Trois questions à…Bouri Jean Victor SANHOUIDI, représentant résident du système des nations-unies : ‘Aucun pays n’a atteint un niveau où il doit croiser les bras’
Wal Fadjri : Peut-on dire que les Droits de l’homme sont respectés au Sénégal ?
Bouri Jean Victor SANHOUIDI : Je ne pense pas être la personne la mieux placée pour répondre à votre question. Mais, concernant les Droits de l’homme, aucun pays n’a atteint un niveau où il doit croiser les bras. Nous devons, chaque jour qui passe, nous efforcer de faire mieux dans le respect et la progression des Droits de l’homme. C’est le cas, ici au Sénégal, où les différents acteurs conjuguent leurs efforts pour travailler ensemble avec les autorités, les Organisations non gouvernementales, la société civile pour aller de l’avant, dans la promotion, le respect et la protection des droits de l’homme.
Wal Fadjri : Selon nombre d’observateurs, des efforts ont été faits, mais ne pensez-vous pas qu’il y a des choses à améliorer ?
Bouri Jean Victor SANHOUIDI : Dans le discours du ministre Abdoul Aziz Sow, il a beaucoup parlé des réformes qui ont été faites. Et toutes ces réformes ont pour but d’améliorer le contexte, l’environnement de la justice au niveau du Sénégal. Il y a tout un plan d’action de réformes qui est en cours. Tout un chacun doit apporter sa contribution. L’Etat a son rôle à jouer, mais les organisations de la société civile également ont un rôle à jouer. Je voudrais profiter de l’occasion pour féliciter et rendre un hommage à ces femmes et à ces hommes qui travaillent dur, tous les jours et parfois dans l’anonymat, pour que triomphe la justice ; et que le respect, la protection des Droits de l’homme soient une réalité au quotidien. Parce qu’il y a des droits et des devoirs qu’il faut d’abord connaître. Et ce n’est pas tous les citoyens qui connaissent leurs droits. Donc, il faut faire en sorte d’informer et de sensibiliser les citoyens à leurs droits et devoirs.
Wal Fadjri : A ce niveau, se pose souvent un problème…
Bouri Jean Victor SANHOUIDI : Le Haut commissariat aux droits de l’homme est là pour rappeler, à chaque fois, au niveau international l’existence de la Déclaration des droits de l’homme et veiller aussi à ce que les engagements, qui sont pris par les Etats membres de l’organisation des Nations unies, traduisent dans les lois de leur pays, ces Droits de l’homme qui sont des droits inaliénables. Comme il a été dit dans le préambule, tous les hommes naissent égaux, quels que soient leur race, leur origine ou leur sexe. A mon avis, il y a eu des progrès et qu’il faut continuer dans ce sens. Chacun a un rôle à jouer en tant que acteur pour la promotion et la protection des droits de l’homme. Par exemple, à travers de simples questions, dans nos lieux de travail, est-ce que nous respectons nos collègues, parce que chacun a sa dignité, quel que soit le poste qu’il occupe. Est-ce que les droits des travailleurs, des handicapés sont respectés ? C’est de cela qu’il s’agit. C’est pourquoi, chacun, dans les postes de travail, à la maison, doit faire la promotion des droits humains.
Recueillis par Y. MASSALY
Wal Fadjri
Bouri Jean Victor SANHOUIDI : Je ne pense pas être la personne la mieux placée pour répondre à votre question. Mais, concernant les Droits de l’homme, aucun pays n’a atteint un niveau où il doit croiser les bras. Nous devons, chaque jour qui passe, nous efforcer de faire mieux dans le respect et la progression des Droits de l’homme. C’est le cas, ici au Sénégal, où les différents acteurs conjuguent leurs efforts pour travailler ensemble avec les autorités, les Organisations non gouvernementales, la société civile pour aller de l’avant, dans la promotion, le respect et la protection des droits de l’homme.
Wal Fadjri : Selon nombre d’observateurs, des efforts ont été faits, mais ne pensez-vous pas qu’il y a des choses à améliorer ?
Bouri Jean Victor SANHOUIDI : Dans le discours du ministre Abdoul Aziz Sow, il a beaucoup parlé des réformes qui ont été faites. Et toutes ces réformes ont pour but d’améliorer le contexte, l’environnement de la justice au niveau du Sénégal. Il y a tout un plan d’action de réformes qui est en cours. Tout un chacun doit apporter sa contribution. L’Etat a son rôle à jouer, mais les organisations de la société civile également ont un rôle à jouer. Je voudrais profiter de l’occasion pour féliciter et rendre un hommage à ces femmes et à ces hommes qui travaillent dur, tous les jours et parfois dans l’anonymat, pour que triomphe la justice ; et que le respect, la protection des Droits de l’homme soient une réalité au quotidien. Parce qu’il y a des droits et des devoirs qu’il faut d’abord connaître. Et ce n’est pas tous les citoyens qui connaissent leurs droits. Donc, il faut faire en sorte d’informer et de sensibiliser les citoyens à leurs droits et devoirs.
Wal Fadjri : A ce niveau, se pose souvent un problème…
Bouri Jean Victor SANHOUIDI : Le Haut commissariat aux droits de l’homme est là pour rappeler, à chaque fois, au niveau international l’existence de la Déclaration des droits de l’homme et veiller aussi à ce que les engagements, qui sont pris par les Etats membres de l’organisation des Nations unies, traduisent dans les lois de leur pays, ces Droits de l’homme qui sont des droits inaliénables. Comme il a été dit dans le préambule, tous les hommes naissent égaux, quels que soient leur race, leur origine ou leur sexe. A mon avis, il y a eu des progrès et qu’il faut continuer dans ce sens. Chacun a un rôle à jouer en tant que acteur pour la promotion et la protection des droits de l’homme. Par exemple, à travers de simples questions, dans nos lieux de travail, est-ce que nous respectons nos collègues, parce que chacun a sa dignité, quel que soit le poste qu’il occupe. Est-ce que les droits des travailleurs, des handicapés sont respectés ? C’est de cela qu’il s’agit. C’est pourquoi, chacun, dans les postes de travail, à la maison, doit faire la promotion des droits humains.
Recueillis par Y. MASSALY
Wal Fadjri
