Dakar, 16 oct (APS) - Le Japon a promis de financer les entreprises sénégalaises à travers un prêt de 46,3 milliards de francs CFA qu'il mettra à leur disposition au sein de la Banque africaine de développement (BAD), a indiqué mardi à Dakar le ministre chargé du Budget.
Ibrahima Sarr qui s'exprimait en marge de la cérémonie d'ouverture de la revue de coopération entre le Sénégal et le Japon, a notamment fait état d'un financement du Japon de ‘'100 millions de dollars (46,340 milliards de FCFA) destiné au secteur privé qui sera mis à la disposition de la BAD et que cette institution mettra à la disposition des entreprises sénégalaises''.
''Il nous a été indiqué la possibilité de financement du secteur privé de 100 millions dd dollars à travers un prêt direct à la BAD qui elle-même pourrait accorder des prêts à des privés sénégalais'', a dit M. Sarr lors de l'ouverture de la revue de coopération, une cérémonie tenue en présence notamment de Kouji Abe, directeur de la planification d'assistance bilatérale du Japon.
Selon le ministre, le financement permettra d'''aller dans le sens de la diversification qui permettra à la fois de satisfaire les besoins de base, mais également d'avoir une action soutenue par le Japon dans le cade du développement du secteur privé''.
Les deux axes d'intervention permettent de ‘'couvrir (...) tous les champs définis par le DSRP II'', dont la création de richesses est l'''axe principal'', a encore dit Ibrahima Sarr. Il a expliqué que le prêt du japon sera ainsi un moyen de création d'emplois et de réduction du chômage.
Le directeur de la planification d'assistance bilatérale a, pour sa part, noté que de ''nombreuses évolutions'' ont été enregistrées au Sénégal en matière de formalité pour le développement, notamment à travers le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP II) et la Stratégie de croissance accélérée (SCA).
Selon M. Abe, le ''succès de la réunion du Groupe consultatif'' du 3 au 5 octobre dernier à Paris, le processus d'harmonisation et d'alignement de l'aide publique au développement, le ''dynamisme'' généré par des investissements privés et de nouveaux partenaires techniques et financiers sont au nombre de ces ''évolutions''.