LOUGA : The Hunger Project, sous l’impulsion de sa directrice nationale Mme Madeleine Cissé, procède à une mesure des indicateurs pour mieux apprécier sa contribution dans l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (Omd). En tant que membre du comité international de suivi de la mise en oeuvre des Omd, le projet a démarré à Louga un processus de formation de ses relais en suivi-évaluation. Durant trois jours, ces jeunes relais (dont 10 femmes) provenant des trois régions d’intervention que sont Louga, Saint-Louis et Diourbel, seront formés en la matière pour ensuite être déployés sur le terrain. Il s’agira selon Moustapha Diop, le chargé de projet « santé-environnement », de doter ces relais vecteurs du développement en milieu rural d’outils de planification et des indicateurs de suivi-évaluation pour mieux suivre les activités du projet dans les domaines de la sécurité alimentaire, la lutte contre le vih sida, le paludisme, la lutte contre la pauvreté, la santé de la reproduction entre autres. « Une démarche qui s’inscrit dans le cadre de la poursuite des Omd en suivant sur le terrain l’impact de ses actions », souligne en outre M. Diop. Au nom de la direction nationale du projet, il s’est beaucoup félicité des efforts déployés dans la lutte contre la faim et la pauvreté. Non sans rappeler les nombreuses réalisations avec la création de trois épicentres dans la région de Louga, qui constituent un parfait cadre d’intégration de la communauté. Ces épicentres qui polarisent 10 à 20 villages, abritent une mutuelle de crédit, une unité de transformation, une banque céréalière, un coin santé, des classes et une salle de formation.
Ousmane MBENGUE
Le Soleil
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