Dakar, 16 août (APS) – L’Etat est en train de travailler à la mise en place d’un programme structurant pour bouster l'élevage de moutons en vue de parvenir à une limitation des importations, a confié lundi la ministre de l’Elevage, Aminata Mbengue Ndiaye, relevant que les estimations pour la Tabaski 2013 tournent autour de 720 000 [têtes] dont 400 000 provenant de pays limitrophes’’.
"Nous sommes en train de préparer la mise en œuvre d’un programme structurant pour arriver à l’autosuffisance en moutons. L’objectif est d’avoir des quantités importantes qui nous permettront de limiter les importations de moutons. Nous y travaillons depuis plusieurs semaines’’, a notamment dit Mme Ndiaye, au terme d’une réunion interministérielle consacrée aux préparatifs de la prochaine fête de Tabaski.
Présidée par le Premier ministre Abdoul Mbaye, cette réunion a réuni plusieurs associations d’éleveurs, des structures financières, des responsables d’associations consuméristes, entre autres acteurs.
Ce nouveau programme qui semble emporter l’adhésion des éleveurs et des partenaires techniques et financiers vise à terme à limiter les importations de moutons. "Nous espérons aussitôt après la Tabaski nous réunir pour pouvoir finaliser tous ces documents autour du projet (…) c’est en ce moment que nous pourrions nous adresser à nos partenaires pour trouver les financements nécessaires’’, a expliqué la ministre de l’Elevage.
Soulignant que la Tabaski requiert une bonne organisation et une planification pour être dans les délais, Aminata Mbengue Ndiaye a surtout mis l’accent sur l’approvisionnement des moutons à partir des régions de l’intérieur.
"Nous avons surtout discuté de l’approvisionnement en moutons à partir des régions de production comme Kolda, Tambacounda, Matam et surtout au niveau de la zone sylvopastorale’’, a-t-elle insisté.
"Chaque année aussi nous faisons appel au Mali et à la Mauritanie pour satisfaire notre demande qui est très forte. Nous avons pratiquement les mêmes estimations que l’année dernière, à peu près 720 000 moutons dont plus de 400 000 nous viennent des pays limitrophes’’, a encore dit la ministre.
La question du transport et du convoyage du bétail a été au centre des discussions. "Le problème du transport s’avère très prohibitif, surtout quand il reste une semaine avant la Tabaski. Cela pose problème avec des prix de transport qui varient entre 200 000 et 700 000 (…) cela crée des tensions au niveau des zones de production’’, a fait remarquer Mme Ndiaye, par ailleurs maire de la ville de Louga (nord).
"Nous avons mis en place un comité de suivi avec les ministères du Transport, du Commerce, de l’Intérieur et de l’Elevage pour discuter des modalités et créer une structuration des prix pour rendre moins cher le coût du transport lors du convoyage des moutons à partir des zones comme Matam et Kidira vers Dakar’’, a-t-elle assuré.
Evoquant le prix du mouton pour la prochaine Tabaski, la ministre de l’Elevage a annoncé que des dispositions sont déjà prises pour sensibiliser les éleveurs quant à un bon approvisionnement du marché. "Nous prendrons toues les dispositions avec notamment l’envoi de missions dans toutes les régions pour davantage sensibiliser les éleveurs pour qu’ils fassent venir les moutons au niveau des capitales régionales’’.
Du côté des éleveurs, la confiance reste de mise malgré des inquiétudes liées à plusieurs aspects. "L’aliment de bétail ne pose plus problème avec l’hivernage et les herbes qui poussent un peu partout. Les problèmes véritablement se résument au niveau du contrôle, du transport, de la sécurité et du vol de bétail’’, a résumé Ismaël Sow, président du Conseil national des maisons des éleveurs du Sénégal.
"Pour le moment, nous avons confiance. Nous ne voulons pas trop nous aventurer mais on peut dire qu’il y aura suffisamment de moutons pour la prochaine édition de Tabaski’’, a-t-il assuré.
MTN/ASG
"Nous sommes en train de préparer la mise en œuvre d’un programme structurant pour arriver à l’autosuffisance en moutons. L’objectif est d’avoir des quantités importantes qui nous permettront de limiter les importations de moutons. Nous y travaillons depuis plusieurs semaines’’, a notamment dit Mme Ndiaye, au terme d’une réunion interministérielle consacrée aux préparatifs de la prochaine fête de Tabaski.
Présidée par le Premier ministre Abdoul Mbaye, cette réunion a réuni plusieurs associations d’éleveurs, des structures financières, des responsables d’associations consuméristes, entre autres acteurs.
Ce nouveau programme qui semble emporter l’adhésion des éleveurs et des partenaires techniques et financiers vise à terme à limiter les importations de moutons. "Nous espérons aussitôt après la Tabaski nous réunir pour pouvoir finaliser tous ces documents autour du projet (…) c’est en ce moment que nous pourrions nous adresser à nos partenaires pour trouver les financements nécessaires’’, a expliqué la ministre de l’Elevage.
Soulignant que la Tabaski requiert une bonne organisation et une planification pour être dans les délais, Aminata Mbengue Ndiaye a surtout mis l’accent sur l’approvisionnement des moutons à partir des régions de l’intérieur.
"Nous avons surtout discuté de l’approvisionnement en moutons à partir des régions de production comme Kolda, Tambacounda, Matam et surtout au niveau de la zone sylvopastorale’’, a-t-elle insisté.
"Chaque année aussi nous faisons appel au Mali et à la Mauritanie pour satisfaire notre demande qui est très forte. Nous avons pratiquement les mêmes estimations que l’année dernière, à peu près 720 000 moutons dont plus de 400 000 nous viennent des pays limitrophes’’, a encore dit la ministre.
La question du transport et du convoyage du bétail a été au centre des discussions. "Le problème du transport s’avère très prohibitif, surtout quand il reste une semaine avant la Tabaski. Cela pose problème avec des prix de transport qui varient entre 200 000 et 700 000 (…) cela crée des tensions au niveau des zones de production’’, a fait remarquer Mme Ndiaye, par ailleurs maire de la ville de Louga (nord).
"Nous avons mis en place un comité de suivi avec les ministères du Transport, du Commerce, de l’Intérieur et de l’Elevage pour discuter des modalités et créer une structuration des prix pour rendre moins cher le coût du transport lors du convoyage des moutons à partir des zones comme Matam et Kidira vers Dakar’’, a-t-elle assuré.
Evoquant le prix du mouton pour la prochaine Tabaski, la ministre de l’Elevage a annoncé que des dispositions sont déjà prises pour sensibiliser les éleveurs quant à un bon approvisionnement du marché. "Nous prendrons toues les dispositions avec notamment l’envoi de missions dans toutes les régions pour davantage sensibiliser les éleveurs pour qu’ils fassent venir les moutons au niveau des capitales régionales’’.
Du côté des éleveurs, la confiance reste de mise malgré des inquiétudes liées à plusieurs aspects. "L’aliment de bétail ne pose plus problème avec l’hivernage et les herbes qui poussent un peu partout. Les problèmes véritablement se résument au niveau du contrôle, du transport, de la sécurité et du vol de bétail’’, a résumé Ismaël Sow, président du Conseil national des maisons des éleveurs du Sénégal.
"Pour le moment, nous avons confiance. Nous ne voulons pas trop nous aventurer mais on peut dire qu’il y aura suffisamment de moutons pour la prochaine édition de Tabaski’’, a-t-il assuré.
MTN/ASG