Saly-Portudal (Mbour), 1er juil (APS) – Le président de l’Association pour le développement de Namarel et villages environnants, Moustapha Dia, a souligné mardi la nécessité d’aller vers des investissements de qualité, pour une meilleure prise en compte du pastoralisme, par le biais de stratégies permettant de développer la productivité de l’élevage.
‘’Les investissements qui sont faits, pour la plupart du temps, ne nous concernent pas. Le pastoralisme se pratique dans les zones de production, et pas dans les villes. Aujourd’hui, vous ne trouverez pas d’abattoir dans les zones de production, alors que c’est dans ces zones que se pratique l’élevage. Vous ne trouverez pas des centres de collecte dans ces zones de production. Comment voulez-vous que les productions soient valorisées ?’’, s’est-il interrogé.
Il s’exprimait mardi lors du lancement officiel, à Saly-Portudal, du processus de formulation du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS), organisé à l’initiative du ministère sénégalais de l’Elevage et des Productions animales, avec l’appui de la Banque mondiale (BM). Cette rencontre de deux jours prend fin mercredi.
Selon ce membre du Conseil national de concertation des ruraux (CNCR), ‘’il est important, au-delà des infrastructures sanitaires et hydrauliques, de penser à ce qui peut développer l’élevage avec des infrastructures qui permettent de valoriser les sous-produits d’élevage, que sont la viande, le lait, le cuir et les peaux’’.
‘’Il est important pour nous que, dans le PRAPS, les véritables acteurs soient intégrés, pour permettre d’avoir un programme qui réussit’’, a-t-il ajouté.
D’après lui, ‘’l’Etat du Sénégal a toujours mis en place des programmes qui visent à travailler avec les producteurs et les pasteurs, qui visent à développer le pastoralisme, mais les stratégies qui sont souvent définies ne participent pas à développer ce pastoralisme-là’’.
Selon le directeur de l’Elevage, Ousseynou Sakho, qui a présidé l’ouverture des travaux au nom du ministre de l’Elevage Aminata Mbengue Ndiaye empêchée, ce projet, qui a été initié par la Banque mondiale, concerne six pays d’Afrique : le Mali, la Mauritanie, le Tchad, le Niger, le Burkina Faso et le Sénégal.
Il précise que ces six pays se sont engagés à progresser vers un cadre d'action programmatique à moyen terme en faveur du pastoralisme.
Réagissant à l'engagement de ces Etats africains soucieux de développer l'élevage à travers le pastoralisme, la Banque mondiale s'est engagée, en partenariat avec le CILSS, dans la mise en œuvre du PRAPS, dont le coût est de 250 millions de dollars américains.
ADE/ASG
‘’Les investissements qui sont faits, pour la plupart du temps, ne nous concernent pas. Le pastoralisme se pratique dans les zones de production, et pas dans les villes. Aujourd’hui, vous ne trouverez pas d’abattoir dans les zones de production, alors que c’est dans ces zones que se pratique l’élevage. Vous ne trouverez pas des centres de collecte dans ces zones de production. Comment voulez-vous que les productions soient valorisées ?’’, s’est-il interrogé.
Il s’exprimait mardi lors du lancement officiel, à Saly-Portudal, du processus de formulation du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS), organisé à l’initiative du ministère sénégalais de l’Elevage et des Productions animales, avec l’appui de la Banque mondiale (BM). Cette rencontre de deux jours prend fin mercredi.
Selon ce membre du Conseil national de concertation des ruraux (CNCR), ‘’il est important, au-delà des infrastructures sanitaires et hydrauliques, de penser à ce qui peut développer l’élevage avec des infrastructures qui permettent de valoriser les sous-produits d’élevage, que sont la viande, le lait, le cuir et les peaux’’.
‘’Il est important pour nous que, dans le PRAPS, les véritables acteurs soient intégrés, pour permettre d’avoir un programme qui réussit’’, a-t-il ajouté.
D’après lui, ‘’l’Etat du Sénégal a toujours mis en place des programmes qui visent à travailler avec les producteurs et les pasteurs, qui visent à développer le pastoralisme, mais les stratégies qui sont souvent définies ne participent pas à développer ce pastoralisme-là’’.
Selon le directeur de l’Elevage, Ousseynou Sakho, qui a présidé l’ouverture des travaux au nom du ministre de l’Elevage Aminata Mbengue Ndiaye empêchée, ce projet, qui a été initié par la Banque mondiale, concerne six pays d’Afrique : le Mali, la Mauritanie, le Tchad, le Niger, le Burkina Faso et le Sénégal.
Il précise que ces six pays se sont engagés à progresser vers un cadre d'action programmatique à moyen terme en faveur du pastoralisme.
Réagissant à l'engagement de ces Etats africains soucieux de développer l'élevage à travers le pastoralisme, la Banque mondiale s'est engagée, en partenariat avec le CILSS, dans la mise en œuvre du PRAPS, dont le coût est de 250 millions de dollars américains.
ADE/ASG