Le Centre de formation professionnelle et commerciale (Cfpc) de Dakar a abrité hier, mercredi 19 mars une conférence publique sur le thème : « La formation professionnelle et le défi de l’insertion des jeunes ». Au cours de ce panel, le Dr Babacar Diouf, Directeur de la formation continue à l’école normale a suggéré comme solution à la problématique de l’insertion des jeunes, le développement d’un système d’ingénierie de la formation.
La formation professionnelle et le défi de l’insertion des jeunes. C’est le thème d’une conférence organisée hier, mercredi 19 mars par les étudiants du centre de formation professionnelle commerciale (Cfpc). Selon Dr Babacar Diouf, Directeur de la formation continue à l’école normale supérieure d’enseignement technique professionnelle, pour résoudre la problématique de l’insertion des jeunes, il faut développer un système d’ingénierie de formation.
« L’insertion se fait avant même que l’on connait le candidat à l’emploi par l’analyse d’abord des besoins du marché du travail. C’est à ce moment qu’on peut voir quelles sont les filières porteuses pour pouvoir satisfaire les besoins du marché du travail. Si on développe d’avantage le système d’ingénierie de la formation peut être beaucoup de questions seront prises en charge», a-t-il suggéré.
Dans sa communication, Abdoulaye Dieng , Directeur du centre de formation professionnelle commerciale (Cfpc) a indiqué que la problématique de l’insertion des jeunes a un double enjeu. Car, argue-t-il, il s’agit de résoudre le problème des jeunes qui ont fini leur formation et qui sont à la recherche d’un emploi mais aussi de régler le problème des jeunes qui sont actuellement en formation et qui sont sur le point de sortir. A ce titre il soutient que la politique de l’insertion des jeunes est en droite ligne avec la politique gouvernementale à travers le ministère de la formation professionnelle et de l’artisanat a instruit la mise en place dans les structures qui relèvent de son département des cellules d’insertion.
« Depuis trois ans nous avons mis en place des cellules d’insertion qui procèdent juste après leur formation à un accompagnement des jeunes pendant qu’ils sont en formation pour essayer de les aider à maximiser leurs chances de s’insérer dans le tissu économique», explique M Dieng.
Toutefois, il a signalé que les étudiants sont souvent confrontés à des difficultés pour trouver des stages de pré-qualification.
Ainsi a-t-il laissé entendre : « depuis la mise en place de ces cellules nous avons toujours eu des résultats satisfaisants mais le gros problème réside dans les stages de pré qualification. C’est là-où-le-bas blesse parce qu’il faut vraiment un accompagnement pour la pré qualification professionnelle.
En effet ce que nous faisons dans nos formations revêt un caractère plutôt théorique et cela doit nécessairement être complété par les entreprises pour une meilleure adéquation avec leurs besoins ». Et de poursuivre ; « je pense qu’on doit faire un effort en direction de la multiplication de ces partenariats école entreprise pour essayer de donner le maximum de chances aux étudiants de pouvoir bénéficier de stages qualifiants au cours de leur formation ».
Prenant la parole, Souleymane Diarra, représentant des étudiants du Cfpc a interpelé le gouvernement à prendre toutes les décisions nécessaires pour régler la question de l’insertion des jeunes au Sénégal.
« Il est temps que l’Etat prenne des décisions par rapport à l’insertion des jeunes parce qu’on ne peut pas comprendre qu’un étudiant soit formé et à la sortie il n’y a nulle part où l’insérer. Nous sommes conscients qu’aujourd’hui qu’il y a un nombre réduit d’entreprises mais néanmoins il faut subventionner les projets des étudiants afin qu’ils puissent les mettre en œuvre », plaide Souleymane Diarra.
Ndeye Aminata CISSE
Sud Quotidien
La formation professionnelle et le défi de l’insertion des jeunes. C’est le thème d’une conférence organisée hier, mercredi 19 mars par les étudiants du centre de formation professionnelle commerciale (Cfpc). Selon Dr Babacar Diouf, Directeur de la formation continue à l’école normale supérieure d’enseignement technique professionnelle, pour résoudre la problématique de l’insertion des jeunes, il faut développer un système d’ingénierie de formation.
« L’insertion se fait avant même que l’on connait le candidat à l’emploi par l’analyse d’abord des besoins du marché du travail. C’est à ce moment qu’on peut voir quelles sont les filières porteuses pour pouvoir satisfaire les besoins du marché du travail. Si on développe d’avantage le système d’ingénierie de la formation peut être beaucoup de questions seront prises en charge», a-t-il suggéré.
Dans sa communication, Abdoulaye Dieng , Directeur du centre de formation professionnelle commerciale (Cfpc) a indiqué que la problématique de l’insertion des jeunes a un double enjeu. Car, argue-t-il, il s’agit de résoudre le problème des jeunes qui ont fini leur formation et qui sont à la recherche d’un emploi mais aussi de régler le problème des jeunes qui sont actuellement en formation et qui sont sur le point de sortir. A ce titre il soutient que la politique de l’insertion des jeunes est en droite ligne avec la politique gouvernementale à travers le ministère de la formation professionnelle et de l’artisanat a instruit la mise en place dans les structures qui relèvent de son département des cellules d’insertion.
« Depuis trois ans nous avons mis en place des cellules d’insertion qui procèdent juste après leur formation à un accompagnement des jeunes pendant qu’ils sont en formation pour essayer de les aider à maximiser leurs chances de s’insérer dans le tissu économique», explique M Dieng.
Toutefois, il a signalé que les étudiants sont souvent confrontés à des difficultés pour trouver des stages de pré-qualification.
Ainsi a-t-il laissé entendre : « depuis la mise en place de ces cellules nous avons toujours eu des résultats satisfaisants mais le gros problème réside dans les stages de pré qualification. C’est là-où-le-bas blesse parce qu’il faut vraiment un accompagnement pour la pré qualification professionnelle.
En effet ce que nous faisons dans nos formations revêt un caractère plutôt théorique et cela doit nécessairement être complété par les entreprises pour une meilleure adéquation avec leurs besoins ». Et de poursuivre ; « je pense qu’on doit faire un effort en direction de la multiplication de ces partenariats école entreprise pour essayer de donner le maximum de chances aux étudiants de pouvoir bénéficier de stages qualifiants au cours de leur formation ».
Prenant la parole, Souleymane Diarra, représentant des étudiants du Cfpc a interpelé le gouvernement à prendre toutes les décisions nécessaires pour régler la question de l’insertion des jeunes au Sénégal.
« Il est temps que l’Etat prenne des décisions par rapport à l’insertion des jeunes parce qu’on ne peut pas comprendre qu’un étudiant soit formé et à la sortie il n’y a nulle part où l’insérer. Nous sommes conscients qu’aujourd’hui qu’il y a un nombre réduit d’entreprises mais néanmoins il faut subventionner les projets des étudiants afin qu’ils puissent les mettre en œuvre », plaide Souleymane Diarra.
Ndeye Aminata CISSE
Sud Quotidien