Cette rencontre qui a regroupé les présidents de communauté rurale, les chefs de villages, le maire de Tambacounda, les services techniques de l’Etat et les organisations communautaires de base est l’aboutissement de la première phase du programme d’appui à la réduction des conflits financé par le Fonds catalan (Espagnol) qui cible 1090 personnes des six communautés rurales et de la commune.
L’adjoint au gouverneur chargé du développement, Saër Ndao qui a présidé cet atelier a mis l’accent sur l’importance que l’Etat accorde à cette problématique.
Chez les populations, la cause vient des difficultés dans l’application des compétences transférées comme la gestion des ressources naturelles. Il a en outre demandé l’accompagnement nécessaire pour le transfert des compétences dans le cadre de la gestion des terres en formant les personnes les plus impliquées en milieu rural.
Ces retrouvailles ont permis de mettre l’accent sur le programme de renforcement des capacités des communautés rurales. Il permet de les sensibiliser sur la problématique de la gestion foncière qui rentre dans le plan d’action de l’ARD de Tambacounda qui a examiné avec eux les thèmes prioritaires de développement local.
Cette formation, a indiqué Abdoul Aziz Tandia, le directeur de l’ARD, s’adresse aux six communautés rurales : Ndoga Babacar, Sinthiou Malème, Dialacoto, Malème Niani Kahène et la commune de Tambacounda. Il s’agit d’atteindre 480 chefs de villages, 247 élus locaux 210 organisations communautaires de base, 140 notables et 12 chefs de quartiers.
Il est prévu dans ce cadre de mettre en place 200 brochures en langues nationales peulh et mandingue qui seront renforcées par une étude sur les techniques traditionnelles d’organisation et de gestion de l’espace villageois dont le parcours de bétail.
M. Tandia a souligné la récurrence des conflits fonciers en zone rurale. Aussi, les chefs de villages et les délégués de quartier continuent de plus belle à effectuer des affectations et désaffectations de terres.
A cela s’ajoute à la création incontrôlée de villages (hameaux) due à la recherche effrénée de pâturages et la prolifération des occupations irrégulières et spontanées qui sapent les plans d’urbanisme. Elles sont autant de sources de conflits.
Samba Bocoum, président de la communauté rurale de Koumpentoum, par ailleurs président régional de l’Association des élus locaux s’est félicité du soutien de l’ARD en mettant l’accent sur les conflits latents liés à la gestion du foncier.
Selon lui, l’objet de ces conflits qui sont en discussion vont permettre de chercher les solutions adéquates entre communauté rurale et commune ou entre communautés rurales elles-mêmes.
Il s’agit, a-t-il précisé, de voir les délimitations qui ne sont pas faites au niveau des communautés rurales car les territoires ne sont pas délimités.
APS
L’adjoint au gouverneur chargé du développement, Saër Ndao qui a présidé cet atelier a mis l’accent sur l’importance que l’Etat accorde à cette problématique.
Chez les populations, la cause vient des difficultés dans l’application des compétences transférées comme la gestion des ressources naturelles. Il a en outre demandé l’accompagnement nécessaire pour le transfert des compétences dans le cadre de la gestion des terres en formant les personnes les plus impliquées en milieu rural.
Ces retrouvailles ont permis de mettre l’accent sur le programme de renforcement des capacités des communautés rurales. Il permet de les sensibiliser sur la problématique de la gestion foncière qui rentre dans le plan d’action de l’ARD de Tambacounda qui a examiné avec eux les thèmes prioritaires de développement local.
Cette formation, a indiqué Abdoul Aziz Tandia, le directeur de l’ARD, s’adresse aux six communautés rurales : Ndoga Babacar, Sinthiou Malème, Dialacoto, Malème Niani Kahène et la commune de Tambacounda. Il s’agit d’atteindre 480 chefs de villages, 247 élus locaux 210 organisations communautaires de base, 140 notables et 12 chefs de quartiers.
Il est prévu dans ce cadre de mettre en place 200 brochures en langues nationales peulh et mandingue qui seront renforcées par une étude sur les techniques traditionnelles d’organisation et de gestion de l’espace villageois dont le parcours de bétail.
M. Tandia a souligné la récurrence des conflits fonciers en zone rurale. Aussi, les chefs de villages et les délégués de quartier continuent de plus belle à effectuer des affectations et désaffectations de terres.
A cela s’ajoute à la création incontrôlée de villages (hameaux) due à la recherche effrénée de pâturages et la prolifération des occupations irrégulières et spontanées qui sapent les plans d’urbanisme. Elles sont autant de sources de conflits.
Samba Bocoum, président de la communauté rurale de Koumpentoum, par ailleurs président régional de l’Association des élus locaux s’est félicité du soutien de l’ARD en mettant l’accent sur les conflits latents liés à la gestion du foncier.
Selon lui, l’objet de ces conflits qui sont en discussion vont permettre de chercher les solutions adéquates entre communauté rurale et commune ou entre communautés rurales elles-mêmes.
Il s’agit, a-t-il précisé, de voir les délimitations qui ne sont pas faites au niveau des communautés rurales car les territoires ne sont pas délimités.
APS