Depuis 2007, des volontaires de l’Agence japonaise de la coopération internationale (Jica) développent dans les structures sanitaires de la région de Tambacounda le principe des « 5S ». Il s’agit d’une gestion stratégique de l’espace pour améliorer la qualité des services dans les hôpitaux et centres de Santé.
Le Dr Barnabé Gningue, médecin-chef adjoint de la région médicale de Tambacounda a apprécié positivement, au cours d’une rencontre avec la presse, la pratique des « 5 S » introduite par des volontaires de la Jica dans les structures de Santé, la qualifiant de « véritable instrument de management visuel pour une bonne maîtrise de l’environnement de travail ». Le principe des « 5S » s’articule autour de 5 points qui visent une gestion stratégique de l’espace et de l’environnement dans les structures de Santé pour améliorer la qualité des prestations.
Le premier « S » consiste à sélectionner tout ce qui est utile et à se séparer de l’inutile, le 2ème « S », c’est décider pour tous les matériaux et les endroits où ils doivent être soigneusement rangés, le 3ème « S » vise à nettoyer jusqu’à ce que chaque matériel brille afin qu’il n’y ait aucun déchet, le 4ème « S » standardise c’est-à-dire vulgarise les 3 « S » précédant dans toutes les sections de la structure et le 5ème « S » contribue à éduquer chaque individu pour qu’il puisse pérenniser la pratique. « Nous apprécions positivement l’application des « 5 S ».
Il ne s’agit pas d’une théorie, mais plutôt d’une stratégie, d’un outil et d’une arme. Il faut s’en approprier pour s’en servir.
Les « 5S » nous ont permis d’améliorer considérablement la qualité du travail dans nos structures de Santé », a souligné le Dr Gningue lors du séminaire sur l’application des « 5 S » au Centre hospitalier régional de Tambacounda à l’intention des agents sanitaires, sages-femmes et infirmiers des sept districts de Santé de la région.
Pour sa part, le formateur japonais Kado Atsuyuki a révélé que les « 5 S » se définissent à travers 5 mots : S1 (séparer), S2 (systématiser ou situer), S3 (salubrité ou scintiller), S4 (standardiser) et S5 (se discipliner pour le suivi).
Un tour dans les différents services du Centre hospitalier régional a permis de constater l’application des « 5 S ». La structure est devenue propre et accueillante avec des espaces bien aménagés. « Les bureaux, les magasins et les espaces d’accueil sont tous bien disposés. La preuve, le taux de fréquentation a augmenté et parallèlement les recettes. Il faut s’en féliciter », a fait savoir le directeur de la qualité, le Dr Cheikh Niasse.
Le Dr Gningue a ajouté que si dans le bureau d’un médecin, chirurgien ou infirmier, les choses sont bien rangées, il y a moins de risque d’accident, d’erreur et surtout de problème avec les patients. Or, les problèmes communs aux hôpitaux ou centres de Santé sont, entre autres, la surcharge de travail, le taux d’absentéisme élevé, les personnels démotivés, un environnement désorganisé ou encombrant qui engendrent des répétitions de fautes, d’erreurs, d’accidents, de patients mécontents et le stress...
Maké DANGNOKHO
Le Soleil
Le Dr Barnabé Gningue, médecin-chef adjoint de la région médicale de Tambacounda a apprécié positivement, au cours d’une rencontre avec la presse, la pratique des « 5 S » introduite par des volontaires de la Jica dans les structures de Santé, la qualifiant de « véritable instrument de management visuel pour une bonne maîtrise de l’environnement de travail ». Le principe des « 5S » s’articule autour de 5 points qui visent une gestion stratégique de l’espace et de l’environnement dans les structures de Santé pour améliorer la qualité des prestations.
Le premier « S » consiste à sélectionner tout ce qui est utile et à se séparer de l’inutile, le 2ème « S », c’est décider pour tous les matériaux et les endroits où ils doivent être soigneusement rangés, le 3ème « S » vise à nettoyer jusqu’à ce que chaque matériel brille afin qu’il n’y ait aucun déchet, le 4ème « S » standardise c’est-à-dire vulgarise les 3 « S » précédant dans toutes les sections de la structure et le 5ème « S » contribue à éduquer chaque individu pour qu’il puisse pérenniser la pratique. « Nous apprécions positivement l’application des « 5 S ».
Il ne s’agit pas d’une théorie, mais plutôt d’une stratégie, d’un outil et d’une arme. Il faut s’en approprier pour s’en servir.
Les « 5S » nous ont permis d’améliorer considérablement la qualité du travail dans nos structures de Santé », a souligné le Dr Gningue lors du séminaire sur l’application des « 5 S » au Centre hospitalier régional de Tambacounda à l’intention des agents sanitaires, sages-femmes et infirmiers des sept districts de Santé de la région.
Pour sa part, le formateur japonais Kado Atsuyuki a révélé que les « 5 S » se définissent à travers 5 mots : S1 (séparer), S2 (systématiser ou situer), S3 (salubrité ou scintiller), S4 (standardiser) et S5 (se discipliner pour le suivi).
Un tour dans les différents services du Centre hospitalier régional a permis de constater l’application des « 5 S ». La structure est devenue propre et accueillante avec des espaces bien aménagés. « Les bureaux, les magasins et les espaces d’accueil sont tous bien disposés. La preuve, le taux de fréquentation a augmenté et parallèlement les recettes. Il faut s’en féliciter », a fait savoir le directeur de la qualité, le Dr Cheikh Niasse.
Le Dr Gningue a ajouté que si dans le bureau d’un médecin, chirurgien ou infirmier, les choses sont bien rangées, il y a moins de risque d’accident, d’erreur et surtout de problème avec les patients. Or, les problèmes communs aux hôpitaux ou centres de Santé sont, entre autres, la surcharge de travail, le taux d’absentéisme élevé, les personnels démotivés, un environnement désorganisé ou encombrant qui engendrent des répétitions de fautes, d’erreurs, d’accidents, de patients mécontents et le stress...
Maké DANGNOKHO
Le Soleil