La région de Thiès est le prolongement physique de celle de Dakar. Sa position de carrefour par rapport au reste du Sénégal et ses activités touristiques florissantes dans le département de Mbour font que les violences faites aux enfants demeurent un fléau gagnant de plus en plus d’ampleur. Un constat fait par le service régional du développement communautaire, en relation avec l’Ong Education et développement de l’enfant (Eden) qui, dans le cadre d’une campagne nationale de lutte contre les violences faites aux enfants, ont organisé, récemment, un forum à Thiès.
Selon M. Bâ, responsable au service régional du développement communautaire, même si une enquête pointue du phénomène est devenue un impératif dans la région de Thiès pour mieux coller à la réalité, il urge de mettre à niveau les décideurs et autres partenaires stratégiques sur la question. « Parmi ces personnalités, il y a les politiques et les religieux », confie-t-il. Ce qui justifie ce panel qui a regroupé des enfants siégeant au parlement des enfants, les autorités locales, administratives et tous les démembrements de l’Etat dont le travail touche à l’enfance.
Dans son rapport introductif, le service régional du développement communautaire est largement revenu sur les causes. Parmi celles-ci, on peut citer, entre autres, les violences verbales comme les insultes, les brimades ou toutes paroles blessantes ; le défaut d’entretien (éducation, nourriture, habillement, santé). Au niveau communautaire, l’excision, le mariage forcé et la marginalisation des enfants en conflit avec la loi, le déficit d’aires de jeu, d’activités de loisirs, la pléthore des élèves dans les classes à l’école, l’insuffisance des heures de cours liée aux grèves récurrentes des enseignants forment un faisceau de violences à l’encontre des enfants.
Devant une ignorance criarde de l’écrasante majorité des adultes ou des parents de la psychologie de l’enfant, ces derniers sont écartelés entre les mécanismes d’éducation conçus dans un système d’organisation sociale traditionnelle et ceux du monde moderne. « Même si nos valeurs positives doivent être préservées dans leur quintessence, il nous faut, aussi, évoluer dans leur approche afin de les cadrer avec la réalité du monde moderne », renchérit M.Bâ.
Pour gagner ce pari, Mme Rachel Coly, adjoint administratif au gouverneur de la région de Thiès, indique qu’il faut, ensemble, agir sur le taux élevé de la déperdition scolaire qui grossit le nombre d’enfants travailleurs. Selon elle, il s’agit, de manière globale, de se battre pour améliorer les conditions de vie et d’épanouissement des enfants. « Les dispositions réglementaires indiquent qu’aucun enfant ne doit travailler avant l’âge de 15 ans », ajoute-t-elle. Un avis largement partagé par l’assistance. D’ailleurs, un participant explique que la Bible et le Coran ne renferment aucune ligne disant que l’enfant doit travailler pour nourrir ses parents, mais plutôt le contraire. « L’enfant est fragile, il doit être aidé, protégé pour grandir harmonieusement », martèle-t-il. Et cela passe par une communication large et permanente entre les parents et leurs enfants, la multiplication des centres de loisirs et d’accueil pour les enfants, le renforcement de leur éducation..
Le Soleil
Selon M. Bâ, responsable au service régional du développement communautaire, même si une enquête pointue du phénomène est devenue un impératif dans la région de Thiès pour mieux coller à la réalité, il urge de mettre à niveau les décideurs et autres partenaires stratégiques sur la question. « Parmi ces personnalités, il y a les politiques et les religieux », confie-t-il. Ce qui justifie ce panel qui a regroupé des enfants siégeant au parlement des enfants, les autorités locales, administratives et tous les démembrements de l’Etat dont le travail touche à l’enfance.
Dans son rapport introductif, le service régional du développement communautaire est largement revenu sur les causes. Parmi celles-ci, on peut citer, entre autres, les violences verbales comme les insultes, les brimades ou toutes paroles blessantes ; le défaut d’entretien (éducation, nourriture, habillement, santé). Au niveau communautaire, l’excision, le mariage forcé et la marginalisation des enfants en conflit avec la loi, le déficit d’aires de jeu, d’activités de loisirs, la pléthore des élèves dans les classes à l’école, l’insuffisance des heures de cours liée aux grèves récurrentes des enseignants forment un faisceau de violences à l’encontre des enfants.
Devant une ignorance criarde de l’écrasante majorité des adultes ou des parents de la psychologie de l’enfant, ces derniers sont écartelés entre les mécanismes d’éducation conçus dans un système d’organisation sociale traditionnelle et ceux du monde moderne. « Même si nos valeurs positives doivent être préservées dans leur quintessence, il nous faut, aussi, évoluer dans leur approche afin de les cadrer avec la réalité du monde moderne », renchérit M.Bâ.
Pour gagner ce pari, Mme Rachel Coly, adjoint administratif au gouverneur de la région de Thiès, indique qu’il faut, ensemble, agir sur le taux élevé de la déperdition scolaire qui grossit le nombre d’enfants travailleurs. Selon elle, il s’agit, de manière globale, de se battre pour améliorer les conditions de vie et d’épanouissement des enfants. « Les dispositions réglementaires indiquent qu’aucun enfant ne doit travailler avant l’âge de 15 ans », ajoute-t-elle. Un avis largement partagé par l’assistance. D’ailleurs, un participant explique que la Bible et le Coran ne renferment aucune ligne disant que l’enfant doit travailler pour nourrir ses parents, mais plutôt le contraire. « L’enfant est fragile, il doit être aidé, protégé pour grandir harmonieusement », martèle-t-il. Et cela passe par une communication large et permanente entre les parents et leurs enfants, la multiplication des centres de loisirs et d’accueil pour les enfants, le renforcement de leur éducation..
Le Soleil