Vous venez de boucler une tournée nationale. Quel bilan tirez-vous de vos rencontres avec les producteurs ?
Nous venons donc de boucler une tournée au niveau des onze régions du Sénégal. Je crois que le résultat est très satisfaisant puisque cette tournée nous a permis de bien nous introduire au niveau de toutes les autorités administratives et locales, au niveau des élus locaux et au niveau des partenaires au développement qui ont Dakar pour base mais qui interviennent à l’intérieur du pays. Nous avons également visité nos services et les différents projets et programmes mis en œuvre. La satisfaction est grande, mais cette tournée révèle que les problèmes dans le monde rural demeurent colossaux. En tout cas nous sommes plus motivés que par le passé et je pense que nous allons pouvoir intervenir dans cette deuxième phase du Psaop (Projet d’appui aux Services Agricoles et aux Organisations de Producteurs) dans les meilleures conditions possibles.
La deuxième phase du Psaop a démarré avec un rythme timide pour le volet Conseil agricole et rural. Qu’est-ce qui explique cette situation ?
C’est normal parce que l’Ancar était contrainte. Vous savez que nous avons une obligation de rendre compte mais également nos partenaires de la Banque mondiale et FIDA doivent aussi rendre compte. Or, il était prévu à la fin de la première phase, que l’Ancar se retrouve autour de deux-cent conseillers agricole et rural. Nous ne les avons pas atteints et c’est ça qui a entraîné ce blocage administratif qui ne nous a pas permis de disposer à temps de nos ressources provenant de ces institutions. Maintenant, je crois que c’est une chose réglée. Nous avons tenu ici une réunion d’évaluation avec la Banque mondiale la semaine dernière et les engagements et ce qui est mis en œuvre à l’Ancar pour recruter le plus de conseillers agricoles apparaît comme suffisamment satisfaisant aux partenaires pour que la situation soit débloquée. Nous allons donc engager la deuxième phase en engageant un nombre encore plus important de conseillers agricole et rural pour intervenir sur le terrain.
Quels seront les grands défis de l’Ancar durant cette deuxième phase ?
Vous savez que dans la première phase, il est apparu que les petits producteurs n’ont pas été suffisamment pris en compte. Le Conseil agricole et rural est un concept nouveau après l’expérience de l’encadrement de la SODEVA. Heureusement que ce concept est bien partagé aujourd’hui, en tout cas au niveau de toutes les régions. Ça pénètre les esprits et les gens s’installent là-dedans. Le deuxième défi sera donc pour l’Ancar qui va piloter le système national de Conseil agricole et rural qui va être mis en place, d’identifier tous les acteurs ayant toutes les aptitudes et toutes les capacités pour venir intervenir dans ce dispositif de Conseil agricole et rural. Cela veut dire que ce concept ne sera pas l’exclusivité de l’Ancar. D’autres acteurs vont donc intervenir et il faut les identifier
Sud Quotidien
Nous venons donc de boucler une tournée au niveau des onze régions du Sénégal. Je crois que le résultat est très satisfaisant puisque cette tournée nous a permis de bien nous introduire au niveau de toutes les autorités administratives et locales, au niveau des élus locaux et au niveau des partenaires au développement qui ont Dakar pour base mais qui interviennent à l’intérieur du pays. Nous avons également visité nos services et les différents projets et programmes mis en œuvre. La satisfaction est grande, mais cette tournée révèle que les problèmes dans le monde rural demeurent colossaux. En tout cas nous sommes plus motivés que par le passé et je pense que nous allons pouvoir intervenir dans cette deuxième phase du Psaop (Projet d’appui aux Services Agricoles et aux Organisations de Producteurs) dans les meilleures conditions possibles.
La deuxième phase du Psaop a démarré avec un rythme timide pour le volet Conseil agricole et rural. Qu’est-ce qui explique cette situation ?
C’est normal parce que l’Ancar était contrainte. Vous savez que nous avons une obligation de rendre compte mais également nos partenaires de la Banque mondiale et FIDA doivent aussi rendre compte. Or, il était prévu à la fin de la première phase, que l’Ancar se retrouve autour de deux-cent conseillers agricole et rural. Nous ne les avons pas atteints et c’est ça qui a entraîné ce blocage administratif qui ne nous a pas permis de disposer à temps de nos ressources provenant de ces institutions. Maintenant, je crois que c’est une chose réglée. Nous avons tenu ici une réunion d’évaluation avec la Banque mondiale la semaine dernière et les engagements et ce qui est mis en œuvre à l’Ancar pour recruter le plus de conseillers agricoles apparaît comme suffisamment satisfaisant aux partenaires pour que la situation soit débloquée. Nous allons donc engager la deuxième phase en engageant un nombre encore plus important de conseillers agricole et rural pour intervenir sur le terrain.
Quels seront les grands défis de l’Ancar durant cette deuxième phase ?
Vous savez que dans la première phase, il est apparu que les petits producteurs n’ont pas été suffisamment pris en compte. Le Conseil agricole et rural est un concept nouveau après l’expérience de l’encadrement de la SODEVA. Heureusement que ce concept est bien partagé aujourd’hui, en tout cas au niveau de toutes les régions. Ça pénètre les esprits et les gens s’installent là-dedans. Le deuxième défi sera donc pour l’Ancar qui va piloter le système national de Conseil agricole et rural qui va être mis en place, d’identifier tous les acteurs ayant toutes les aptitudes et toutes les capacités pour venir intervenir dans ce dispositif de Conseil agricole et rural. Cela veut dire que ce concept ne sera pas l’exclusivité de l’Ancar. D’autres acteurs vont donc intervenir et il faut les identifier
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