Mettre à niveau les acteurs culturels sur les enjeux du Document de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp), partager la stratégie nationale de protection sociale et ses enjeux par rapport aux acteurs culturels, mais aussi échanger sur la stratégie nationale de développement de la statistique et ses enjeux par rapport au secteur de la culture. Autant d’objectifs visés par le séminaire-atelier co-organisé par le ministère de la Culture et de la Francophonie avec le ministère de l’Economie et des Finances. Le but est de spécifier les objectifs stratégiques relatifs au secteur de la culture. Cela, dans la perspective de la formulation du Dsrp3. Pour le directeur de Cabinet du ministère de la Culture et de la Francophonie, Sahite Sarr Samb, « la préoccupation fondamentale est la mise en place d’une véritable économie de la culture au Sénégal ». Il a tenu ces propos mardi, lors de la cérémonie d’ouverture de cet atelier. Dans cette direction, le représentant du ministre de la Culture a invité les agents et les acteurs culturels à « avoir une culture d’anticipation pour concevoir, planifier et mettre en cadre de manière cohérente toute action susceptible de garantir la préservation de nos identités culturelles ».
L’idée est d’autant plus salutaire que le secteur de « la culture tarde à jouer son rôle par rapport aux axes du Dsrp », a déploré Mayacine Camara de l’Unité de coordination et de suivi des programmes économiques au ministère de l’Economie et des Finances. D’où ce besoin d’« intégrer entièrement les acteurs culturels dans le processus de création des richesses sur le plan macro économique », suggère M. Camara. La finalité est d’avoir un secteur culturel qui tire les autres segments de l’économie. Auparavant, il s’agira d’orienter les acteurs culturels dans une dynamique d’appropriation du Dsrp. « L’important est d’opérationnaliser de manière efficace les programmes, les politiques avec un souci du suivi aux fins de créer des dynamiques au niveau local », a souligné Ousmane Kâ du Programme d’appui à la réduction de la pauvreté. A l’arrivée, le défi devra être vaincu dans un monde globalisé.
El H. Massiga FAYE
Le Soleil
L’idée est d’autant plus salutaire que le secteur de « la culture tarde à jouer son rôle par rapport aux axes du Dsrp », a déploré Mayacine Camara de l’Unité de coordination et de suivi des programmes économiques au ministère de l’Economie et des Finances. D’où ce besoin d’« intégrer entièrement les acteurs culturels dans le processus de création des richesses sur le plan macro économique », suggère M. Camara. La finalité est d’avoir un secteur culturel qui tire les autres segments de l’économie. Auparavant, il s’agira d’orienter les acteurs culturels dans une dynamique d’appropriation du Dsrp. « L’important est d’opérationnaliser de manière efficace les programmes, les politiques avec un souci du suivi aux fins de créer des dynamiques au niveau local », a souligné Ousmane Kâ du Programme d’appui à la réduction de la pauvreté. A l’arrivée, le défi devra être vaincu dans un monde globalisé.
El H. Massiga FAYE
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