TROIS QUESTION A…CHERIF SALIF SY, DIRECTEUR GENERAL DE L’ANCAR, « Les problèmes dans le monde rural demeurent colossaux »

Le directeur général de l’Agence nationale de Conseil agricole et rural (Ancar) vient de boucler sa tournée nationale. Visitant les producteurs de la région Dakar les 12 et 13 juin 2007, Chérif Salif Sy a indiqué que les problèmes dans le monde rural demeurent « colossaux ». Dans l’interview qu’il nous a accordée, le nouveau directeur national de l’Ancar a décliné la nouvelle démarche de l’Agence qui vise à privilégier les petits producteurs.



Vous venez de boucler une tournée nationale. Quel bilan tirez-vous de vos rencontres avec les producteurs ?

Nous venons donc de boucler une tournée au niveau des onze régions du Sénégal. Je crois que le résultat est très satisfaisant puisque cette tournée nous a permis de bien nous introduire au niveau de toutes les autorités administratives et locales, au niveau des élus locaux et au niveau des partenaires au développement qui ont Dakar pour base mais qui interviennent à l’intérieur du pays. Nous avons également visité nos services et les différents projets et programmes mis en œuvre. La satisfaction est grande, mais cette tournée révèle que les problèmes dans le monde rural demeurent colossaux. En tout cas nous sommes plus motivés que par le passé et je pense que nous allons pouvoir intervenir dans cette deuxième phase du Psaop (Projet d’appui aux Services Agricoles et aux Organisations de Producteurs) dans les meilleures conditions possibles.

La deuxième phase du Psaop a démarré avec un rythme timide pour le volet Conseil agricole et rural. Qu’est-ce qui explique cette situation ?

C’est normal parce que l’Ancar était contrainte. Vous savez que nous avons une obligation de rendre compte mais également nos partenaires de la Banque mondiale et FIDA doivent aussi rendre compte. Or, il était prévu à la fin de la première phase, que l’Ancar se retrouve autour de deux-cent conseillers agricole et rural. Nous ne les avons pas atteints et c’est ça qui a entraîné ce blocage administratif qui ne nous a pas permis de disposer à temps de nos ressources provenant de ces institutions. Maintenant, je crois que c’est une chose réglée. Nous avons tenu ici une réunion d’évaluation avec la Banque mondiale la semaine dernière et les engagements et ce qui est mis en œuvre à l’Ancar pour recruter le plus de conseillers agricoles apparaît comme suffisamment satisfaisant aux partenaires pour que la situation soit débloquée. Nous allons donc engager la deuxième phase en engageant un nombre encore plus important de conseillers agricole et rural pour intervenir sur le terrain.

Quels seront les grands défis de l’Ancar durant cette deuxième phase ?

Vous savez que dans la première phase, il est apparu que les petits producteurs n’ont pas été suffisamment pris en compte. Le Conseil agricole et rural est un concept nouveau après l’expérience de l’encadrement de la SODEVA. Heureusement que ce concept est bien partagé aujourd’hui, en tout cas au niveau de toutes les régions. Ça pénètre les esprits et les gens s’installent là-dedans. Le deuxième défi sera donc pour l’Ancar qui va piloter le système national de Conseil agricole et rural qui va être mis en place, d’identifier tous les acteurs ayant toutes les aptitudes et toutes les capacités pour venir intervenir dans ce dispositif de Conseil agricole et rural. Cela veut dire que ce concept ne sera pas l’exclusivité de l’Ancar. D’autres acteurs vont donc intervenir et il faut les identifier
Sud Quotidien

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Commentaires articles

1.Posté par ABDOU KARIM CISSE le 23/11/2007 19:19
MONSIEUR LE DIRECTEUR GENERAL SELON MOI VOTRE STRUCTURE DOIT RECRUTE BEAUCOUP PLUS DES TECHNICIENS AGRICOLES AU LIEU DES DIPLOMES DE L4UNIVERSITES QUI EN GENERAL NE CONNAISSENT RIEN DU MONDE RURAL.MERCI DE VOTRE COMPREANTION

2.Posté par ouzin le 11/02/2008 12:56
je pense que les étudiants sortant de l' ENEA, dans cette recherche d' agents pertinents pouvant faire le monde rural sans problemel, doivent etre la cible.

3.Posté par GUEYE GNAGNA le 11/02/2008 17:45

Monsieur le D.G mon seul soucis est que dans toute Management les hommes passent mais les institutions restent .Je ne comprend guere pourquoi vous ne vous prendre le suivis des dossier s que vos predecesseur ont laisser sur la table .
Je vous ait adressé multiples correspondance au lendemain de votre nomination en février 2007 sans aucune reponse et par tout les vois de recours .

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