Le directeur général de l’Agence nationale du conseil agricole et rural (Ancar) Chérif Salif Sy a effectué une visite de proximité de deux jours dans le monde rural, en compagnie de ses plus proches collaborateurs et de la directrice régionale de Thiès, Mme Kane.
A Darou Khoudoss, une Communauté rurale située dans la zone des Niayes du département de Tivaouane, l’Union locale des groupements de producteurs maraîchers a fini de monter son unité de transformation des légumes et des fruits produits sur place. Longtemps confrontées au pourrissement de leur production, faute d’un circuit de commercialisation rapide et rentable, surtout pendant les moments de pointe, ces femmes, par la voix de leur présidente, Aïda Cissé, souligne les pertes énormes qu’elles subissaient. Mais, depuis cinq mois, elles ont senti une nette amélioration avec le démarrage de leur unité de transformation des fruits et légumes. Aujourd’hui, toutes les spéculations en légume ou fruit, produites dans la zone des Niayes, sont transformées, mises en bouteille ou en sachet puis commercialisées.
« Grâce à l’appui conseil de l’agent de l’Ancar dans notre zone, Abdoulaye Bitèye, nous avons pu conduire à bon port ce projet, qui nous tenait beaucoup à cœur », a lance Aïda Cissé.
Selon elle, durant cette courte période, l’unité a pu effectuer des recettes brutes de 3.266.070 francs. « Après avoir défalqué toutes nos charges, nous avons fait un bénéfice de 585.003 francs Cfa », indique-t-elle. Ayant subi une formation pointue à l’Institut de technologie alimentaire et dotées d’un matériel adéquat pour faire ce genre de travail en toute sécurité, ces femmes indiquent que, compte tenu de la demande qui peut être souvent importante et pressée, elles souhaitent pouvoir disposer d’une seconde machine pour coudre les sachets. En outre, la présidente de l’Ulgpm sollicite une démultiplication de la formation de ses membres, présents partout dans la Communauté rurale, un appui conséquent dans l’approvisionnement des emballages disponibles uniquement à Dakar et la possibilité de construire leur propre local dans l’espace qui leur est déjà affecté par la Communauté rurale.
« Nous demandons aussi à l’Ancar, qui travaille dans l’intermédiation, de nous aider à trouver des partenaires afin de disposer d’un stand à la prochaine Fiara et d’avoir des opportunités de participer régulièrement aux foires de par le monde », conclut-elle.
A Keur Bara Kaïré, un village de la Communauté rurale de Notto Diobass, les femmes sont à la pointe du combat pour ce qui est de la production et de la vente des poulets de chair mais également de l’élevage des petits ruminants. Selon Mme Ndèye Diop, leur porte-parole, elles sont à leur 12è bande de poulets de chair suite à un financement modique de 250.000 francs de l’Asprodeb.
« Avec cette somme, nous avons construit notre poulailler et démarré notre activité », se souvient-t-elle. Des moments très difficiles, mais avec les conseils et l’appui de Samba Mbaye, l’agent de l’Ancar de la zone, elles ont pu surmonter ces écueils.
« Aujourd’hui, presque toutes les femmes demeurant à Keur Bara Kaïré font partie du poulailler », note Ndèye Diop. Et la présidente de leur association, Khady Kaïré, d’ajouter que l’exploitation du poulailler s’effectue par tour de rôle. Selon elle, à chaque opération, elle couple deux femmes, une expérimentée et une autre en formation sous la supervision de trois autres dames dont l’expertise en la matière est reconnue de tous. Une fois les poules commercialisées, le bénéfice est partagé en deux parts, l’une est versée pour l’entretien de l’éolienne qui fournit l’eau du village ou à la case de Santé et l’autre aux deux bénéficiaires de l’opération. « Depuis notre engagement dans ce projet, nous arrivons à gérer mieux nos foyers », précise-t-elle.
Dans le bilan d’étape de sa tournée nationale, qui l’a conduit à Thiès, la quatrième région parcourue, le directeur général de l’Ancar se dit satisfait pour l’essentiel. Outre le comportement exemplaire de ses agents salués par les populations qu’ils servent, Chérif Salif Sy se dit heureux des bons résultats dans la diffusion des nouveaux comportements positifs au sein des organisations de producteurs. Il a aussi salué la synergie constatée entre l’Ancar et ses différents partenaires dans le monde rural, à savoir le Clcop et la Drdr.
Le Soleil
A Darou Khoudoss, une Communauté rurale située dans la zone des Niayes du département de Tivaouane, l’Union locale des groupements de producteurs maraîchers a fini de monter son unité de transformation des légumes et des fruits produits sur place. Longtemps confrontées au pourrissement de leur production, faute d’un circuit de commercialisation rapide et rentable, surtout pendant les moments de pointe, ces femmes, par la voix de leur présidente, Aïda Cissé, souligne les pertes énormes qu’elles subissaient. Mais, depuis cinq mois, elles ont senti une nette amélioration avec le démarrage de leur unité de transformation des fruits et légumes. Aujourd’hui, toutes les spéculations en légume ou fruit, produites dans la zone des Niayes, sont transformées, mises en bouteille ou en sachet puis commercialisées.
« Grâce à l’appui conseil de l’agent de l’Ancar dans notre zone, Abdoulaye Bitèye, nous avons pu conduire à bon port ce projet, qui nous tenait beaucoup à cœur », a lance Aïda Cissé.
Selon elle, durant cette courte période, l’unité a pu effectuer des recettes brutes de 3.266.070 francs. « Après avoir défalqué toutes nos charges, nous avons fait un bénéfice de 585.003 francs Cfa », indique-t-elle. Ayant subi une formation pointue à l’Institut de technologie alimentaire et dotées d’un matériel adéquat pour faire ce genre de travail en toute sécurité, ces femmes indiquent que, compte tenu de la demande qui peut être souvent importante et pressée, elles souhaitent pouvoir disposer d’une seconde machine pour coudre les sachets. En outre, la présidente de l’Ulgpm sollicite une démultiplication de la formation de ses membres, présents partout dans la Communauté rurale, un appui conséquent dans l’approvisionnement des emballages disponibles uniquement à Dakar et la possibilité de construire leur propre local dans l’espace qui leur est déjà affecté par la Communauté rurale.
« Nous demandons aussi à l’Ancar, qui travaille dans l’intermédiation, de nous aider à trouver des partenaires afin de disposer d’un stand à la prochaine Fiara et d’avoir des opportunités de participer régulièrement aux foires de par le monde », conclut-elle.
A Keur Bara Kaïré, un village de la Communauté rurale de Notto Diobass, les femmes sont à la pointe du combat pour ce qui est de la production et de la vente des poulets de chair mais également de l’élevage des petits ruminants. Selon Mme Ndèye Diop, leur porte-parole, elles sont à leur 12è bande de poulets de chair suite à un financement modique de 250.000 francs de l’Asprodeb.
« Avec cette somme, nous avons construit notre poulailler et démarré notre activité », se souvient-t-elle. Des moments très difficiles, mais avec les conseils et l’appui de Samba Mbaye, l’agent de l’Ancar de la zone, elles ont pu surmonter ces écueils.
« Aujourd’hui, presque toutes les femmes demeurant à Keur Bara Kaïré font partie du poulailler », note Ndèye Diop. Et la présidente de leur association, Khady Kaïré, d’ajouter que l’exploitation du poulailler s’effectue par tour de rôle. Selon elle, à chaque opération, elle couple deux femmes, une expérimentée et une autre en formation sous la supervision de trois autres dames dont l’expertise en la matière est reconnue de tous. Une fois les poules commercialisées, le bénéfice est partagé en deux parts, l’une est versée pour l’entretien de l’éolienne qui fournit l’eau du village ou à la case de Santé et l’autre aux deux bénéficiaires de l’opération. « Depuis notre engagement dans ce projet, nous arrivons à gérer mieux nos foyers », précise-t-elle.
Dans le bilan d’étape de sa tournée nationale, qui l’a conduit à Thiès, la quatrième région parcourue, le directeur général de l’Ancar se dit satisfait pour l’essentiel. Outre le comportement exemplaire de ses agents salués par les populations qu’ils servent, Chérif Salif Sy se dit heureux des bons résultats dans la diffusion des nouveaux comportements positifs au sein des organisations de producteurs. Il a aussi salué la synergie constatée entre l’Ancar et ses différents partenaires dans le monde rural, à savoir le Clcop et la Drdr.
Le Soleil