À la suite des conclusions de la Commission mondiale de la culture et du développement (1995),[1] de la Conférence intergouvernementale de Stockholm sur les politiques culturelles pour le développement (1998) et du Sommet mondial pour le développement durable (Johannesburg, 2002), entre autres, il serait aujourd’hui bien difficile de nier le rôle de la culture dans la construction du développement durable conçu comme une amélioration de la qualité de vie pour l’ensemble des générations actuelles et futures.
Cette vision du lien profond entre culture et développement sous-tend des textes normatifs tels que la Déclaration universelle sur la diversité culturelle de l’Unesco (2001) et la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles (Unesco, 2005). Elle est au cœur de la Stratégie à moyen terme de l’Unesco pour 2008-2013 qui souligne aussi la relation avec l’intégration régionale africaine. Elle a de même nourri d’importantes décisions de l’Union africaine, comme celle concernant la révision de la Charte de la renaissance culturelle Africaine[2], celle “sur le lien entre la culture et l’éducation”[3], celle relative à la proclamation de 2006 comme l’année des langues africaines[4] et le Plan d’action sur les industries culturelles pour le développement de l’Afrique adopté par les Ministres africains de la culture (Nairobi, 2005) et ratifié par le Sommet des chefs d’État et de gouvernement africains de Khartoum (2006).
Pour faire le point sur la situation, rassembler tous les acteurs de la culture du continent et aider les acteurs politiques (gouvernements, Union Africaine, Commissions économiques régionales, agences de coopération culturelle) et les organisations non gouvernementales à dégager des perspectives opérationnelles en tenant compte de l’ensemble des ressources du continent, y compris celles issues de la diaspora, le secteur de la culture de l’Unesco et le Réseau Africain des Promoteurs et des Entrepreneurs Culturels (Rapec) organisent le forum Culture, économie, intégration régionale et la culture levier du développement en Afrique, avec une attention particulière au li en entre industries créatives et économie. Pour le Réseau Africain des Promoteurs et des Entrepreneurs Culturels (Rapec), il s’agit d’une rencontre qui sera suivie par d’autres en Afrique. Ces grands rendez-vous serviront de base de travail pour l’organisation du premier congrès panafricain des acteurs culturels, fin 2009. Ce congrès panafricain donnera lieu à des conclusions qui seront présentées à la commission de l’Union africaine. La première thématique devant débattre sur « La culture africaine en tant que ressource » doit permettre d’expliquer : En quoi la culture est-t-elle un facteur de progrès humain ? Quels sont les aspects de la culture qui peuvent aider le développement de manière indirecte et directe ? Quelles synergies entre patrimoine matériel et immatériel et industries créatives ?
Elle sera suivie par une table ronde sur « Culture africaine et économie ». Ce sera ainsi l’occasion pour les participants de statuer sur une série de questions comme : Comment faire de la culture un facteur de progrès économique ? Comment les acteurs culturels peuvent-ils vivre décemment de leurs activités, et contribuer à la sauvegarde du patrimoine africain ? Pourquoi une entreprise ou une société décide de sponsoriser un événement culturel ? Comment trouver son compte en sponsorisant un événement culturel ? Quelles sont les filières d’avenir ? Quelles sont les opportunités de développement ? Quel peut être l’apport de l’industrie culturelle dans l’économie du continent ? Quel peut être le rôle de la diaspora dans l’essor de l’industrie culturelle africaine ? Comment professionnaliser cette industrie ? Quelles sont les formations reconnues, les manières d’accompagner des acteurs, les critères de qualité ? Quelles sont les sources de financement de cette industrie ? Comment garantir des risques inhérents à l’activité culturelle ? Cette table ronde sera suivie d’une autre sur « La culture : société civile, gouvernements : quelles synergies ? ».
Les initiateurs de cette rencontre pensent que ce sera l’opportunité de débattre sur : Du point de vue des acteurs culturels, que peuvent apporter les gouvernants à l’essor de la culture africaine ? De la méfiance à la coopération : quels bénéfices pourront mutuellement obtenir les gouvernants et les acteurs culturels ? La culture, instrument fédérateur ou outil de domination ? Quels sont les intérêts de la démocratisation de la culture africaine, en Afrique et dans le reste du monde ? Dans l’optique des partenaires de la société civile, quel rôle l’Union Africaine et les institutions internationales peuvent-elles jouer dans l’émergence de la culture africaine ?
A cela s’ajoutent une autre séance sur « Culture africaine et média » qui donne l’opportunité de voir Quel peut être le rôle des médias dans le développement de l’industrie culturelle africaine ? Quelle dynamique créer pour impulser la médiatisation de la culture africaine ? Quel est l’impact des nouvelles technologies (téléphone mobile, l’internet…) dans la promotion de la culture africaine ? La mondialisation aide-elle, sur le plan médiatique, la promotion de la culture africaine ? Contenus locaux, contenus mondialisés : quelle articulation ?
(Avec Afrik.com)
Cette vision du lien profond entre culture et développement sous-tend des textes normatifs tels que la Déclaration universelle sur la diversité culturelle de l’Unesco (2001) et la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles (Unesco, 2005). Elle est au cœur de la Stratégie à moyen terme de l’Unesco pour 2008-2013 qui souligne aussi la relation avec l’intégration régionale africaine. Elle a de même nourri d’importantes décisions de l’Union africaine, comme celle concernant la révision de la Charte de la renaissance culturelle Africaine[2], celle “sur le lien entre la culture et l’éducation”[3], celle relative à la proclamation de 2006 comme l’année des langues africaines[4] et le Plan d’action sur les industries culturelles pour le développement de l’Afrique adopté par les Ministres africains de la culture (Nairobi, 2005) et ratifié par le Sommet des chefs d’État et de gouvernement africains de Khartoum (2006).
Pour faire le point sur la situation, rassembler tous les acteurs de la culture du continent et aider les acteurs politiques (gouvernements, Union Africaine, Commissions économiques régionales, agences de coopération culturelle) et les organisations non gouvernementales à dégager des perspectives opérationnelles en tenant compte de l’ensemble des ressources du continent, y compris celles issues de la diaspora, le secteur de la culture de l’Unesco et le Réseau Africain des Promoteurs et des Entrepreneurs Culturels (Rapec) organisent le forum Culture, économie, intégration régionale et la culture levier du développement en Afrique, avec une attention particulière au li en entre industries créatives et économie. Pour le Réseau Africain des Promoteurs et des Entrepreneurs Culturels (Rapec), il s’agit d’une rencontre qui sera suivie par d’autres en Afrique. Ces grands rendez-vous serviront de base de travail pour l’organisation du premier congrès panafricain des acteurs culturels, fin 2009. Ce congrès panafricain donnera lieu à des conclusions qui seront présentées à la commission de l’Union africaine. La première thématique devant débattre sur « La culture africaine en tant que ressource » doit permettre d’expliquer : En quoi la culture est-t-elle un facteur de progrès humain ? Quels sont les aspects de la culture qui peuvent aider le développement de manière indirecte et directe ? Quelles synergies entre patrimoine matériel et immatériel et industries créatives ?
Elle sera suivie par une table ronde sur « Culture africaine et économie ». Ce sera ainsi l’occasion pour les participants de statuer sur une série de questions comme : Comment faire de la culture un facteur de progrès économique ? Comment les acteurs culturels peuvent-ils vivre décemment de leurs activités, et contribuer à la sauvegarde du patrimoine africain ? Pourquoi une entreprise ou une société décide de sponsoriser un événement culturel ? Comment trouver son compte en sponsorisant un événement culturel ? Quelles sont les filières d’avenir ? Quelles sont les opportunités de développement ? Quel peut être l’apport de l’industrie culturelle dans l’économie du continent ? Quel peut être le rôle de la diaspora dans l’essor de l’industrie culturelle africaine ? Comment professionnaliser cette industrie ? Quelles sont les formations reconnues, les manières d’accompagner des acteurs, les critères de qualité ? Quelles sont les sources de financement de cette industrie ? Comment garantir des risques inhérents à l’activité culturelle ? Cette table ronde sera suivie d’une autre sur « La culture : société civile, gouvernements : quelles synergies ? ».
Les initiateurs de cette rencontre pensent que ce sera l’opportunité de débattre sur : Du point de vue des acteurs culturels, que peuvent apporter les gouvernants à l’essor de la culture africaine ? De la méfiance à la coopération : quels bénéfices pourront mutuellement obtenir les gouvernants et les acteurs culturels ? La culture, instrument fédérateur ou outil de domination ? Quels sont les intérêts de la démocratisation de la culture africaine, en Afrique et dans le reste du monde ? Dans l’optique des partenaires de la société civile, quel rôle l’Union Africaine et les institutions internationales peuvent-elles jouer dans l’émergence de la culture africaine ?
A cela s’ajoutent une autre séance sur « Culture africaine et média » qui donne l’opportunité de voir Quel peut être le rôle des médias dans le développement de l’industrie culturelle africaine ? Quelle dynamique créer pour impulser la médiatisation de la culture africaine ? Quel est l’impact des nouvelles technologies (téléphone mobile, l’internet…) dans la promotion de la culture africaine ? La mondialisation aide-elle, sur le plan médiatique, la promotion de la culture africaine ? Contenus locaux, contenus mondialisés : quelle articulation ?
(Avec Afrik.com)