Pour une fois dans la région orientale, une belle unanimité est faite au tour des impacts du programme agriculture et gestion des ressources naturelles « Wula Nafaa » de l’Usaid. Le programme dont l’objectif est de lutter contre la pauvreté à travers une gestion rationnelle et durable des ressources naturelles, a officiellement clôturé sa première phase ce jeudi, une phase au terme de laquelle toutes les composantes du projet ont émerveillé plus d’un.
En termes de biodiversité par exemple, l’on retiendra entre autres acquis de taille l’approbation de plusieurs conventions locales couvrant des dizaines de milliers d’hectares, la mise en place dans la région de Tambacounda de deux plans de gestion des forêts de Koulor et Sitars Niaoulé, le passage de la production de charbon des zones forestières non aménagées aux zones aménagées et qui a eu des retombées financières inestimables pour les populations. « Les populations exploitent elles-mêmes leurs ressources naturelles contrairement à ce qui se faisait antérieurement. Elles se payent le luxe de se procurer, avec les ressources générées, des bureaux, équipements et vélos pour les surveillants de forêts, à partir d’un plan de travail annuel élaboré par le comité de gestion au tour du conseil rural qui en tire aussi des ressources non négligeables avec 10 % des recettes qui lui sont allouées » explique Abdou Sène, l’adjoint au chef d’équipe.
Dans le volet commercialisation des produits naturels, des milliers sont crées, les revenus des centaines d’entreprises officiant dans les produits agricoles des chaînes de valeurs ciblées ont augmenté de 79%, 265 tonnes de « lallo mbepp » d’une valeur de 1 million de dollars exportées en France et 15 mille tonnes de noix d’acajou également exportées pour une valeur de 7, 2 millions de dollars, soit 1 million de dollars de plus qu’en 2006.
Pour ce qui est de la composante « bonne gouvernance », les capacités des collectivités locales en matière de gestion des ressources naturelles ont été renforcées, des études sur les taxes forestières et les fraudes devant aboutir sur une révision du code forestier réalisée et un guide pour les conventions locales et les plans de gestion des forêts est élaboré. Autant de performances qui feront exulter les populations dont s’est vivement félicitées le gouverneur de la région M. Cheikh Tidiane Dieng ainsi que le premier vice-président du conseil régional qui n’ont pas manqué d’adresser leurs vives félicitations et leurs encouragements à la présidente Adja Aissata Aya Ndiaye du groupement « Koba Club » de Kédougou qui vient de remporter le grand prix du chef de l’Etat pour les céréales. « Cet engagement de Koba Club dans la promotion et la transformation du fonio avec l’appui de l’Usaid/Wula Nafaa, constitue un excellent exemple de la contribution des femmes à la résolution des problèmes de sécurité alimentaire » soutient M. Kévin J.Mullally, le Directeur de l’Usaid/Sénégal.
« Wula Nafaa 2 » sera lancé dans quelques deux mois, si l’on en croit l’adjoint au chef d’équipe qui ajoute que ce programme s’étendra à d’autres communautés rurales dans d’autres régions. Il permettra dans un premier temps de consolider les acquis de la première phase et intègrera cette fois la pêche.
Sud Quotidien
En termes de biodiversité par exemple, l’on retiendra entre autres acquis de taille l’approbation de plusieurs conventions locales couvrant des dizaines de milliers d’hectares, la mise en place dans la région de Tambacounda de deux plans de gestion des forêts de Koulor et Sitars Niaoulé, le passage de la production de charbon des zones forestières non aménagées aux zones aménagées et qui a eu des retombées financières inestimables pour les populations. « Les populations exploitent elles-mêmes leurs ressources naturelles contrairement à ce qui se faisait antérieurement. Elles se payent le luxe de se procurer, avec les ressources générées, des bureaux, équipements et vélos pour les surveillants de forêts, à partir d’un plan de travail annuel élaboré par le comité de gestion au tour du conseil rural qui en tire aussi des ressources non négligeables avec 10 % des recettes qui lui sont allouées » explique Abdou Sène, l’adjoint au chef d’équipe.
Dans le volet commercialisation des produits naturels, des milliers sont crées, les revenus des centaines d’entreprises officiant dans les produits agricoles des chaînes de valeurs ciblées ont augmenté de 79%, 265 tonnes de « lallo mbepp » d’une valeur de 1 million de dollars exportées en France et 15 mille tonnes de noix d’acajou également exportées pour une valeur de 7, 2 millions de dollars, soit 1 million de dollars de plus qu’en 2006.
Pour ce qui est de la composante « bonne gouvernance », les capacités des collectivités locales en matière de gestion des ressources naturelles ont été renforcées, des études sur les taxes forestières et les fraudes devant aboutir sur une révision du code forestier réalisée et un guide pour les conventions locales et les plans de gestion des forêts est élaboré. Autant de performances qui feront exulter les populations dont s’est vivement félicitées le gouverneur de la région M. Cheikh Tidiane Dieng ainsi que le premier vice-président du conseil régional qui n’ont pas manqué d’adresser leurs vives félicitations et leurs encouragements à la présidente Adja Aissata Aya Ndiaye du groupement « Koba Club » de Kédougou qui vient de remporter le grand prix du chef de l’Etat pour les céréales. « Cet engagement de Koba Club dans la promotion et la transformation du fonio avec l’appui de l’Usaid/Wula Nafaa, constitue un excellent exemple de la contribution des femmes à la résolution des problèmes de sécurité alimentaire » soutient M. Kévin J.Mullally, le Directeur de l’Usaid/Sénégal.
« Wula Nafaa 2 » sera lancé dans quelques deux mois, si l’on en croit l’adjoint au chef d’équipe qui ajoute que ce programme s’étendra à d’autres communautés rurales dans d’autres régions. Il permettra dans un premier temps de consolider les acquis de la première phase et intègrera cette fois la pêche.
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