L’Etat du Sénégal, à travers l’Agence autonome des travaux routiers (Aatr) est en train d’accélérer le processus de la réhabilitation du pont Emile Badiane. A en croire le chef de l’antenne Sud de l’Aatr, il sera procédé, cette semaine, à l’ouverture des offres pour retenir l’entreprise qui aura en charge l’exécution des travaux.
Selon, M. Koult Ndiaye, chef de l’antenne sud de l’Aatr, la situation actuelle du pont Emile Badiane demeure une des principales préoccupations des pouvoirs publics au niveau de la région méridionale du pays. En effet, prévue depuis bientôt un an, la réhabilitation du pont qui enjambe le fleuve Casamance à l’entrée de la capitale du Sud pourrait bientôt démarrer. Le retard qu’a accusé le démarrage des travaux de réhabilitation du pont à Ziguinchor est dû, selon M. Ndiaye, au fait que les premiers dossiers adressés à l’Etat ont été jugés insatisfaisants par les techniciens qui avaient décidé de lancer une pré-qualification à cause de la particularité des travaux. « L’Etat du Sénégal est très conscient de la situation de l’ouvrage et bénéficie pour cela d’un accompagnement de la Banque africaine de développement », a souligné M. Ndiaye. Pour cause, il a été décidé, à travers un arrêté préfectoral datant de plus d’un an, l’interdiction d’une traversée croisée de deux gros-porteurs sur l’ouvrage. Les usagers du pont ont fini de constater l’application pour des raisons de sécurité de cette mesure sous l’œil des éléments de la gendarmerie à longueur de journée.
En termes techniques, la situation actuelle du pont fait état de deux pieds en dégradation inquiétante. Une situation qui a été aggravée ces dernières années par les conditions hydriques marquées par la salinisation des eaux du fleuve Casamance, contrairement au moment de construction de l’ouvrage. Le régional de l’Aatr a également profité de l’occasion pour rassurer les populations du Sud sur l’évolution de certains projets routiers en Casamance. En effet, si pour la boucle du « Blouf » le chantier n’attend que la fin de l’hivernage pour poursuivre son cours normal avec la mise en place de la couche de base et du revêtement, en ce qui concerne l’axe marécageux de Tobor et la nationale 6, communément appelée « route du Sud », l’Etat a déjà bouclé les études. Il en est de même pour la régionale Ziguinchor-Oussouye-Cap-Cabrousse où l’Etat est en train d’attendre la fin de la garantie des travaux en bicouche pour engager sa reconversion en enrobée dense conformément à la volonté du président de la République.
Le Soleil
Selon, M. Koult Ndiaye, chef de l’antenne sud de l’Aatr, la situation actuelle du pont Emile Badiane demeure une des principales préoccupations des pouvoirs publics au niveau de la région méridionale du pays. En effet, prévue depuis bientôt un an, la réhabilitation du pont qui enjambe le fleuve Casamance à l’entrée de la capitale du Sud pourrait bientôt démarrer. Le retard qu’a accusé le démarrage des travaux de réhabilitation du pont à Ziguinchor est dû, selon M. Ndiaye, au fait que les premiers dossiers adressés à l’Etat ont été jugés insatisfaisants par les techniciens qui avaient décidé de lancer une pré-qualification à cause de la particularité des travaux. « L’Etat du Sénégal est très conscient de la situation de l’ouvrage et bénéficie pour cela d’un accompagnement de la Banque africaine de développement », a souligné M. Ndiaye. Pour cause, il a été décidé, à travers un arrêté préfectoral datant de plus d’un an, l’interdiction d’une traversée croisée de deux gros-porteurs sur l’ouvrage. Les usagers du pont ont fini de constater l’application pour des raisons de sécurité de cette mesure sous l’œil des éléments de la gendarmerie à longueur de journée.
En termes techniques, la situation actuelle du pont fait état de deux pieds en dégradation inquiétante. Une situation qui a été aggravée ces dernières années par les conditions hydriques marquées par la salinisation des eaux du fleuve Casamance, contrairement au moment de construction de l’ouvrage. Le régional de l’Aatr a également profité de l’occasion pour rassurer les populations du Sud sur l’évolution de certains projets routiers en Casamance. En effet, si pour la boucle du « Blouf » le chantier n’attend que la fin de l’hivernage pour poursuivre son cours normal avec la mise en place de la couche de base et du revêtement, en ce qui concerne l’axe marécageux de Tobor et la nationale 6, communément appelée « route du Sud », l’Etat a déjà bouclé les études. Il en est de même pour la régionale Ziguinchor-Oussouye-Cap-Cabrousse où l’Etat est en train d’attendre la fin de la garantie des travaux en bicouche pour engager sa reconversion en enrobée dense conformément à la volonté du président de la République.
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