Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a annoncé la tenue d’un Conseil présidentiel sur la Santé. Il réceptionnait, hier, des équipements sanitaires, fruits d’un partenariat entre l’Etat, le Fonds des Nations Unies pour la population (Unfpa) et la Coopération luxembourgeoise.
Le président de la République a annoncé, lors de la réception d’un important lot de matériel sanitaire, la tenue d’un Conseil présidentiel sur la santé afin d’inscrire ce secteur dans l’ère du numérique. « Je vous ai déjà exprimé ma volonté de procéder à une mutation de la santé pour que ce secteur passe au numérique. Cela veut dire que nous pourrions avoir des hôpitaux modernes dans les régions et développer les districts de santé dans les communautés rurales et faire en sorte que les malades qui y sont puissent, par la télémédecine, être examinés par les spécialistes qui sont dans les départements », a souligné le chef de l’Etat.
Un matériel de plus d’un milliard de F Cfa
Le président de la République a estimé qu’avec les infrastructures routières, les établissements scolaires et universitaires qui sont construits à l’intérieur du pays, les médecins accepteront de plus en plus d’aller en brousse. La cour du Palais de la République a refusé du monde lors de la réception de cet important matériel sanitaire, fruit d’un partenariat entre l’Etat du Sénégal, le Fonds des Nations Unies pour la population et le Luxembourg. Il est composé de 07 ambulances, 200 réfrigérateurs pour un montant de 500 millions de F Cfa débloqués par l’Etat du Sénégal. Le matériel compte aussi 630 vélos, 03 échographes, 03 ambulances, 1 véhicule de supervision, divers équipements médicaux, 90 ordinateurs offerts par l’Unfpa. La somme dégagée par cette institution onusienne s’élève à 238 millions de Cfa. Partenaire de longue date du Sénégal, le Luxembourg allonge la liste avec 08 véhicules de supervision, 02 véhicules double-cabine d’un montant de 175 millions de F Cfa.
Priorité aux zones éloignées
Après avoir accompagné le chef de l’Etat faire le tour pour constater de visu l’importance des lots, en compagnie du Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, et des partenaires de l’Etat, le ministre de la Santé et de la Prévention, Modou Diagne Fada, a fait savoir que les équipements vont pouvoir toucher tous les districts du pays. « Nous n’avons que 67 districts dans le pays et nous avons 200 frigos. Nous allons mieux conserver les médicaments et les vaccins dans les districts », a déclaré le ministre de la Santé devant le chef de l’Etat visiblement satisfait de l’arrivé de ces équipements.
Le matériel est destiné à des zones éloignées des centres urbains : Médina Yoro Foula, Makacoulibantan, Salémata, Passy, Bounkiling, etc. Les élus locaux de ces localités étaient présents à la cérémonie. Ils affichent une mine heureuse. Les 630 vélos seront déployés dans les régions de l’intérieur. « Ils vont permettre aux relais communautaires de pouvoir relier les villages, se rendre dans les quartiers périphériques pour faire leur travail », a dit M. Diagne.
Le président de la République a exprimé sa satisfaction. Selon lui, la cérémonie marque un point de relance de la politique de santé du Sénégal. « La santé se trouve sur une rampe de lancement. Le premier devoir d’un gouvernement, c’est de nourrir la population, mais aussi de veiller sur la santé pour qu’elle soit dans de bonnes conditions pour travailler », a déclaré Me Wade.
« Badianou Gokh », est une innovation
Le chef de l’Etat promet plus. Il a dit qu’un pays dont il se garde de citer le nom s’est engagé à donner au Sénégal des ambulances. « Les autorités de ce pays ont été frappées par l’initiative « Badianou Gokh » qui est une innovation. Elles sont convaincues, comme nous, que responsabiliser directement les populations est peut-être le seul moyen qui nous permettra d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement », a-t-il indiqué.
Me Wade qui a remercié l’Unfpa et exprimé la disponibilité de son gouvernement à encore faire beaucoup de chose avec l’instance onusienne. Il a également félicité le Premier ministre et le ministre de la Santé qui, selon lui, ont traduit ses intentions et tout ce qu’il avait espéré dans le domaine de la santé. « Ceci est une traduction de cette volonté d’arriver à un système de santé qui embrassera la totalité de la population du Sénégal », a-t-il affirmé. Me Wade a exhorté les agents d’utiliser le matériel à bon escient. Dans la même lancée, il a demandé au Premier ministre de créer des ateliers départementaux de maintenance.
Situation à améliorer
La Représentante de l’Unfpa, Rose Gakuba, a déclaré que les équipements participent de la marche entreprise par le Sénégal pour faire de la réduction de la mortalité infantile une réalité dans le pays. Elle a salué l’engagement du Sénégal à atteindre les Omd dans le domaine de la Santé. Selon Mme Gakuba, le pays enregistre 401 décès maternels pour 5000 naissances vivantes, 10,3 % de prévalence contraceptive moderne. Il a 39% de besoins non satisfaits pour l’espacement des naissances et un indice synthétique de fécondité de 5,3 enfants par femme. « Voilà les raisons fondamentales, en dépit des efforts appréciables du gouvernement, qui ont fait que l’Unfpa a œuvré, pendant plusieurs années, à appuyer le ministère de la santé dans le domaine de la santé de la reproduction», a-t-elle déclaré. Mme Gakuba a ajouté que malgré le succès et les résultats atteints ces 10 dernières années, la situation reste à améliorer, car, a-t-elle poursuivi, « les taux de fécondité et de mortalité maternelle et néonatale sont encore élevés dans les régions périphériques ».
Babacar DIONE
Le Soleil
Le président de la République a annoncé, lors de la réception d’un important lot de matériel sanitaire, la tenue d’un Conseil présidentiel sur la santé afin d’inscrire ce secteur dans l’ère du numérique. « Je vous ai déjà exprimé ma volonté de procéder à une mutation de la santé pour que ce secteur passe au numérique. Cela veut dire que nous pourrions avoir des hôpitaux modernes dans les régions et développer les districts de santé dans les communautés rurales et faire en sorte que les malades qui y sont puissent, par la télémédecine, être examinés par les spécialistes qui sont dans les départements », a souligné le chef de l’Etat.
Un matériel de plus d’un milliard de F Cfa
Le président de la République a estimé qu’avec les infrastructures routières, les établissements scolaires et universitaires qui sont construits à l’intérieur du pays, les médecins accepteront de plus en plus d’aller en brousse. La cour du Palais de la République a refusé du monde lors de la réception de cet important matériel sanitaire, fruit d’un partenariat entre l’Etat du Sénégal, le Fonds des Nations Unies pour la population et le Luxembourg. Il est composé de 07 ambulances, 200 réfrigérateurs pour un montant de 500 millions de F Cfa débloqués par l’Etat du Sénégal. Le matériel compte aussi 630 vélos, 03 échographes, 03 ambulances, 1 véhicule de supervision, divers équipements médicaux, 90 ordinateurs offerts par l’Unfpa. La somme dégagée par cette institution onusienne s’élève à 238 millions de Cfa. Partenaire de longue date du Sénégal, le Luxembourg allonge la liste avec 08 véhicules de supervision, 02 véhicules double-cabine d’un montant de 175 millions de F Cfa.
Priorité aux zones éloignées
Après avoir accompagné le chef de l’Etat faire le tour pour constater de visu l’importance des lots, en compagnie du Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, et des partenaires de l’Etat, le ministre de la Santé et de la Prévention, Modou Diagne Fada, a fait savoir que les équipements vont pouvoir toucher tous les districts du pays. « Nous n’avons que 67 districts dans le pays et nous avons 200 frigos. Nous allons mieux conserver les médicaments et les vaccins dans les districts », a déclaré le ministre de la Santé devant le chef de l’Etat visiblement satisfait de l’arrivé de ces équipements.
Le matériel est destiné à des zones éloignées des centres urbains : Médina Yoro Foula, Makacoulibantan, Salémata, Passy, Bounkiling, etc. Les élus locaux de ces localités étaient présents à la cérémonie. Ils affichent une mine heureuse. Les 630 vélos seront déployés dans les régions de l’intérieur. « Ils vont permettre aux relais communautaires de pouvoir relier les villages, se rendre dans les quartiers périphériques pour faire leur travail », a dit M. Diagne.
Le président de la République a exprimé sa satisfaction. Selon lui, la cérémonie marque un point de relance de la politique de santé du Sénégal. « La santé se trouve sur une rampe de lancement. Le premier devoir d’un gouvernement, c’est de nourrir la population, mais aussi de veiller sur la santé pour qu’elle soit dans de bonnes conditions pour travailler », a déclaré Me Wade.
« Badianou Gokh », est une innovation
Le chef de l’Etat promet plus. Il a dit qu’un pays dont il se garde de citer le nom s’est engagé à donner au Sénégal des ambulances. « Les autorités de ce pays ont été frappées par l’initiative « Badianou Gokh » qui est une innovation. Elles sont convaincues, comme nous, que responsabiliser directement les populations est peut-être le seul moyen qui nous permettra d’atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement », a-t-il indiqué.
Me Wade qui a remercié l’Unfpa et exprimé la disponibilité de son gouvernement à encore faire beaucoup de chose avec l’instance onusienne. Il a également félicité le Premier ministre et le ministre de la Santé qui, selon lui, ont traduit ses intentions et tout ce qu’il avait espéré dans le domaine de la santé. « Ceci est une traduction de cette volonté d’arriver à un système de santé qui embrassera la totalité de la population du Sénégal », a-t-il affirmé. Me Wade a exhorté les agents d’utiliser le matériel à bon escient. Dans la même lancée, il a demandé au Premier ministre de créer des ateliers départementaux de maintenance.
Situation à améliorer
La Représentante de l’Unfpa, Rose Gakuba, a déclaré que les équipements participent de la marche entreprise par le Sénégal pour faire de la réduction de la mortalité infantile une réalité dans le pays. Elle a salué l’engagement du Sénégal à atteindre les Omd dans le domaine de la Santé. Selon Mme Gakuba, le pays enregistre 401 décès maternels pour 5000 naissances vivantes, 10,3 % de prévalence contraceptive moderne. Il a 39% de besoins non satisfaits pour l’espacement des naissances et un indice synthétique de fécondité de 5,3 enfants par femme. « Voilà les raisons fondamentales, en dépit des efforts appréciables du gouvernement, qui ont fait que l’Unfpa a œuvré, pendant plusieurs années, à appuyer le ministère de la santé dans le domaine de la santé de la reproduction», a-t-elle déclaré. Mme Gakuba a ajouté que malgré le succès et les résultats atteints ces 10 dernières années, la situation reste à améliorer, car, a-t-elle poursuivi, « les taux de fécondité et de mortalité maternelle et néonatale sont encore élevés dans les régions périphériques ».
Babacar DIONE
Le Soleil