Kaolack, 27 mai (APS) - La présidente du Directoire national des femmes en élevage (DIRFEL), Oumou Khaïry Diallo, a dénoncé, vendredi à Kaolack, le retrait des techniciens de l’élevage du suivi sanitaire du bétail au profit des vétérinaires privés, a constaté le correspondant de l’APS.
‘’Depuis un certain temps un décret interdisant à tout agent étatique des services vétérinaires de piquer une quelconque bête laissant la place aux vétérinaires privés qui coûtent cher et ne couvrent pas la totalité du territoire national’’, a-t-elle déploré.
Mme Diallo s’adressait à la presse au terme d’une tournée de deux jours du Conseil régional de concertation des ruraux (CRCR).
‘’Demander aux techniciens vétérinaires qui sont dans les coins les plus reculés de ne plus toucher à la piqûre est suffisamment grave et dessert le secteur de l’élevage qui est ainsi laissé exclusivement entre les mains des privés’’, a soutenu la président du DIRFEL de Kaolack.
‘’C’est malheureux que les éleveurs n’aient pas été impliqués dans la réflexion qui a précédé cette décision impopulaire permettant de payer des agents vétérinaires pour des services non fournis’’, a souligné Mme Diallo.
‘’Comment est-ce qu’un seul GIE peut prendre en charge des campagnes de vaccination du bétail dans la vaste région de Kaolack’’, a-t-elle souligné estimant que cette situation découle d’un manque de concertation entre les éleveurs et l’Etat’’.
PON/SAB
‘’Depuis un certain temps un décret interdisant à tout agent étatique des services vétérinaires de piquer une quelconque bête laissant la place aux vétérinaires privés qui coûtent cher et ne couvrent pas la totalité du territoire national’’, a-t-elle déploré.
Mme Diallo s’adressait à la presse au terme d’une tournée de deux jours du Conseil régional de concertation des ruraux (CRCR).
‘’Demander aux techniciens vétérinaires qui sont dans les coins les plus reculés de ne plus toucher à la piqûre est suffisamment grave et dessert le secteur de l’élevage qui est ainsi laissé exclusivement entre les mains des privés’’, a soutenu la président du DIRFEL de Kaolack.
‘’C’est malheureux que les éleveurs n’aient pas été impliqués dans la réflexion qui a précédé cette décision impopulaire permettant de payer des agents vétérinaires pour des services non fournis’’, a souligné Mme Diallo.
‘’Comment est-ce qu’un seul GIE peut prendre en charge des campagnes de vaccination du bétail dans la vaste région de Kaolack’’, a-t-elle souligné estimant que cette situation découle d’un manque de concertation entre les éleveurs et l’Etat’’.
PON/SAB