Une quinzaine de responsables de banques céréalières outillés



Louga, 26 sept (APS) – Une quinzaine de responsables des comités de gestion de banques céréalières de quatre épicentres soutenus par l’ONG internationale ‘’Hunger Project’’ ont bénéficié du 23 au 24 septembre dernier d’une formation pour une bonne gestion de leurs structures qui participent à la sécurité alimentaire, a constaté le correspondant de l’APS.

Les responsables des comités des épicentres de Dinguiraye, Sam Contor et Ndeureup (Diourbel) et Diokoul (Louga) ont ainsi reçu des connaissances nouvelles sur les techniques de gestion et d’organisation de ces structures installées depuis 2007 par Hunger Project.

’Nous nous sommes attelés à leur faire comprendre leurs rôles et responsabilités, les règles et principes de gestion et à s’approprier des techniques et outils nécessaires pour une gestion administrative saine et transparente d’une banque de céréales’’, a indiqué à l’APS le consultant Joseph Tine.

Les 16 apprenants (11 hommes et 5 femmes), qui étaient de niveaux d’instruction différents, ont été très réceptifs aux explications et exercices pratiques partagés sur les techniques de préparation d’une campagne d’approvisionnement, de commercialisation et d’évaluation, et la tenue de fiches d’achat, de stockage et de détermination des prix, a relevé M. Tine.

Le consultant a souhaité une application stricte et efficiente des recommandations sorties des échanges, notamment en matière de conditionnement des céréales à conserver de façon hygiénique, d façon sécurisée et à l’abri des prédateurs.

Le respect du règlement intérieur des comités de gestion et une communication assidue entre les membres doivent être de mise, a estimé le formateur qui a salué l’engagement pris par les apprenants de partager les outils avec les amis restés aux villages.

Les banques céréalières, qui sont nées pendant la sécheresse des années 70 devant le manque criard de vivres et la cherté des produits vendus par les commerçants véreux, sont une réponse aux besoins alimentaires du milieu rural en période de soudure, a indiqué M. Tine.

Les banques viennent lutter contre ces commerçants véreux et aider les producteurs à accroître leurs productions avec un appui certain de Hunger Project qui a fourni des intrants de qualité et cela permet de mettre le villageois à l’abri de toute surprise agréable ou désagréable, a estimé le formateur.

Aujourd’hui que la pluie est revenue et les rendements améliorés, le stock de vivres est en train d’être reconstitué, a indiqué M. Tine saluant la politique de Hunger Project de dérouler un système de crédit de stockage dit ‘’Warrantage’’.

Ce système, qui permet au paysan de recevoir de l’argent en échange de sa production déposée au niveau de la banque et de pouvoir rembourser après utilisation, est bénéfique pour les populations rurales à qui il aide à valoriser davantage leurs productions agricoles, a soulgné M. Tine.

L’ONG internationale Hunger Project a mis en place les banques céréalières pour combattre la pauvreté et la faim en milieu rural, a souligné M. Idrissa Ba de la coordination de Louga, ajoutant que l’option est faite pour le moment sur la production de mil.

Hunger Project donne chaque année 100 kilogrammes d’engrais et quatre kilogrammes de semences de mil à chaque producteur qui devrait, en retour, rembourser 150 kilogrammes à la banque pour aider à la reconstitution du stock et permettre à l’épicentre de réguler le marché, notamment pendant la période de soudure, a expliqué M. Ba.

PONASG

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