Dakar, 22 jan (APS) - L’économiste et ancien Directeur de l’Institut africain de développement économique et de planification (IDEP), Samir Amin, a relevé mardi à Dakar, la place marginale des peuples africains dans la globalisation, estimant que le continent n’a d’autre alternative que de recourir à la planification pour son développement.
‘’Dans le système globalisé actuel, l’Afrique est importante et les Africains sont moins importants. C’est un système qui marginalise les peuples au bénéfice des ressources. C’est un système irrationnel. Face à cela, il n y a d’autre alternative que la planification’’, a-t-il dit.
Samir Amin co-animait un panel sur ‘’La planification du développement : facteur essentiel pour la transformation structurelle des nations ou présage d’un interventionnisme étatique inefficace ?’’.
Cette rencontre est organisée dans le cadre de la célébration du 50ème anniversaire de l’IDEP autour du thème : ‘’50 ans de planification du développement en Afrique : Rétrospective et perspectives’’.
Selon le Pr Samir Amin ‘’il faut une planification conçue comme une concertation organisée, institutionnalisée des peuples au sens des forces sociales diverses en reconnaissant la légitimité de leurs intérêts’’.
Pour lui, ‘’le développement doit être associé au progrès social’’.
‘’Le système de la mondialisation en place depuis une trentaine d’année prétend effacer graduellement l’autonomie des nations alors qu’il n y a pas de développement possible sans l’affirmation de cette souveraineté nationale’’, a affirmé M. Amin.
Selon lui, le système actuel ‘’doit être sous la pression de la transformation interne des pays concernés et auxquels il faut substituer une mondialisation négociée qui par conséquent respecte le droit aux Etats de choisir leur système social économique voire philosophique et tenir en compte leur faiblesse dans l’intégration mondiale’’.
FD/OID
‘’Dans le système globalisé actuel, l’Afrique est importante et les Africains sont moins importants. C’est un système qui marginalise les peuples au bénéfice des ressources. C’est un système irrationnel. Face à cela, il n y a d’autre alternative que la planification’’, a-t-il dit.
Samir Amin co-animait un panel sur ‘’La planification du développement : facteur essentiel pour la transformation structurelle des nations ou présage d’un interventionnisme étatique inefficace ?’’.
Cette rencontre est organisée dans le cadre de la célébration du 50ème anniversaire de l’IDEP autour du thème : ‘’50 ans de planification du développement en Afrique : Rétrospective et perspectives’’.
Selon le Pr Samir Amin ‘’il faut une planification conçue comme une concertation organisée, institutionnalisée des peuples au sens des forces sociales diverses en reconnaissant la légitimité de leurs intérêts’’.
Pour lui, ‘’le développement doit être associé au progrès social’’.
‘’Le système de la mondialisation en place depuis une trentaine d’année prétend effacer graduellement l’autonomie des nations alors qu’il n y a pas de développement possible sans l’affirmation de cette souveraineté nationale’’, a affirmé M. Amin.
Selon lui, le système actuel ‘’doit être sous la pression de la transformation interne des pays concernés et auxquels il faut substituer une mondialisation négociée qui par conséquent respecte le droit aux Etats de choisir leur système social économique voire philosophique et tenir en compte leur faiblesse dans l’intégration mondiale’’.
FD/OID