Le ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat et l’ambassadeur du Canada et les collèges et instituts canadiens ont lancé, hier, le nouveau projet : « Essor du secteur privé par l’éducation pour l’emploi » (Esp-Epe). D’un montant de 14 milliards de FCfa, il vise le renforcement de la formation des apprenants aux compétences définies par les entreprises dans les secteurs des mines, de la géomatique et de l’agriculture.
Après le succès du projet : « Education pour l’emploi » (Epe) mis en œuvre entre 2009 et 2012, le ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat et le gouvernement canadien ont procédé, hier, au lancement d’un autre projet qui s’inscrit certes dans ce même esprit mais avec des ambitions encore beaucoup plus larges. Il s’agit du projet « Essor du secteur privé par l’éducation pour l’emploi » (Esp-Epe). Il a été créé par le ministère avec les établissements sénégalais d’enseignement professionnel et Collèges et Instituts du Canada, avec l’appui financier de ce pays qui a déboursé 20 millions de dollars canadiens, soit 9 milliards de FCfa, pour sa mise en œuvre. A cela s’ajoute une contribution de l’Etat du Sénégal à hauteur de 5 milliards de FCfa, soit un total de 14 milliards de FCfa pour ce projet d’une durée de six ans.
La cérémonie de lancement s’est déroulée en marge du Forum organisé par ce ministère en partenariat avec Collèges et Instituts Canada portant sur le thème : « Compétences pour l’emploi comme moteur de la transformation structurelle de l’économie». Le nouveau projet Esp-Epe vise le développement durable du secteur privé au Sénégal en renforçant la formation des apprenants aux compétences définies par les entreprises afin de les diriger vers des emplois de qualité dans les secteurs de croissance notamment les mines, la géomatique et l’agriculture.
Former 13.500 diplômés compétents
L’autre volet non moins important de ce nouveau projet, c’est l’établissement d’un réseau durable de partenariats public-privé en vue d’améliorer la prise en charge du secteur de la formation professionnelle et technique et l’implication du secteur privé dans le pilotage de ce secteur. Selon Marie Josée Fortin des Collèges et Instituts Canada, le projet Esp-Epe a été élaboré à partir des leçons apprises de l’Epe et sur la base des orientations du Pse. «Ce nouveau projet cherche à développer davantage l’aspect réseautage et les liens entre le secteur privé et le secteur de la formation professionnelle et technique afin de combler des besoins importants. Il faut former nos jeunes à l’emploi descend. C’est devenu une urgence pour remédier au terrorisme », a-t-elle dit. Grâce à ce projet, 13 établissements sénégalais de formation professionnelle et technique vont pouvoir se jumeler avec 12 établissements canadiens.
Ainsi, a fait remarquer Philippe Beaulne, ambassadeur du Canada au Sénégal, « un vaste transfert de connaissances se matérialisera dans 7 régions du Sénégal et des programmes de formation dans des secteurs de pointe tels que la géomatique, l’électromécanique, l’industrie, l’agro-alimentaire et le génie civil seront consolidés ou prochainement développés ». Il s’est félicité de l’approche novatrice de ce projet qui intervient sur le renforcement des capacités dans le pilotage de la formation professionnelle et le secteur privé, des équipes de gestion des établissements et du corps professoral et des apprenants. Par le biais d’un système renouvelé et durable de perfectionnement des compétences recherchées sur le marché du travail, le projet Esp-Epe permettra, d’après M. Beaulne, de former quelque 13.500 diplômés compétents au fil des ans.
Le ministre Mamadou Talla a insisté sur le caractère novateur de ce projet, notamment le changement qu’il apporte dans le mode de gestion des établissements et l’implication du secteur privé en amont et en aval et qui détermine les compétences et le niveau des qualifications. « Désormais, les lycées et les centres déterminent le type de matériel qu’il faut et les réhabilitations à faire pour qu’on puisse former les jeunes dans d’excellentes conditions et qu’ils soient employables tout de suite. C’est tout le sens qu’il faut donner à ce projet. Nous ne formons pas pour former mais nous formons pour répondre à des besoins », a dit le ministre.
Elhadji Ibrahima THIAM
Le Soleil
Après le succès du projet : « Education pour l’emploi » (Epe) mis en œuvre entre 2009 et 2012, le ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat et le gouvernement canadien ont procédé, hier, au lancement d’un autre projet qui s’inscrit certes dans ce même esprit mais avec des ambitions encore beaucoup plus larges. Il s’agit du projet « Essor du secteur privé par l’éducation pour l’emploi » (Esp-Epe). Il a été créé par le ministère avec les établissements sénégalais d’enseignement professionnel et Collèges et Instituts du Canada, avec l’appui financier de ce pays qui a déboursé 20 millions de dollars canadiens, soit 9 milliards de FCfa, pour sa mise en œuvre. A cela s’ajoute une contribution de l’Etat du Sénégal à hauteur de 5 milliards de FCfa, soit un total de 14 milliards de FCfa pour ce projet d’une durée de six ans.
La cérémonie de lancement s’est déroulée en marge du Forum organisé par ce ministère en partenariat avec Collèges et Instituts Canada portant sur le thème : « Compétences pour l’emploi comme moteur de la transformation structurelle de l’économie». Le nouveau projet Esp-Epe vise le développement durable du secteur privé au Sénégal en renforçant la formation des apprenants aux compétences définies par les entreprises afin de les diriger vers des emplois de qualité dans les secteurs de croissance notamment les mines, la géomatique et l’agriculture.
Former 13.500 diplômés compétents
L’autre volet non moins important de ce nouveau projet, c’est l’établissement d’un réseau durable de partenariats public-privé en vue d’améliorer la prise en charge du secteur de la formation professionnelle et technique et l’implication du secteur privé dans le pilotage de ce secteur. Selon Marie Josée Fortin des Collèges et Instituts Canada, le projet Esp-Epe a été élaboré à partir des leçons apprises de l’Epe et sur la base des orientations du Pse. «Ce nouveau projet cherche à développer davantage l’aspect réseautage et les liens entre le secteur privé et le secteur de la formation professionnelle et technique afin de combler des besoins importants. Il faut former nos jeunes à l’emploi descend. C’est devenu une urgence pour remédier au terrorisme », a-t-elle dit. Grâce à ce projet, 13 établissements sénégalais de formation professionnelle et technique vont pouvoir se jumeler avec 12 établissements canadiens.
Ainsi, a fait remarquer Philippe Beaulne, ambassadeur du Canada au Sénégal, « un vaste transfert de connaissances se matérialisera dans 7 régions du Sénégal et des programmes de formation dans des secteurs de pointe tels que la géomatique, l’électromécanique, l’industrie, l’agro-alimentaire et le génie civil seront consolidés ou prochainement développés ». Il s’est félicité de l’approche novatrice de ce projet qui intervient sur le renforcement des capacités dans le pilotage de la formation professionnelle et le secteur privé, des équipes de gestion des établissements et du corps professoral et des apprenants. Par le biais d’un système renouvelé et durable de perfectionnement des compétences recherchées sur le marché du travail, le projet Esp-Epe permettra, d’après M. Beaulne, de former quelque 13.500 diplômés compétents au fil des ans.
Le ministre Mamadou Talla a insisté sur le caractère novateur de ce projet, notamment le changement qu’il apporte dans le mode de gestion des établissements et l’implication du secteur privé en amont et en aval et qui détermine les compétences et le niveau des qualifications. « Désormais, les lycées et les centres déterminent le type de matériel qu’il faut et les réhabilitations à faire pour qu’on puisse former les jeunes dans d’excellentes conditions et qu’ils soient employables tout de suite. C’est tout le sens qu’il faut donner à ce projet. Nous ne formons pas pour former mais nous formons pour répondre à des besoins », a dit le ministre.
Elhadji Ibrahima THIAM
Le Soleil