La Casamance, qui demeure le poumon vert du Sénégal, n’en est pas moins confrontée aux problèmes environnementaux dont la dégradation de ses sols à cause de la salinisation, a indiqué Emmanuel Seck, chargé de programme à Enda Tiers-monde. Cette dégradation des sols affecte l’agriculture, conduit à une baisse du cheptel de l’élevage, entraîne aussi un déplacement de populations et une surcharge de travail pour les femmes, a résumé Emmanuel Seck à l’issue d’un atelier sur « Changements climatiques et problèmes environnementaux ». Cette rencontre de trois jours s’est achevée mercredi et a regroupé des élus locaux et des acteurs de la Société civile de la région. Il s’agit d’un outil de « partage » et de « dialogue » entre les différents acteurs, a indiqué Emmanuel Seck. Dans la vallée de Katouré (entre le Sénégal et la Guinée-Bissau), une intervention de l’Ong Enda Acase (Enda action en Casamance) a déjà permis à 10 villages de récupérer des terres gagnées par la salinisation et de pouvoir s’adonner de nouveau à l’agriculture. Ce projet a également permis aux villageois d’accéder à l’eau potable dans cette zone fortement gagnée par la salinisation des sols.
APS
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