Dakar, 30 jan (APS) - Le câble sous-marin ACE (Africa Coast to Europe), inauguré à Ouakam (Dakar) mercredi, a l'avantage d'améliorer la connectivité, de démocratiser l’accès à Internet et à la téléphonie et, par voie de conséquence, rendre les prix plus abordables pour les usagers, a dit le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Cheikh Bamba Dièye.
Il s'agit d'un câble transatlantique muni d'une fibre optique d'une longueur de 17 mille kilomètres, selon M. Dièye.
Il relie Penmarc'h (France) à Cap-Town (Afrique du Sud), avec une capacité de 5,12 térabits par seconde, a-t-il expliqué dans un discours prononcé à l'inauguration de l'ouvrage et transmis à l'APS par la Direction des télécommunications.
Cet ouvrage ''est un bon motif pour régler en partie la problématique de l’accès à la bande passante internationale'', mais aussi un ''investissement de grande importance, [qui] montre encore une fois combien Dakar constitue une position géostratégique pour la desserte du continent africain'' en matière de télécommunications, a souligné Cheikh Bamba Dièye.
Ce ''câble optique de dernière génération constitue aussi une opportunité pour l’amélioration de la connectivité, notamment dans ses aspects de débit, de qualité de service et de sécurité'', a-t-il annoncé.
''Nous espérons, a ajouté M. Dièye, que ce projet sera une bonne occasion pour démocratiser l’accès à Internet et à la téléphonie, avec des prix plus abordables pour les usagers (les particuliers et les entreprises).''
Il assure que le nouveau câble, en plus d'avoir ''un impact important pour les Etats africains, dans leurs différentes orientations stratégiques et politiques'', est aussi ''un important levier pour le développement des services de télécommunication à haut débit''.
L'ouvrage ''répondra ainsi à nos besoins croissants d'acheminement du trafic téléphonique et de données'', a encore dit le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l'Economie numérique.
Les télécommunications sont ''un véritable catalyseur de croissance, créateur de valeurs et d’emplois, facteur d’accroissement de notre PIB'', le produit intérieur brut, a-t-il souligné.
''Au Sénégal, les capacités offertes par le câble ACE permettront le développement de l’économie numérique, avec l’éclosion de nouvelles applications et de nouveaux services tels que le Cloud Computing, l'e-gouvernement, l'e-santé, l'e-education ; et les contenus locaux'', a assuré Cheikh Bamba Dièye.
Selon lui, ces services, applications et contenus auront l'avantage d'''encourager l’informatisation des écoles, des centres professionnels et des universités'', mais aussi de ''mettre l’utilisation des TIC au cœur de tous les secteurs de l’économie sénégalaise [et] développer les industries des TIC [en favorisant] l’émergence de petites entreprises spécialisées''.
''Ce nouveau câble vient renforcer les deux déjà existants, Atlantis 2 et SAT3/WASC/SAFE, mais aussi contribuera à sécuriser notre accès à la large bande internationale, en diversifiant les voies d’acheminement'', a-t-il poursuivi, soulignant qu'il permettra aussi de ''mieux renforcer la cybersécurité'' au Sénégal.
ESF/ASG
Il s'agit d'un câble transatlantique muni d'une fibre optique d'une longueur de 17 mille kilomètres, selon M. Dièye.
Il relie Penmarc'h (France) à Cap-Town (Afrique du Sud), avec une capacité de 5,12 térabits par seconde, a-t-il expliqué dans un discours prononcé à l'inauguration de l'ouvrage et transmis à l'APS par la Direction des télécommunications.
Cet ouvrage ''est un bon motif pour régler en partie la problématique de l’accès à la bande passante internationale'', mais aussi un ''investissement de grande importance, [qui] montre encore une fois combien Dakar constitue une position géostratégique pour la desserte du continent africain'' en matière de télécommunications, a souligné Cheikh Bamba Dièye.
Ce ''câble optique de dernière génération constitue aussi une opportunité pour l’amélioration de la connectivité, notamment dans ses aspects de débit, de qualité de service et de sécurité'', a-t-il annoncé.
''Nous espérons, a ajouté M. Dièye, que ce projet sera une bonne occasion pour démocratiser l’accès à Internet et à la téléphonie, avec des prix plus abordables pour les usagers (les particuliers et les entreprises).''
Il assure que le nouveau câble, en plus d'avoir ''un impact important pour les Etats africains, dans leurs différentes orientations stratégiques et politiques'', est aussi ''un important levier pour le développement des services de télécommunication à haut débit''.
L'ouvrage ''répondra ainsi à nos besoins croissants d'acheminement du trafic téléphonique et de données'', a encore dit le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l'Economie numérique.
Les télécommunications sont ''un véritable catalyseur de croissance, créateur de valeurs et d’emplois, facteur d’accroissement de notre PIB'', le produit intérieur brut, a-t-il souligné.
''Au Sénégal, les capacités offertes par le câble ACE permettront le développement de l’économie numérique, avec l’éclosion de nouvelles applications et de nouveaux services tels que le Cloud Computing, l'e-gouvernement, l'e-santé, l'e-education ; et les contenus locaux'', a assuré Cheikh Bamba Dièye.
Selon lui, ces services, applications et contenus auront l'avantage d'''encourager l’informatisation des écoles, des centres professionnels et des universités'', mais aussi de ''mettre l’utilisation des TIC au cœur de tous les secteurs de l’économie sénégalaise [et] développer les industries des TIC [en favorisant] l’émergence de petites entreprises spécialisées''.
''Ce nouveau câble vient renforcer les deux déjà existants, Atlantis 2 et SAT3/WASC/SAFE, mais aussi contribuera à sécuriser notre accès à la large bande internationale, en diversifiant les voies d’acheminement'', a-t-il poursuivi, soulignant qu'il permettra aussi de ''mieux renforcer la cybersécurité'' au Sénégal.
ESF/ASG