Pour résoudre le problème de l’accès au crédit, le Ministère de l’Elevage a lancé le Fonds de stabulation (Fonstab). Ce programme qui concerne l’ensemble du territoire devra permettre aux éleveurs d’avoir accès au crédit à des taux très avantageux, compris entre 3 % et 5,5 %, a assuré Oumou Khaïry Guèye Seck.
En marge de la journée de l’élevage organisée vendredi à la Fiara, Oumou Khaïry Guèye Seck, ministre de l’Elevage, a annoncé la création d’un Fonds de stabulation (Fonstab). Son objectif est de faciliter aux éleveurs l’accès au crédit. Avec l’appui de partenaires tels que l’Union européenne, la Banque africaine de développement (Bad) et un financement du gouvernement du Sénégal, le Fonstab devra disposer d’un fonds de dotation et de bonification de plus de 2 milliards de Fcfa avant la fin de l’année, a dit le ministre. « Les banques refusaient systématiquement de prêter de l’argent aux éleveurs, sous différents prétextes. C’était notre principal problème », justifie-t-elle. Avec ce fonds, les éleveurs porteurs de projets pourront emprunter de l’argent auprès des banques partenaires à des taux compris entre 3 % et 5,5 %. « Ce sont les plus bas taux sur le marché bancaire », se félicite le ministre de l’Elevage. « L’autre particularité de ce programme, souligne le Dr Ousmane Ndiaye, administrateur du Fonstab, c’est qu’il concerne l’ensemble du territoire, contrairement aux programmes antérieurs, bien ciblés ». Il assure que les activités ont démarré.
Cette journée de l’élevage a été également l’occasion pour des responsables du ministère de revenir sur le volet élevage de la Goana. Dans cette ambition de réaliser l’autosuffisance en lait et viande, la 1ère phase qui est celle du programme national d’insémination artificielle est à mi-parcours, avec un bilan plutôt satisfaisant. Sur l’objectif annuel de 50.000 vaches inséminées, 52.000 ont été mobilisées ; et sur les 32.000 retenues, 26.000 ont été inséminées. Le taux de réussite est de l’ordre de 50 %. Sur les 2 milliards 200 millions FCfa initialement prévus, 1,5 milliard ont été effectivement dégagés. « L’information et la sensibilisation des éleveurs a plutôt porté », se félicite le Dr Lamine Guèye, responsable du volet Goana élevage. Toutefois, des retards ont été notés dans quelques localités, notamment dans la région de Tambacounda. « Nous avons attendu vainement les inséminateurs. Passé le délai qu’ils nous avaient donné, nous avons libéré nos vaches », explique Dieynaba Sidibé, représentante des éleveurs de la région. Le programme d’insémination, pour cette année, a été arrêté le 15 avril, « parce que la période de chaleur n’est pas propice », dit-on. Parallèlement, deux unités de transformation laitières d’une capacité de 300 litres ont été lancées à Kaolack et à Dahra.
Seydou KA
Le Soleil
En marge de la journée de l’élevage organisée vendredi à la Fiara, Oumou Khaïry Guèye Seck, ministre de l’Elevage, a annoncé la création d’un Fonds de stabulation (Fonstab). Son objectif est de faciliter aux éleveurs l’accès au crédit. Avec l’appui de partenaires tels que l’Union européenne, la Banque africaine de développement (Bad) et un financement du gouvernement du Sénégal, le Fonstab devra disposer d’un fonds de dotation et de bonification de plus de 2 milliards de Fcfa avant la fin de l’année, a dit le ministre. « Les banques refusaient systématiquement de prêter de l’argent aux éleveurs, sous différents prétextes. C’était notre principal problème », justifie-t-elle. Avec ce fonds, les éleveurs porteurs de projets pourront emprunter de l’argent auprès des banques partenaires à des taux compris entre 3 % et 5,5 %. « Ce sont les plus bas taux sur le marché bancaire », se félicite le ministre de l’Elevage. « L’autre particularité de ce programme, souligne le Dr Ousmane Ndiaye, administrateur du Fonstab, c’est qu’il concerne l’ensemble du territoire, contrairement aux programmes antérieurs, bien ciblés ». Il assure que les activités ont démarré.
Cette journée de l’élevage a été également l’occasion pour des responsables du ministère de revenir sur le volet élevage de la Goana. Dans cette ambition de réaliser l’autosuffisance en lait et viande, la 1ère phase qui est celle du programme national d’insémination artificielle est à mi-parcours, avec un bilan plutôt satisfaisant. Sur l’objectif annuel de 50.000 vaches inséminées, 52.000 ont été mobilisées ; et sur les 32.000 retenues, 26.000 ont été inséminées. Le taux de réussite est de l’ordre de 50 %. Sur les 2 milliards 200 millions FCfa initialement prévus, 1,5 milliard ont été effectivement dégagés. « L’information et la sensibilisation des éleveurs a plutôt porté », se félicite le Dr Lamine Guèye, responsable du volet Goana élevage. Toutefois, des retards ont été notés dans quelques localités, notamment dans la région de Tambacounda. « Nous avons attendu vainement les inséminateurs. Passé le délai qu’ils nous avaient donné, nous avons libéré nos vaches », explique Dieynaba Sidibé, représentante des éleveurs de la région. Le programme d’insémination, pour cette année, a été arrêté le 15 avril, « parce que la période de chaleur n’est pas propice », dit-on. Parallèlement, deux unités de transformation laitières d’une capacité de 300 litres ont été lancées à Kaolack et à Dahra.
Seydou KA
Le Soleil