L’équipement adéquat en matériels agricoles, la mise à leur disposition de semences maïs, sans oublier l’élargissement du programme du commerce équitable dans toutes les zones cotonnières sont autant de doléances exprimées par les producteurs de coton du département de Vélingara à l’occasion de la visite du Dg de la Sodefitex dans la zone cotonnière.
(Correspondance) - Les autorités de la Sodefitex et celles de la Fédération nationale des producteurs de coton jugent positif le bilan d’étape de cette présente campagne cotonnière. Elles l’ont dit au cours d’une émission en direct sur les radios communautaires Mbamtaaré Dowri Fm de Vélingara et Tewdu Fm de Diaobé. Dans le département de Vélingara, 11 200 ha ont été emblavés, soit un rendement attendu de 1 400 tonnes à l’hectare. Contrairement à l’année dernière où il y avait d’énormes difficultés dans le déroulement de la campagne avec une pluviométrie mal répartie dans le temps comme dans l’espace, cette année, tous les postes sont excédentaires. Ce mois d’août a été très pluvieux. Et au rythme où vont les choses, le ciel devrait être aussi généreux en septembre qui s’annonce sous de bons auspices pour les producteurs.
Selon Boun Omar Bousso, chef de région Sodefitex de Vélingara, ‘les problèmes de propreté des parcelles et celui du parasitisme étant réglés, la seule inquiétude réside dans la gestion du mois de Ramadan’. Ce que craignent producteurs et techniciens de la Sodefitex, c’est que durant cette période d’abstinence et de privations, l’herbe n’envahisse à nouveau les champs. L’enherbement va provoquer un entretien difficile des champs. Et Boun Omar Bousso annonce que sa société a ‘lancé une vaste campagne d’information et de sensibilisation dans le monde rural pour parer à cette éventualité et sauver nos cultures’.
Profitant de l’occasion de sa visite, les cotonculteurs et maïsculteurs ont posé au Dg de la Sodefitex et à ses collaborateurs des doléances qui ont pour nom l’équipement en matériels agricoles, la mise à la disposition de tous les producteurs des semences maïs, sans oublier l’élargissement du programme du commerce équitable dans toutes les zones cotonnières. Selon Boubacar Kamisokho, directeur de la production cotonnière (Dpc), ‘dans le cadre d’un partenariat avec l’Union européenne, la Sodefitex et la Fnpc ont commandé mille semoirs et mille houe-sines qui ont été mis à la disposition des paysans cette année. Cependant, le Dg Ahmed Bachir Diop a demandé que ces programmes soient condensés en une seule année. C’est ainsi que l’année prochaine, quatre mille semoirs et quatre mille houe-sines seront vendus aux paysans’.
Toutefois, les producteurs dénoncent les retards constatés dans la mise en place de l’urée. ’Autrefois, l’urée était mise en place avant les semis. Mais cette année, certains producteurs ont obtenu leurs dotations tardivement. Ce n’est pas normal’, s’est plaint un auditeur de Baty. Selon Boubacar Kamisokho, ‘en sus du fait que le fournisseur n’a pas respecté son contrat, les recensements ont connu de grands retards. Ceux qui avaient exprimé le besoin en premier ont été satisfaits. Seuls ceux qui l’ont fait tardivement, sont confrontés à ces manquements. N’empêche, nous tenterons d’y remédier l’année prochaine’.
En ce qui concerne l’élargissement du programme maïs dans toutes les Abp, les techniciens de la Sodefitex sont d’avis que pour y parvenir, il faut que les maïsculteurs remboursent d’abord les prêts contractés auprès de la Cncas avant qu’une nouvelle initiative ne soit prise pour un développement de la filière dans le département de Vélingara.
Wal Fadjri
(Correspondance) - Les autorités de la Sodefitex et celles de la Fédération nationale des producteurs de coton jugent positif le bilan d’étape de cette présente campagne cotonnière. Elles l’ont dit au cours d’une émission en direct sur les radios communautaires Mbamtaaré Dowri Fm de Vélingara et Tewdu Fm de Diaobé. Dans le département de Vélingara, 11 200 ha ont été emblavés, soit un rendement attendu de 1 400 tonnes à l’hectare. Contrairement à l’année dernière où il y avait d’énormes difficultés dans le déroulement de la campagne avec une pluviométrie mal répartie dans le temps comme dans l’espace, cette année, tous les postes sont excédentaires. Ce mois d’août a été très pluvieux. Et au rythme où vont les choses, le ciel devrait être aussi généreux en septembre qui s’annonce sous de bons auspices pour les producteurs.
Selon Boun Omar Bousso, chef de région Sodefitex de Vélingara, ‘les problèmes de propreté des parcelles et celui du parasitisme étant réglés, la seule inquiétude réside dans la gestion du mois de Ramadan’. Ce que craignent producteurs et techniciens de la Sodefitex, c’est que durant cette période d’abstinence et de privations, l’herbe n’envahisse à nouveau les champs. L’enherbement va provoquer un entretien difficile des champs. Et Boun Omar Bousso annonce que sa société a ‘lancé une vaste campagne d’information et de sensibilisation dans le monde rural pour parer à cette éventualité et sauver nos cultures’.
Profitant de l’occasion de sa visite, les cotonculteurs et maïsculteurs ont posé au Dg de la Sodefitex et à ses collaborateurs des doléances qui ont pour nom l’équipement en matériels agricoles, la mise à la disposition de tous les producteurs des semences maïs, sans oublier l’élargissement du programme du commerce équitable dans toutes les zones cotonnières. Selon Boubacar Kamisokho, directeur de la production cotonnière (Dpc), ‘dans le cadre d’un partenariat avec l’Union européenne, la Sodefitex et la Fnpc ont commandé mille semoirs et mille houe-sines qui ont été mis à la disposition des paysans cette année. Cependant, le Dg Ahmed Bachir Diop a demandé que ces programmes soient condensés en une seule année. C’est ainsi que l’année prochaine, quatre mille semoirs et quatre mille houe-sines seront vendus aux paysans’.
Toutefois, les producteurs dénoncent les retards constatés dans la mise en place de l’urée. ’Autrefois, l’urée était mise en place avant les semis. Mais cette année, certains producteurs ont obtenu leurs dotations tardivement. Ce n’est pas normal’, s’est plaint un auditeur de Baty. Selon Boubacar Kamisokho, ‘en sus du fait que le fournisseur n’a pas respecté son contrat, les recensements ont connu de grands retards. Ceux qui avaient exprimé le besoin en premier ont été satisfaits. Seuls ceux qui l’ont fait tardivement, sont confrontés à ces manquements. N’empêche, nous tenterons d’y remédier l’année prochaine’.
En ce qui concerne l’élargissement du programme maïs dans toutes les Abp, les techniciens de la Sodefitex sont d’avis que pour y parvenir, il faut que les maïsculteurs remboursent d’abord les prêts contractés auprès de la Cncas avant qu’une nouvelle initiative ne soit prise pour un développement de la filière dans le département de Vélingara.
Wal Fadjri