Tambacounda, 4 fév (APS) - Les conflits entre transhumants et agriculteurs se sont invités à la rencontre d’évaluation de l’exercice 2012 du Projet de développement de l'élevage au Sénégal oriental et en Haute Casamance (PDESOC), comme une question centrale à laquelle les autorités doivent trouver une solution urgente, afin d’éviter des situations dramatiques.
‘’Je pense qu’en attendant l’élaboration de ce code, il faut voir comment régler ce problème à l’interne’’, a indiqué Maroufou Touré, premier vice-président du Conseil régional de Kédougou, évoquant l’éclatement parfois de ‘’batailles rangées avec des haches et des coupe-coupe’’ entre éleveurs et agriculteurs.
‘’En tant qu’élus locaux, nous recevons souvent des réclamations’’ de la part de nos mandants faisant état de préjudices subis de la part des transhumants, venant notamment du Fouta (Nord), a-t-il indiqué, lors d'une rencontre sur le PDESOC qui intervient dans les régions de Tambacounda, Kolda et Kédougou.
Le président de la Maison des éleveurs (MDE) de Tambacounda, Amadou Diallo, a noté que chaque année, il y a mort d’homme dans le département de Koumpentoum, du fait des transhumants à qui il impute aussi de nombreux cas de viols sur les femmes qui s’aventurent dans la forêts durant leur période de transit.
Cette année, un agriculteur a été tué à la machette dans cette zone, après avoir saisi les bêtes d’un transhumant pour exiger l’indemnisation pour les dégâts que ce dernier avait causés dans son champ, a-t-il dit.
Ousmane Baldé, conseiller régional de Kolda, a prévenu les autorités contre les ‘’graves problèmes’’ qui risquent de survenir si elles ne prennent pas en charge la question de la transhumance.
Dans sa région, frontalière de la Gambie, la Guinée et la Guinée-Bissau, il commence à arriver, depuis quelques temps, des transhumants de ces trois États voisins. Récemment, il aurait pu y avoir mort d’homme, n’eût été l’intervention diligente de l’autorité, a-t-il noté.
L’adjoint administratif au gouverneur de Kolda, Pape Malick Ndao, a tenu à rassurer les participants, relevant que la transhumance et d’une manière générale la divagation des animaux a été considérée comme une question centrale par le ministère de l’Intérieur.
Selon lui, suite à un ‘’rapport détaillé’’ envoyé par l’administration territoriale à la hiérarchie sur des incidents à Vélingara (Kolda) entre éleveurs et agriculteurs pour lesquels ‘’on a frôlé la mort’’, l’autorité centrale a ‘’pris l’engagement de s’immiscer’’ dans ce problème et de le résoudre.
ADI/SAB
‘’Je pense qu’en attendant l’élaboration de ce code, il faut voir comment régler ce problème à l’interne’’, a indiqué Maroufou Touré, premier vice-président du Conseil régional de Kédougou, évoquant l’éclatement parfois de ‘’batailles rangées avec des haches et des coupe-coupe’’ entre éleveurs et agriculteurs.
‘’En tant qu’élus locaux, nous recevons souvent des réclamations’’ de la part de nos mandants faisant état de préjudices subis de la part des transhumants, venant notamment du Fouta (Nord), a-t-il indiqué, lors d'une rencontre sur le PDESOC qui intervient dans les régions de Tambacounda, Kolda et Kédougou.
Le président de la Maison des éleveurs (MDE) de Tambacounda, Amadou Diallo, a noté que chaque année, il y a mort d’homme dans le département de Koumpentoum, du fait des transhumants à qui il impute aussi de nombreux cas de viols sur les femmes qui s’aventurent dans la forêts durant leur période de transit.
Cette année, un agriculteur a été tué à la machette dans cette zone, après avoir saisi les bêtes d’un transhumant pour exiger l’indemnisation pour les dégâts que ce dernier avait causés dans son champ, a-t-il dit.
Ousmane Baldé, conseiller régional de Kolda, a prévenu les autorités contre les ‘’graves problèmes’’ qui risquent de survenir si elles ne prennent pas en charge la question de la transhumance.
Dans sa région, frontalière de la Gambie, la Guinée et la Guinée-Bissau, il commence à arriver, depuis quelques temps, des transhumants de ces trois États voisins. Récemment, il aurait pu y avoir mort d’homme, n’eût été l’intervention diligente de l’autorité, a-t-il noté.
L’adjoint administratif au gouverneur de Kolda, Pape Malick Ndao, a tenu à rassurer les participants, relevant que la transhumance et d’une manière générale la divagation des animaux a été considérée comme une question centrale par le ministère de l’Intérieur.
Selon lui, suite à un ‘’rapport détaillé’’ envoyé par l’administration territoriale à la hiérarchie sur des incidents à Vélingara (Kolda) entre éleveurs et agriculteurs pour lesquels ‘’on a frôlé la mort’’, l’autorité centrale a ‘’pris l’engagement de s’immiscer’’ dans ce problème et de le résoudre.
ADI/SAB