Le processus de pacification de la Casamance, sa reconstruction tous azimuts ainsi que les multiples actions et activités menées en vue de la prospérité de la partie sud du Sénégal, ont abordé depuis l’avènement de Me Abdoulaye Wade, en 2000, un tournant décisif. Tout s’y passe comme prévu par les partenaires de notre pays, parmi lesquels les Etats-Unis d’Amérique. Lesquels, en tant que partenaires stratégiques dans le dispositif de promotion de la paix en Casamance, ont fini d’injecter, depuis 2000, la bagatelle de 15 millions de Dollars Us.
Le pays de Georges W. Bush n’a pas hésité à soutenir et accompagner son partenaire du Sénégal, sous la direction de Me Abdoulaye Wade, dans sa politique de pacification et de reconstruction de la région méridionale du pays. Cette collaboration aura été multisectorielle, touchant précisément la résolution des conflits, le déminage humanitaire, la reconstruction communautaire, la santé et même la société civile. Cette collaboration a été entretenue, d’une part par l’Etat du Sénégal, et de l’autre, grâce aux différents programmes gérés par le Département d’Etat américain, le Département de la Défense et l’Agence pour le développement international (Usaid).
Un réseau de radios communautaires pour résoudre les conflits
Ainsi, pour ce qui concerne la résolution des conflits, cette dernière a soutenu les efforts de l’Etat du Sénégal, dans le sens de la création de meilleures conditions pour une paix durable en Casamance. Pour ce faire, selon un document publié jeudi à Ziguinchor, par l’Ambassade des Etats-Unis, plusieurs sessions de formation ont été financées au profit de « tous les acteurs-clés ». Dans le même ordre d’activités, en juillet 2006, le Département d’Etat américain a rendu possible le déroulement, par une Ong en exercice en Casamance, d’un projet dans le sens de la résolution des conflits. Ce projet, estimé à pas moins de 20.000 Dollars Us, concerne la création d’un réseau de radios communautaires émettant dans les langues parlées en Casamance. Ceci, dans le but de mieux mettre en valeur la participation citoyenne tout en renforçant l’harmonie sociopolitique dans la partie sud du pays.
Une politique de réduction des accidents par mines
La politique de réduction des accidents par mines a occupé une place de choix dans la collaboration entre notre pays et les Etats-Unis. Cette première puissance économique de la planète, a en effet eu le souci d’alléger les « effets sociaux dévastateurs des mines terrestres » en Casamance, où selon les derniers rapports du Centre nationale anti-mines sis à Ziguinchor, il y a eu plus de 730 victimes de ces engins de la mort depuis le début des années 90. Face à cet état de fait, le Gouvernement du Sénégal et son partenaire des Etats-Unis, sont vite passés à l’action. Résultat, côté américain, le Département de la défense a apporté, selon le même document publié Jeudi, rien qu’en 2006, « une contribution de 92000 Dollars aux programmes de sensibilisations aux risques des mines ». En mettant la main à la poche, les américains ont voulu placer cette œuvre dans le cadre de leur « Programme d’action humanitaire anti-mines ». Un programme dont une bonne partie a consisté depuis 2000, à sensibiliser plus de 38000 personnes en Casamance. Les victimes directes et indirectes des engins de la mort, n’ont pas été oubliées, puisqu’elles ont bénéficié, dans le cadre des relations Sénégalo - américaines, d’un soutien économique et médical.
Implication des enseignants et des apprenants dans la gestion de la paix
L’implication des Etats-Unis dans l’éducation des jeunes pour la plupart nés en pleine crise casamançaise, sera également un maillon essentiel dans la coopération entre notre pays et celui-ci. Car, en juillet 2006, soit en pleine gestion de l’après conflit, un programme de 18 mois a été lancé au profit d’au moins 40 établissements des zones dites à risque. A l’épicentre de ce programme, se trouve le renforcement des capacités des enseignants et des apprenants dans le cadre de l’élaboration d’une culture de paix. Ce programme s’est assigné, d’autre part, comme mission, de former des enseignants et des étudiants « à l’utilisation du dialogue ouvert et d’autres instruments pour éviter (et prévenir) les conflits violents ». Des activités allant dans le sens de réconcilier les populations, auront été retenues dans le sillage de l’exécution dudit programme. Côté infrastructurel, le programme dénommé « Self Help » du Département d’Etat américain a fini de construire, pour ne citer que cela, une salle de classe à Kagnobon, dans le département de Bignona; idem pour le Bureau de la Coopération militaire (Odc) de l’Ambassade des Etats-Unis à Dakar, qui passera prochainement à la rénovation d’un établissement scolaire à Sindian, localité très éprouvée par les 22 ans de crise sociale en Casamance.
La main des Etats-Unis dans la reconstruction proprement dite
La création par Me Abdoulaye Wade d’une Agence nationale ayant pour mission la restauration du tissu économique et social de la Casamance naturelle aura répondu aux attentes des Etats-Unis concernant la reconstruction communautaire et le développement économique de cette partie du pays. Lesquelles n’ont pas attendu la signature du protocole d’accords de paix, intervenue en Décembre 2004, entre le Gouvernement du Sénégal et le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc), pour s’engager dans cette voix. Car, dès 2000, les programmes de l’Usaid en Casamance, ont réhabilité, selon ledit document: « plus de 1500 maisons et 140 centres éducatifs; ils ont créé plus de 6530 emplois à temps partiel ou à temps complet ». Dans le même sillage, pas moins de 5100 femmes ont eu à bénéficier de prêts dont le principal bailleur de fonds a été ce partenaire stratégique de notre pays. A côté de ces réalisations, les programmes de l’Usaid ont également contribué à la « création de plus de 200 puits et de 15 usines de transformation de noix de cajou »
La Santé, un poids lourd dans la coopération Sénégal-USA
Comme le déminage humanitaire et la reconstruction communautaire en Casamance, la santé a joui d’une attention particulière des autorités américaines en étroite collaboration avec leurs homologues sénégalaises. Car, rien qu’en 2006, le programme de prévention du VIH/Sida des forces armées Sénégalaises, en Casamance, a bénéficié de pas moins de 98300 Dollars Us. Cette somme colossale a été octroyée à son homologue sénégalais, par le Bureau de la Coopération militaire de Etats-Unis (Odc). Selon le document cité plus haut, une bonne partie de ce soutien financier a été destinée « à la rénovation des bâtiments, l’achat d’un véhicule et de matériel électronique pour les laboratoires de dépistage » des régions de Ziguinchor et de Kolda. Cette action entre inéluctablement dans le cadre de la politique du pays de Georges W. Bush consistant à compléter celle du programme national de lutte contre le Sida, décentralisé vers les corps militaires et paramilitaires. Rappelons qu’en 2006, l’Odc a également fait don d’une ambulance à la communauté rurale de Sindian. Et puis, l’Usaid a fortement participé à la lutte contre des pathologies comme le paludisme et la tuberculose, sans compter ses appuis à la création d’organismes mutualistes de santé, mais aussi à la réhabilitation de plus de 40 structures de santé. D’autre part, le volet phytosanitaire n’a pas été laissé en rade, puisque « le service de l’Inspection sanitaire des animaux et des végétaux (Aphis) du Département américain de l’agriculture et le Programme pour la croissance économique de l’Usaid travaillent avec leurs homologues sénégalais afin de remédier (définitivement) au problème de la mouche des fruits » dans la région naturelle de Casamance. Revenant sur toutes ces faveurs obtenues par les nos concitoyens dans la région méridionale, le document suscité a fait état de ce qui suit: « A elle seule, l’Usaid a fourni plus de 15 millions de Dollars dans son programme de soutien à la Casamance depuis 2000 ».
Il est midi
Un réseau de radios communautaires pour résoudre les conflits
Ainsi, pour ce qui concerne la résolution des conflits, cette dernière a soutenu les efforts de l’Etat du Sénégal, dans le sens de la création de meilleures conditions pour une paix durable en Casamance. Pour ce faire, selon un document publié jeudi à Ziguinchor, par l’Ambassade des Etats-Unis, plusieurs sessions de formation ont été financées au profit de « tous les acteurs-clés ». Dans le même ordre d’activités, en juillet 2006, le Département d’Etat américain a rendu possible le déroulement, par une Ong en exercice en Casamance, d’un projet dans le sens de la résolution des conflits. Ce projet, estimé à pas moins de 20.000 Dollars Us, concerne la création d’un réseau de radios communautaires émettant dans les langues parlées en Casamance. Ceci, dans le but de mieux mettre en valeur la participation citoyenne tout en renforçant l’harmonie sociopolitique dans la partie sud du pays.
Une politique de réduction des accidents par mines
La politique de réduction des accidents par mines a occupé une place de choix dans la collaboration entre notre pays et les Etats-Unis. Cette première puissance économique de la planète, a en effet eu le souci d’alléger les « effets sociaux dévastateurs des mines terrestres » en Casamance, où selon les derniers rapports du Centre nationale anti-mines sis à Ziguinchor, il y a eu plus de 730 victimes de ces engins de la mort depuis le début des années 90. Face à cet état de fait, le Gouvernement du Sénégal et son partenaire des Etats-Unis, sont vite passés à l’action. Résultat, côté américain, le Département de la défense a apporté, selon le même document publié Jeudi, rien qu’en 2006, « une contribution de 92000 Dollars aux programmes de sensibilisations aux risques des mines ». En mettant la main à la poche, les américains ont voulu placer cette œuvre dans le cadre de leur « Programme d’action humanitaire anti-mines ». Un programme dont une bonne partie a consisté depuis 2000, à sensibiliser plus de 38000 personnes en Casamance. Les victimes directes et indirectes des engins de la mort, n’ont pas été oubliées, puisqu’elles ont bénéficié, dans le cadre des relations Sénégalo - américaines, d’un soutien économique et médical.
Implication des enseignants et des apprenants dans la gestion de la paix
L’implication des Etats-Unis dans l’éducation des jeunes pour la plupart nés en pleine crise casamançaise, sera également un maillon essentiel dans la coopération entre notre pays et celui-ci. Car, en juillet 2006, soit en pleine gestion de l’après conflit, un programme de 18 mois a été lancé au profit d’au moins 40 établissements des zones dites à risque. A l’épicentre de ce programme, se trouve le renforcement des capacités des enseignants et des apprenants dans le cadre de l’élaboration d’une culture de paix. Ce programme s’est assigné, d’autre part, comme mission, de former des enseignants et des étudiants « à l’utilisation du dialogue ouvert et d’autres instruments pour éviter (et prévenir) les conflits violents ». Des activités allant dans le sens de réconcilier les populations, auront été retenues dans le sillage de l’exécution dudit programme. Côté infrastructurel, le programme dénommé « Self Help » du Département d’Etat américain a fini de construire, pour ne citer que cela, une salle de classe à Kagnobon, dans le département de Bignona; idem pour le Bureau de la Coopération militaire (Odc) de l’Ambassade des Etats-Unis à Dakar, qui passera prochainement à la rénovation d’un établissement scolaire à Sindian, localité très éprouvée par les 22 ans de crise sociale en Casamance.
La main des Etats-Unis dans la reconstruction proprement dite
La création par Me Abdoulaye Wade d’une Agence nationale ayant pour mission la restauration du tissu économique et social de la Casamance naturelle aura répondu aux attentes des Etats-Unis concernant la reconstruction communautaire et le développement économique de cette partie du pays. Lesquelles n’ont pas attendu la signature du protocole d’accords de paix, intervenue en Décembre 2004, entre le Gouvernement du Sénégal et le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc), pour s’engager dans cette voix. Car, dès 2000, les programmes de l’Usaid en Casamance, ont réhabilité, selon ledit document: « plus de 1500 maisons et 140 centres éducatifs; ils ont créé plus de 6530 emplois à temps partiel ou à temps complet ». Dans le même sillage, pas moins de 5100 femmes ont eu à bénéficier de prêts dont le principal bailleur de fonds a été ce partenaire stratégique de notre pays. A côté de ces réalisations, les programmes de l’Usaid ont également contribué à la « création de plus de 200 puits et de 15 usines de transformation de noix de cajou »
La Santé, un poids lourd dans la coopération Sénégal-USA
Comme le déminage humanitaire et la reconstruction communautaire en Casamance, la santé a joui d’une attention particulière des autorités américaines en étroite collaboration avec leurs homologues sénégalaises. Car, rien qu’en 2006, le programme de prévention du VIH/Sida des forces armées Sénégalaises, en Casamance, a bénéficié de pas moins de 98300 Dollars Us. Cette somme colossale a été octroyée à son homologue sénégalais, par le Bureau de la Coopération militaire de Etats-Unis (Odc). Selon le document cité plus haut, une bonne partie de ce soutien financier a été destinée « à la rénovation des bâtiments, l’achat d’un véhicule et de matériel électronique pour les laboratoires de dépistage » des régions de Ziguinchor et de Kolda. Cette action entre inéluctablement dans le cadre de la politique du pays de Georges W. Bush consistant à compléter celle du programme national de lutte contre le Sida, décentralisé vers les corps militaires et paramilitaires. Rappelons qu’en 2006, l’Odc a également fait don d’une ambulance à la communauté rurale de Sindian. Et puis, l’Usaid a fortement participé à la lutte contre des pathologies comme le paludisme et la tuberculose, sans compter ses appuis à la création d’organismes mutualistes de santé, mais aussi à la réhabilitation de plus de 40 structures de santé. D’autre part, le volet phytosanitaire n’a pas été laissé en rade, puisque « le service de l’Inspection sanitaire des animaux et des végétaux (Aphis) du Département américain de l’agriculture et le Programme pour la croissance économique de l’Usaid travaillent avec leurs homologues sénégalais afin de remédier (définitivement) au problème de la mouche des fruits » dans la région naturelle de Casamance. Revenant sur toutes ces faveurs obtenues par les nos concitoyens dans la région méridionale, le document suscité a fait état de ce qui suit: « A elle seule, l’Usaid a fourni plus de 15 millions de Dollars dans son programme de soutien à la Casamance depuis 2000 ».
Il est midi