Saly-Portudal (Mbour), 19 jan (APS) - La ministre de l'Elevage et des Productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye, a relevé des contraintes liées à la vaccination correcte du cheptel, samedi à Saly-Portudal, lors du lancement des travaux de l'atelier-bilan de la campagne nationale de vaccination du cheptel.
Mme Fall a indiqué que la répartition de la péripneumonie contagieuse bovine en 212 et en 213, après 35 années d’absence et la réémergence des foyers de fièvre de la vallée du Rift, de fièvre aphteuse et de dermatose nodulaire contagieuse bovine montraient qu’il y a encore beaucoup d’efforts à déployer pour la protection sanitaire du cheptel sénégalais.
‘’La vaccination du cheptel et un meilleur rapportage des maladies animales en vue d’une bonne prise de décisions techniques et politiques s’imposent à nous si nous voulons faire contribuer le secteur de l’élevage à la sécurité sanitaire et alimentaire des populations’’, a-t-elle indiqué.
Selon elle, les petits ruminants et les volailles, en raison de leur court cycle de production et de leur prolificité, offrent de réelles possibilités de réponses à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté, si les contraintes sanitaires sont levées.
En outre, ‘’vous conviendrez avec moi que les métis produits dans le cadre du programme d’amélioration génétique visant, notamment, à baisser la facture laitière du pays doivent, pour vivre et donner les productions escomptées, évoluer dans un environnement assaini’’, a dit la ministre de l'Elevage.
S’agissant de la santé publique, elle a signalé que deux cas humains de fièvre de la vallée du Rift ont été diagnostiqués pour la première fois cette année au Sénégal, tandis que la rage est endémique et en nette recrudescence. La lutte contre les zoonoses fait partie des préoccupations de son département, a-t-elle précisé.
A terme, pour mettre le cheptel à l’abri des maladies qui le menacent, Aminata Mbengue Ndiaye estime que l’adoption d’une nouvelle stratégie d’intervention est devenue ‘’une impérieuse nécessité’’ et doit reposer sur trois piliers.
Le premier est d’assurer une couverture optimale du territoire national en ressources humaines bien formées, correctement équipées en matériel technique d’intervention et de froid et suffisamment mobiles, le second est la réhabilitation et la construction de parcs à vaccination et, enfin, le troisième qui porte sur la production et le stockage de vaccins pour les besoins du pays.
Elle a fait remarquer que son département a obtenu, dans le cadre du recrutement dans la Fonction publique, en 213, 18 docteurs vétérinaires, un ingénieurs des travaux d’élevage et cinq agents techniques d’élevage en renforcement du personnel déjà existant.
Aussi, 157 postes vétérinaires sont dotés de motocyclettes, 45 services départementaux de l’élevage et 14 services régionaux de l’élevage de véhicules tout terrain, afin de permettre aux agents du ministère d’être opérationnels et d’assurer un encadrement de proximité aux éleveurs.
Par ailleurs, ‘’chaque année, le budget du programme de renforcement de la protection zoosanitaire prévoit l’acquisition de matériel de froid, de matériel d’intervention et un appui en carburant pour accompagner la campagne nationale de vaccination du cheptel. A ce titre, une soixantaine de congélateurs et de réfrigérateurs ont déjà été affectés aux services de terrain ces deux dernières années’’, a expliqué Mme Ndiaye.
D’après elle, le projet de réhabilitation et de construction de parcs à vaccination d’un montant de plus de quatre milliards de francs CFA a été élaboré et soumis aux partenaires techniques et financiers.
Ce projet vise à construire 168 parcs à vaccination, en tenant compte des besoins et des spécificités de chaque région, à réhabiliter 199 parcs à vaccination vétustes, à délocaliser les parcs à vaccination menacées par les habitations, à accompagner les éleveurs dans la gestion des parcs à vaccination à travers la redynamisation ou la mise en place de comités de gestion à la base.
ADE
Mme Fall a indiqué que la répartition de la péripneumonie contagieuse bovine en 212 et en 213, après 35 années d’absence et la réémergence des foyers de fièvre de la vallée du Rift, de fièvre aphteuse et de dermatose nodulaire contagieuse bovine montraient qu’il y a encore beaucoup d’efforts à déployer pour la protection sanitaire du cheptel sénégalais.
‘’La vaccination du cheptel et un meilleur rapportage des maladies animales en vue d’une bonne prise de décisions techniques et politiques s’imposent à nous si nous voulons faire contribuer le secteur de l’élevage à la sécurité sanitaire et alimentaire des populations’’, a-t-elle indiqué.
Selon elle, les petits ruminants et les volailles, en raison de leur court cycle de production et de leur prolificité, offrent de réelles possibilités de réponses à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté, si les contraintes sanitaires sont levées.
En outre, ‘’vous conviendrez avec moi que les métis produits dans le cadre du programme d’amélioration génétique visant, notamment, à baisser la facture laitière du pays doivent, pour vivre et donner les productions escomptées, évoluer dans un environnement assaini’’, a dit la ministre de l'Elevage.
S’agissant de la santé publique, elle a signalé que deux cas humains de fièvre de la vallée du Rift ont été diagnostiqués pour la première fois cette année au Sénégal, tandis que la rage est endémique et en nette recrudescence. La lutte contre les zoonoses fait partie des préoccupations de son département, a-t-elle précisé.
A terme, pour mettre le cheptel à l’abri des maladies qui le menacent, Aminata Mbengue Ndiaye estime que l’adoption d’une nouvelle stratégie d’intervention est devenue ‘’une impérieuse nécessité’’ et doit reposer sur trois piliers.
Le premier est d’assurer une couverture optimale du territoire national en ressources humaines bien formées, correctement équipées en matériel technique d’intervention et de froid et suffisamment mobiles, le second est la réhabilitation et la construction de parcs à vaccination et, enfin, le troisième qui porte sur la production et le stockage de vaccins pour les besoins du pays.
Elle a fait remarquer que son département a obtenu, dans le cadre du recrutement dans la Fonction publique, en 213, 18 docteurs vétérinaires, un ingénieurs des travaux d’élevage et cinq agents techniques d’élevage en renforcement du personnel déjà existant.
Aussi, 157 postes vétérinaires sont dotés de motocyclettes, 45 services départementaux de l’élevage et 14 services régionaux de l’élevage de véhicules tout terrain, afin de permettre aux agents du ministère d’être opérationnels et d’assurer un encadrement de proximité aux éleveurs.
Par ailleurs, ‘’chaque année, le budget du programme de renforcement de la protection zoosanitaire prévoit l’acquisition de matériel de froid, de matériel d’intervention et un appui en carburant pour accompagner la campagne nationale de vaccination du cheptel. A ce titre, une soixantaine de congélateurs et de réfrigérateurs ont déjà été affectés aux services de terrain ces deux dernières années’’, a expliqué Mme Ndiaye.
D’après elle, le projet de réhabilitation et de construction de parcs à vaccination d’un montant de plus de quatre milliards de francs CFA a été élaboré et soumis aux partenaires techniques et financiers.
Ce projet vise à construire 168 parcs à vaccination, en tenant compte des besoins et des spécificités de chaque région, à réhabiliter 199 parcs à vaccination vétustes, à délocaliser les parcs à vaccination menacées par les habitations, à accompagner les éleveurs dans la gestion des parcs à vaccination à travers la redynamisation ou la mise en place de comités de gestion à la base.
ADE