Samedi dernier, les responsables de 22 disciplines sportives pratiquées dans la capitale du rail et des spécialistes du sport, regroupés autour d’un comité scientifique, ont échangé sur les maux du sport thiessois et proposé des solutions. Une réflexion engagée à l’initiative de la commission jeunesse et sports de la commune de Thiès.
Quatre commissions ont respectivement réfléchi sur les infrastructures sportives, l’encadrement et la formation, le financement et la participation aux compétitions des clubs locaux. Après avoir campé le sujet, le modérateur, Mohamed Fadel Fall, un ancien international de football et du Club Olympique Thiessois, a invité chaque commission à se retirer pour travailler sur son centre d’intérêt.
Démarrée en début d’après-midi, la plénière a fini dans la soirée. Au cours de celle-ci, l’état des lieux des infrastructures sportives a constitué un point important pour l’assemblée. Selon elle, il urge que les infrastructures sportives construites ou rénovées pendant les chantiers de l’indépendance soient achevées et réceptionnées. « Cette situation a fini d’hypothéquer la pratique sportive dans la capitale du rail », a estimé la commission. Au plan des ressources humaines, l’absence de recyclage ou de renforcement des capacités de façon régulière dans les domaines de l’administration du sport, des aptitudes de techniciens de bon niveau dans toutes les disciplines, a été constatée. Là, le ralentissement des formations au centre national d’éducation populaire et sportive (Cneps) de Thiès a été déploré. Face à ces insuffisances, la mise en place d’un office municipal des sports a été proposée. Cette structure sera dirigée par un professionnel du sport et, outre l’apport budgétaire de la municipalité dans les sports, pourra judicieusement exploiter toutes les opportunités offertes par la coopération décentralisée. Et pour rationaliser davantage les finances et réunir toutes les chances de revoir Thiès rejouer les grands rôles dans le sport sénégalais, la piste d’un club de ville est à explorer. Il sera pluridisciplinaire et doté de toutes les commodités nécessaires pour atteindre le plus haut niveau. Des performances qui passent, évidemment, par des compétitions régulières et suffisantes. Sur ce point, l’assemblée a recommandé de mettre en place des calendriers de compétitions dans l’espace communal dans toutes les catégories en sus de celles organisées par les différentes fédérations nationales. En attendant, le rapport de synthèse général des assises de Thiès, les grandes orientations esquissées montrent tout le désir qui anime les autorités sportives de la ville de replacer le sport de la capitale du rail sur l’orbite du succès.
Le Soleil
Quatre commissions ont respectivement réfléchi sur les infrastructures sportives, l’encadrement et la formation, le financement et la participation aux compétitions des clubs locaux. Après avoir campé le sujet, le modérateur, Mohamed Fadel Fall, un ancien international de football et du Club Olympique Thiessois, a invité chaque commission à se retirer pour travailler sur son centre d’intérêt.
Démarrée en début d’après-midi, la plénière a fini dans la soirée. Au cours de celle-ci, l’état des lieux des infrastructures sportives a constitué un point important pour l’assemblée. Selon elle, il urge que les infrastructures sportives construites ou rénovées pendant les chantiers de l’indépendance soient achevées et réceptionnées. « Cette situation a fini d’hypothéquer la pratique sportive dans la capitale du rail », a estimé la commission. Au plan des ressources humaines, l’absence de recyclage ou de renforcement des capacités de façon régulière dans les domaines de l’administration du sport, des aptitudes de techniciens de bon niveau dans toutes les disciplines, a été constatée. Là, le ralentissement des formations au centre national d’éducation populaire et sportive (Cneps) de Thiès a été déploré. Face à ces insuffisances, la mise en place d’un office municipal des sports a été proposée. Cette structure sera dirigée par un professionnel du sport et, outre l’apport budgétaire de la municipalité dans les sports, pourra judicieusement exploiter toutes les opportunités offertes par la coopération décentralisée. Et pour rationaliser davantage les finances et réunir toutes les chances de revoir Thiès rejouer les grands rôles dans le sport sénégalais, la piste d’un club de ville est à explorer. Il sera pluridisciplinaire et doté de toutes les commodités nécessaires pour atteindre le plus haut niveau. Des performances qui passent, évidemment, par des compétitions régulières et suffisantes. Sur ce point, l’assemblée a recommandé de mettre en place des calendriers de compétitions dans l’espace communal dans toutes les catégories en sus de celles organisées par les différentes fédérations nationales. En attendant, le rapport de synthèse général des assises de Thiès, les grandes orientations esquissées montrent tout le désir qui anime les autorités sportives de la ville de replacer le sport de la capitale du rail sur l’orbite du succès.
Le Soleil