Saly (Mbour), 20 mai (APS) - La pêche joue un rôle "primordial" dans les pays membres de la Commission sous-régionale des pêches (CSRP) où elle génère environ un million d’emplois directs et indirects, indique un rapport rendu public vendredi à Mbour.
Selon ce rapport, dans les pays concernés, l’activité de pêche contribue également à la sécurité alimentaire (30% de protéines animales en moyenne), à l’équilibre de la balance commerciale (jusqu’à 40% des exportations en valeur au Sénégal par exemple) et au budget national jusqu’à 25% en Mauritanie.
Le même document note que la zone économique exclusive (ZEE) des pays membres de la Commission sous-régionale des pêches (CSRP) avoisine 1 550.000 km2 pour une production annuelle totale de poissons estimée à 1 500.000 tonnes. Les stocks des poissons pélagiques, quant à eux, sont, dans beaucoup de cas de figure, "pleinement" exploités ou surexploités.
Pour le Sénégal, le potentiel halieutique est estimé à 500.000 tonnes de pélagiques, les captures totales fluctuant d’une année à l’autre, mais s’élèvent, en moyenne, à environ 427.000 tonnes.
La part débarquée par la pêche industrielle est de 42.000 tonnes dont 39.000 de pélagiques. La pêche artisanale contribue, quant à elle, à la majorité des débarquements, avec près de 385.000 tonnes de pélagiques.
La flotte de la pêche industrielle compte elle 200 navires alors que la pêche artisanale enregistre "approximativement" 12.600 pirogues dont près de 75% sont motorisées.
Le secteur de la pêche emploie "directement" 220.000 pêcheurs au Sénégal dont près de 60.000 pêcheurs artisans. La part des pêcheurs dans la population active est de 5%.
D’après le rapport, le Sénégal est un pays très consommateur en poisson avec une moyenne annuelle de 35,4 kg per capita. La part du poison dans les protéines animales consommées est de 47%. La pêche contribue aussi pour 2% au PIB, à hauteur de 1,7% et 21,53 % au budget de l’Etat et aux exportations sénégalaises.
ADE/BK
Selon ce rapport, dans les pays concernés, l’activité de pêche contribue également à la sécurité alimentaire (30% de protéines animales en moyenne), à l’équilibre de la balance commerciale (jusqu’à 40% des exportations en valeur au Sénégal par exemple) et au budget national jusqu’à 25% en Mauritanie.
Le même document note que la zone économique exclusive (ZEE) des pays membres de la Commission sous-régionale des pêches (CSRP) avoisine 1 550.000 km2 pour une production annuelle totale de poissons estimée à 1 500.000 tonnes. Les stocks des poissons pélagiques, quant à eux, sont, dans beaucoup de cas de figure, "pleinement" exploités ou surexploités.
Pour le Sénégal, le potentiel halieutique est estimé à 500.000 tonnes de pélagiques, les captures totales fluctuant d’une année à l’autre, mais s’élèvent, en moyenne, à environ 427.000 tonnes.
La part débarquée par la pêche industrielle est de 42.000 tonnes dont 39.000 de pélagiques. La pêche artisanale contribue, quant à elle, à la majorité des débarquements, avec près de 385.000 tonnes de pélagiques.
La flotte de la pêche industrielle compte elle 200 navires alors que la pêche artisanale enregistre "approximativement" 12.600 pirogues dont près de 75% sont motorisées.
Le secteur de la pêche emploie "directement" 220.000 pêcheurs au Sénégal dont près de 60.000 pêcheurs artisans. La part des pêcheurs dans la population active est de 5%.
D’après le rapport, le Sénégal est un pays très consommateur en poisson avec une moyenne annuelle de 35,4 kg per capita. La part du poison dans les protéines animales consommées est de 47%. La pêche contribue aussi pour 2% au PIB, à hauteur de 1,7% et 21,53 % au budget de l’Etat et aux exportations sénégalaises.
ADE/BK