Dans les cinq années à venir, les paysans de Tamba vont passer de la production de banane de type organique à celle de type biologique. Ceci, grâce à une subvention de 100 millions de francs Cfa octroyée par la Fondation des Etats-Unis d’Afrique pour le développement en Afrique (Usadf)
La banane organique n’a plus la cote à Tambacounda. Appelée à disparaître progressivement dans les cinq prochaines années, elle sera supplantée par la banane biologique. Autrement dit, la banane organique en cours de reconversion sera consolidée dans les deux prochaines années avec une production de 600 tonnes (t) par an et un chiffre d’affaires de 150 millions de francs Cfa. Et, à partir de la troisième année, la banane biologique fera son irruption avec une production annuelle de 700 t jusqu’à la cinquième année et un chiffre d’affaires de 245 millions de francs Cfa. Pour arriver à ces objectifs que voilà, les membres de l’Association des producteurs de la vallée du fleuve Gambie (Aprovag) viennent de bénéficier d’une subvention de 100 millions de francs Cfa octroyée par la Fondation des Etats-Unis d’Afrique pour le développement en Afrique (Usadf). Cet appui financier a été officialisé hier avec la signature de ladite convention entre le Secrétaire exécutif de l’Aprovag, M. Ousseynou Konaté, et M. Palamanga Ouali, Coordonnateur du Programme américain au Bureau régional du Sénégal. Avec cet argent, les producteurs de banane de Tambacounda espèrent pouvoir lever les contraintes qui empêchent la production de prendre son envol. Leur Secrétaire exécutif en a soulevé quelques-unes. Il s’agit, d’abord, de la non-performance du système d’irrigation, laquelle semble les inquiéter le plus. ‘Nous mettons 5 heures par jour et 5 jours par semaine pour irriguer les champs. Et malgré cela, les plantes ne couvrent pas les besoins en eau’, déplore Ousseynou Kanté en marge de la cérémonie officielle de signature de la convention. Le Secrétaire exécutif de l’Aprovag a aussi cité comme goulots d’étranglement les difficultés d’accès aux intrants (engrais), la cherté du carburant et l’absence de formation pour le renforcement des capacités des producteurs. Il n’a pas manqué de déplorer également le manque de conditionnement. Une carence qui, selon lui, est à l’origine de la mauvaise qualité de la banane commercialisée à Dakar.
Tous ces problèmes seront réglés par la mise en place d’un périmètre de 20 ha muni d’un bon système d’irrigation et de conditionnement bord champ, ainsi que l’application de la charte de qualité de la banane. Ainsi, l’Usadf attend de voir les résultats et leurs impacts sur la vie des populations concernées. Forte de 1 250 membres issus de 13 Groupements d’intérêt économique (Gie) provenant de 12 villages et disposant de 300 ha, l’Aprovag a de quoi lever les défis qui l’attendent.
Wal Fadjri
La banane organique n’a plus la cote à Tambacounda. Appelée à disparaître progressivement dans les cinq prochaines années, elle sera supplantée par la banane biologique. Autrement dit, la banane organique en cours de reconversion sera consolidée dans les deux prochaines années avec une production de 600 tonnes (t) par an et un chiffre d’affaires de 150 millions de francs Cfa. Et, à partir de la troisième année, la banane biologique fera son irruption avec une production annuelle de 700 t jusqu’à la cinquième année et un chiffre d’affaires de 245 millions de francs Cfa. Pour arriver à ces objectifs que voilà, les membres de l’Association des producteurs de la vallée du fleuve Gambie (Aprovag) viennent de bénéficier d’une subvention de 100 millions de francs Cfa octroyée par la Fondation des Etats-Unis d’Afrique pour le développement en Afrique (Usadf). Cet appui financier a été officialisé hier avec la signature de ladite convention entre le Secrétaire exécutif de l’Aprovag, M. Ousseynou Konaté, et M. Palamanga Ouali, Coordonnateur du Programme américain au Bureau régional du Sénégal. Avec cet argent, les producteurs de banane de Tambacounda espèrent pouvoir lever les contraintes qui empêchent la production de prendre son envol. Leur Secrétaire exécutif en a soulevé quelques-unes. Il s’agit, d’abord, de la non-performance du système d’irrigation, laquelle semble les inquiéter le plus. ‘Nous mettons 5 heures par jour et 5 jours par semaine pour irriguer les champs. Et malgré cela, les plantes ne couvrent pas les besoins en eau’, déplore Ousseynou Kanté en marge de la cérémonie officielle de signature de la convention. Le Secrétaire exécutif de l’Aprovag a aussi cité comme goulots d’étranglement les difficultés d’accès aux intrants (engrais), la cherté du carburant et l’absence de formation pour le renforcement des capacités des producteurs. Il n’a pas manqué de déplorer également le manque de conditionnement. Une carence qui, selon lui, est à l’origine de la mauvaise qualité de la banane commercialisée à Dakar.
Tous ces problèmes seront réglés par la mise en place d’un périmètre de 20 ha muni d’un bon système d’irrigation et de conditionnement bord champ, ainsi que l’application de la charte de qualité de la banane. Ainsi, l’Usadf attend de voir les résultats et leurs impacts sur la vie des populations concernées. Forte de 1 250 membres issus de 13 Groupements d’intérêt économique (Gie) provenant de 12 villages et disposant de 300 ha, l’Aprovag a de quoi lever les défis qui l’attendent.
Wal Fadjri