Dakar, 21 jan (APS) - Le Sénégal travaille à l'élaboration d'un plan de gestion de la sécurité nucléaire afin de disposer d'un document devant lui permettre de faire face à des actions terroristes, a annoncé, lundi à Dakar, la directrice générale de l'Autorité de radioprotection et de sûreté nucléaire (ARSN), Ndèye Arame Boye Faye.
"La mise en place d'un plan d'appui intégré sur la sécurité nucléaire (INSSP, anglais) est nécessaire, parce qu'il y a des menaces nucléaires. Le Sénégal est en ce moment entouré d'actions terroristes. Ces terroristes sont informés et savent quels armements utiliser et l'arme nucléaire est assez dangereuse", a-t-elle dit.
Ndèye Arame Boye Faye s'exprimait lors d'un séminaire d'étude et de finalisation du Plan d'appui intégré sur la sécurité nucléaire pour le Sénégal.
La rencontre est organisée par l'Autorité de radioprotection et de sûreté nucléaire (ARSN), en collaboration avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Elle prend fin mercredi.
Pour Mme Faye, "la mise en place d'un plan sécuritaire efficace inclut aussi une bonne prise en compte de la détection par le contrôle du rayonnement ionisant, sur les personnes, les véhicules ou autres contenants, afin de prévenir ou d'empêcher des actes criminels ou non autorisés".
Ce plan inclut également "des matières nucléaires et autres matières radioactives, ainsi que la réponse ou le actions nécessaires pour répondre aux évènements de sécurité tels que les alarmes, les menaces, etc.", a-t-elle expliqué.
Ndèye Arame Boye Faye a souligné que "tout ceci nécessite une formation adéquate et soutenue des ressources humaines".
Selon la Directrice générale de l'Autorité de radioprotection et de sûreté nucléaire (ARSN),
"ce séminaire permettrait d'aboutir à un plan intégrant les préoccupations et les besoins de chacune des parties prenantes, pour une gestion globale et concertée de la sécurité nucléaire au Sénégal".
La Directrice générale de l'ARSN a rappelé qu'il "y a deux sortes de nucléaire que sont le nucléaire de proximité et les centrales nucléaires en énergies nucléaires". Au Sénégal, a-t-elle précisé, "nous avons plus d'actions sur le nucléaire de proximité".
Le nucléaire de proximité, a-t-elle précisé, "concerne toutes les activités relatives à l'utilisation de sources de rayonnement ionisant et sources radioactives. On les trouve principalement dans le secteur de la santé et dans le milieu industriel".
En termes de sécurité, a dit Ndèye Arame Boye Faye, "il faut faire en sorte que ces sources ne puissent pas être subtilisées pour des trafics illicites, pour des actions terroristes".
"Il faut faire en sorte qu'elles soient sécurisées, pour que des personnes mal intentionnées ne puissent les avoir. C'est en ce sens donc que des plans sont élaborés au niveau des Etats", a-t-elle indiqué.
Pour Christina George, de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), "cette formation permet d'avoir un plan organisé et structuré pour atteindre la sécurité nucléaire en mettant en place un cadre global pour une approche systématique".
Selon elle, la formation permettra de développer une ébauche finale des activités à soumettre aux autorités, "car la question de la sécurité nucléaire doit être une priorité". Elle a rappelé que la menace nucléaire "est devenue une réalité ces 20 dernières années".
FD/OID/BK/DND
"La mise en place d'un plan d'appui intégré sur la sécurité nucléaire (INSSP, anglais) est nécessaire, parce qu'il y a des menaces nucléaires. Le Sénégal est en ce moment entouré d'actions terroristes. Ces terroristes sont informés et savent quels armements utiliser et l'arme nucléaire est assez dangereuse", a-t-elle dit.
Ndèye Arame Boye Faye s'exprimait lors d'un séminaire d'étude et de finalisation du Plan d'appui intégré sur la sécurité nucléaire pour le Sénégal.
La rencontre est organisée par l'Autorité de radioprotection et de sûreté nucléaire (ARSN), en collaboration avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Elle prend fin mercredi.
Pour Mme Faye, "la mise en place d'un plan sécuritaire efficace inclut aussi une bonne prise en compte de la détection par le contrôle du rayonnement ionisant, sur les personnes, les véhicules ou autres contenants, afin de prévenir ou d'empêcher des actes criminels ou non autorisés".
Ce plan inclut également "des matières nucléaires et autres matières radioactives, ainsi que la réponse ou le actions nécessaires pour répondre aux évènements de sécurité tels que les alarmes, les menaces, etc.", a-t-elle expliqué.
Ndèye Arame Boye Faye a souligné que "tout ceci nécessite une formation adéquate et soutenue des ressources humaines".
Selon la Directrice générale de l'Autorité de radioprotection et de sûreté nucléaire (ARSN),
"ce séminaire permettrait d'aboutir à un plan intégrant les préoccupations et les besoins de chacune des parties prenantes, pour une gestion globale et concertée de la sécurité nucléaire au Sénégal".
La Directrice générale de l'ARSN a rappelé qu'il "y a deux sortes de nucléaire que sont le nucléaire de proximité et les centrales nucléaires en énergies nucléaires". Au Sénégal, a-t-elle précisé, "nous avons plus d'actions sur le nucléaire de proximité".
Le nucléaire de proximité, a-t-elle précisé, "concerne toutes les activités relatives à l'utilisation de sources de rayonnement ionisant et sources radioactives. On les trouve principalement dans le secteur de la santé et dans le milieu industriel".
En termes de sécurité, a dit Ndèye Arame Boye Faye, "il faut faire en sorte que ces sources ne puissent pas être subtilisées pour des trafics illicites, pour des actions terroristes".
"Il faut faire en sorte qu'elles soient sécurisées, pour que des personnes mal intentionnées ne puissent les avoir. C'est en ce sens donc que des plans sont élaborés au niveau des Etats", a-t-elle indiqué.
Pour Christina George, de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), "cette formation permet d'avoir un plan organisé et structuré pour atteindre la sécurité nucléaire en mettant en place un cadre global pour une approche systématique".
Selon elle, la formation permettra de développer une ébauche finale des activités à soumettre aux autorités, "car la question de la sécurité nucléaire doit être une priorité". Elle a rappelé que la menace nucléaire "est devenue une réalité ces 20 dernières années".
FD/OID/BK/DND