TRANSFORMATION DES PRODUITS LOCAUX Les femmes invitées à adopter une démarche qualité
Le débat autour de la « Promotion de la qualité dans les processus de transformation et de commercialisation des produits locaux » a remis sur la table la lancinante question de la qualité qui est le maillon faible de la chaîne de production au niveau national. C’était dans le cadre d’un panel organisé en marge de la 12ème édition de la Fiara par le ministère de la Famille, des organisations de femmes et de la protection de l’enfance.
Les participants ont, à l’unanimité, reconnu la faiblesse de la qualité des produits locaux transformés malgré quelques cas isolés. C’est ainsi que la principale recommandation a tourné autour des efforts à consentir sur le sujet de la croissance. De ce fait, M. El Hadj Omar Mbaye, expert à l’Institut de technologie alimentaire (Ita) a sensibilisé les organisations des femmes, les enjeux du marché international constitué de clients de plus en plus exigeants sur le plan de la qualité. « Il faut faire de la qualité pour mieux exporter », a-t-il lancé. M. Mbaye a souligné le fait que même la plupart des petites entreprises qui s’essayent dans la démarche qualité le font généralement d’une manière informelle avec une absence totale de documentation. « La qualité nécessite un investissement mais la mortalité coûte plus chère que la qualité ».
Devant un tableau peu reluisant, El Hadj Omar Mbaye plaide pour l’élaboration d’un programme national de sécurité de santé des aliments. Un outil qui, selon lui, va permettre de soutenir toutes les entreprises qui veulent se lancer dans la démarche qualité. Sur cette lancée, la directrice du développement communauté, Mme Safiétou Ba Diop, a fait part d’un projet consistant à allouer à chacune de 49 organisations de femmes sur le plan national, un hectare pour l’installation de mini-industries. Ce qui, à son avais, permettrait de promouvoir la croissance locale. M. Pape Biram Ndiaye, pour sa part, à invité à la mise en place d’un cadre de concertation pour élaborer une démarche intégrée visant à faire face aux problèmes de la transformation des produits agricoles.
A son avis, ce comité devra regrouper tous les acteurs en mettant à contribution les projets et programme de développement au niveau local. Sur ce point, une actrice du nom de Aïssatou Diagne, a invité à redynamiser le forum permanent de l’agro-alimentaire qui a la même vision.
L’invite adressée aux transformatrices et productrices à adopter une démarche qualité ne dédouane pas les autorités. Dans une certaine mesure, les actrices sont livrées à elles-mêmes sans un appui consistant sur le plan de la formation, ni matériel encore moins financier. Ce panel a permis à certains d’étaler leurs contraintes qui sont liées à la disponibilité de ressources financières ou d’opportunité d’encadrement.
Mme Korko Diaw, productrice de riz à Richard Toll, pense que les femmes évoluant dans ce secteur doivent bénéficier d’une assistance dans l’aménagement des surfaces exploitables. A cela, elle a ajouté la qualité des emballages disponibles qui, selon elle, laisse à désirer. Du côté des transformatrices de Ziguinchor, la doléance repose sur la mise à disposition de possibilité de formation surtout dans le domaine de la transformation et la gestion.
Devant cet état de fait, le ministre d’Etat, Ministre des organisations de femmes, pense qu’il serait plus adapté de mettre à la disposition des femmes des subventions et fonds de roulement à la place des financements. Pour Ndèye Khady Diop, le ministre, elle plaide pour l’utilisation des techniques de transformation élaborées par l’Ita et invite à une réflexion sur la formation des femmes en gestion, informatique…
Sud Quotidien
Les participants ont, à l’unanimité, reconnu la faiblesse de la qualité des produits locaux transformés malgré quelques cas isolés. C’est ainsi que la principale recommandation a tourné autour des efforts à consentir sur le sujet de la croissance. De ce fait, M. El Hadj Omar Mbaye, expert à l’Institut de technologie alimentaire (Ita) a sensibilisé les organisations des femmes, les enjeux du marché international constitué de clients de plus en plus exigeants sur le plan de la qualité. « Il faut faire de la qualité pour mieux exporter », a-t-il lancé. M. Mbaye a souligné le fait que même la plupart des petites entreprises qui s’essayent dans la démarche qualité le font généralement d’une manière informelle avec une absence totale de documentation. « La qualité nécessite un investissement mais la mortalité coûte plus chère que la qualité ».
Devant un tableau peu reluisant, El Hadj Omar Mbaye plaide pour l’élaboration d’un programme national de sécurité de santé des aliments. Un outil qui, selon lui, va permettre de soutenir toutes les entreprises qui veulent se lancer dans la démarche qualité. Sur cette lancée, la directrice du développement communauté, Mme Safiétou Ba Diop, a fait part d’un projet consistant à allouer à chacune de 49 organisations de femmes sur le plan national, un hectare pour l’installation de mini-industries. Ce qui, à son avais, permettrait de promouvoir la croissance locale. M. Pape Biram Ndiaye, pour sa part, à invité à la mise en place d’un cadre de concertation pour élaborer une démarche intégrée visant à faire face aux problèmes de la transformation des produits agricoles.
A son avis, ce comité devra regrouper tous les acteurs en mettant à contribution les projets et programme de développement au niveau local. Sur ce point, une actrice du nom de Aïssatou Diagne, a invité à redynamiser le forum permanent de l’agro-alimentaire qui a la même vision.
L’invite adressée aux transformatrices et productrices à adopter une démarche qualité ne dédouane pas les autorités. Dans une certaine mesure, les actrices sont livrées à elles-mêmes sans un appui consistant sur le plan de la formation, ni matériel encore moins financier. Ce panel a permis à certains d’étaler leurs contraintes qui sont liées à la disponibilité de ressources financières ou d’opportunité d’encadrement.
Mme Korko Diaw, productrice de riz à Richard Toll, pense que les femmes évoluant dans ce secteur doivent bénéficier d’une assistance dans l’aménagement des surfaces exploitables. A cela, elle a ajouté la qualité des emballages disponibles qui, selon elle, laisse à désirer. Du côté des transformatrices de Ziguinchor, la doléance repose sur la mise à disposition de possibilité de formation surtout dans le domaine de la transformation et la gestion.
Devant cet état de fait, le ministre d’Etat, Ministre des organisations de femmes, pense qu’il serait plus adapté de mettre à la disposition des femmes des subventions et fonds de roulement à la place des financements. Pour Ndèye Khady Diop, le ministre, elle plaide pour l’utilisation des techniques de transformation élaborées par l’Ita et invite à une réflexion sur la formation des femmes en gestion, informatique…
Sud Quotidien
