bénéficiaires à la décentralisation et à la bonne gouvernance mais aussi à l’élaboration du budget participatif notamment à Bambaly, Sakar et Oudoucar, à la mobilisation des ressources financières par la relance de l’assiette provenant de l’état Civil entre autres.
Les acteurs témoignent
Par ailleurs, la création d’un Cadre de Concertation de la zone de pêche de Boudié/Balantacounda dans les Communautés Rurales de Djiredji, Bambali, Kaour, Djibanar, Simbandi Balante et les Communes de Goudomp et Diattacounda ont donné un coup de fouet à l’activité, soulignent la direction de USAID/Wula Nafaa au CRD. Le gouverneur adjoint chargé du développement Adrien Cyprien Ballou qui présidait les travaux a déclaré qu’«il ne saurait y avoir de paix durable sans développement économique et social de la région et le programme USAID/Wulaa Nafaa a apporté une contribution de taille à cet essor de la région».
S’exprimant au sujet de la pérennisation des acquis, Sankoung Sagna le président du conseil rural de Sakar a invité ses administrés à jouer un rôle de sentinelle pour «la protection des massifs forestiers et la mise en œuvre des mécanismes instaurés par ce programme américain afin que nous nous en approprions». Son collègue de Bambaly quant à lui sollicite une phase 2 de Wula Nafaa «car les missions et réflexes instaurés chez nous ne devraient pas s’arrêter en si bon chemin». Enfin le directeur adjoint de ce programme a fait observer que les services techniques de l’Etat tel que les eaux et forêts sont à pied d’œuvre pour aider les populations à mieux prendre en charge leurs préoccupations.
Moussa DRAME
Sud Quotidien
A la présentation des réalisations de ce programme, il a été fait mention par le directeur adjoint du programme USAID/Wula Nafaa de l’aménagement participatif de forêts communautaires, de l’appui à la valorisation des produits agro forestiers, de l’élaboration de conventions locales pour la Gestion durable des Ressources Naturelles ainsi que celle de Plans d’Occupations et d’Affectation des Sols. Abdou Sène a également relevé l’appui à la bonne gouvernance et à la mise en place d’un Bureau Inventaire et Cartographie et celle de la mise en place d’outils de gestion des pêcheries de la Ria Casamance (subvention IDEE Casamance) qui, selon lui, ont largement contribué à relever le niveau de vie des bénéficiaires.
S’agissant du plan d’aménagement des forêts exécuté dans les communautés rurales de Sakar et de Oudoucar, Abdou Sène a indiqué qu’il «consiste en une programmation de l’aménagement dans le temps et dans l’espace pour la réalisation de profits économique, social, culturel, ou environnemental conformément au Titre II, Chapitre 1, Art R.11, du Code forestier. Il implique les acteurs des collectivités Locales, de l’administration territoriale, des organisations communautaires de base, des services techniques, des réseaux de producteurs et des exploitants externes». Ce programme américain de développement note aussi à son actif la formation des bénéficiaires à la décentralisation et à la bonne gouvernance mais aussi à l’élaboration du budget participatif notamment à Bambaly, Sakar et Oudoucar, à la mobilisation des ressources financières par la relance de l’assiette provenant de l’état Civil entre autres.
Les acteurs témoignent
Par ailleurs, la création d’un Cadre de Concertation de la zone de pêche de Boudié/Balantacounda dans les Communautés Rurales de Djiredji, Bambali, Kaour, Djibanar, Simbandi Balante et les Communes de Goudomp et Diattacounda ont donné un coup de fouet à l’activité, soulignent la direction de USAID/Wula Nafaa au CRD. Le gouverneur adjoint chargé du développement Adrien Cyprien Ballou qui présidait les travaux a déclaré qu’«il ne saurait y avoir de paix durable sans développement économique et social de la région et le programme USAID/Wulaa Nafaa a apporté une contribution de taille à cet essor de la région».
S’exprimant au sujet de la pérennisation des acquis, Sankoung Sagna le président du conseil rural de Sakar a invité ses administrés à jouer un rôle de sentinelle pour «la protection des massifs forestiers et la mise en œuvre des mécanismes instaurés par ce programme américain afin que nous nous en approprions». Son collègue de Bambaly quant à lui sollicite une phase 2 de Wula Nafaa «car les missions et réflexes instaurés chez nous ne devraient pas s’arrêter en si bon chemin». Enfin le directeur adjoint de ce programme a fait observer que les services techniques de l’Etat tel que les eaux et forêts sont à pied d’œuvre pour aider les populations à mieux prendre en charge leurs préoccupations.
Moussa DRAME
Sud Quotidien