C’est sur le thème « Conditions de modernisation de l’élevage, rôles spécifiques de la femme » que s’est déroulée à Thiès, la première édition des journées pastorales organisées par l’Ordre des docteurs vétérinaires (Odvs). La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de l’Elevage, Mme Oumou Khaïry Guèye Seck.
Le ministre de l’Elevage, Mme Oumou Khaïry Guèye Seck, a salué cette belle initiative de l’ordre de vétérinaires d’organiser la première édition des journées pastorales en y conviant les principaux acteurs de ce sous-secteur porteur d’espoir pour le développement de notre pays. « Mme Viviane Wade est d’autant plus ravie que le rôle de la femme en milieu pastoral va être magnifié pendant ces journées de haute portée scientifique, socioéconomique et culturelle. Et le fait de l’avoir choisie comme marraine de l’événement lui offre une belle occasion de se familiariser avec la communauté pastorale, ce pan de notre société si attachant mais si méconnu à la fois », a dit Mme Seck. Le souhait a été émis de voir cette rencontre déboucher sur des propositions concrètes susceptibles de créer un déclic menant vers une meilleure autonomisation des principaux acteurs de l’élevage et vers une meilleure prise en charge par l’Etat des préoccupations des acteurs.
Conditions difficiles des femmes éleveuses
Selon le président de l’Ordre des docteurs vétérinaires du Sénégal, le Dr Abou Mamadou Touré, « le moindre est d’ouvrir un couloir de dialogue entre les docteurs vétérinaires et leurs partenaires les plus immédiats que sont les éleveurs et les autres techniciens de l’élevage. En le faisant, l’Ordre a voulu également sortir des sentiers battus, des débats à huis clos, remobiliser ses membres afin de mieux accompagner le gouvernement dans ses efforts de modernisation de l’élevage ».
Le président de l’Ordre des docteurs vétérinaires du Sénégal est revenu sur le choix du thème : « Conditions de modernisation de l’élevage, rôles spécifiques de la femme », pour souligner l’importance de la femme éleveuse, plus particulièrement dans la zone sylvo-pastorale. Pour le Dr Touré, « il convient de relever les conditions difficiles que vivent ces femmes. De la construction de l’habitat aux corvées domestiques, en passant par la recherche de l’eau, la traite, la transformation et la vente de lait, bravant vent, soleil, pluies, à pied, entassées le plus souvent dans des charrettes et de vieilles guimbardes ».
Le moment est venu pour les différents acteurs de s’interroger sur leur devenir commun en agissant davantage sur l’animal, a-t-il dit. D’où la nécessité, selon le Dr Touré, « de repenser le système de production qui a atteint ses limites, surtout face aux mutations qui s’opèrent à sa périphérie et en son sein même. Aussi, il faut se pencher davantage sur les conditions de vie de ses populations qui, malgré les formidables richesses détenues entre leurs mains, vivent dans des conditions que l’on peut qualifier de survie ». Le sous-secteur de l’élevage draine aujourd’hui, selon le Dr Touré, environ 3 millions de bovins, 10 millions de petits ruminants et occupe 3,5 millions d’individus pour 600 milliards de capital sur pied. « Soit 7 % du PIB national et plus d’un tiers de celui du secteur primaire, loin devant la pêche et les eaux et forêts. Donc, c’est une activité qui occupe le cœur de notre vie sociale, familiale, religieuse ou ludique qui mérite plus d’attention », a-t-il ajouté.
Le Soleil
Le ministre de l’Elevage, Mme Oumou Khaïry Guèye Seck, a salué cette belle initiative de l’ordre de vétérinaires d’organiser la première édition des journées pastorales en y conviant les principaux acteurs de ce sous-secteur porteur d’espoir pour le développement de notre pays. « Mme Viviane Wade est d’autant plus ravie que le rôle de la femme en milieu pastoral va être magnifié pendant ces journées de haute portée scientifique, socioéconomique et culturelle. Et le fait de l’avoir choisie comme marraine de l’événement lui offre une belle occasion de se familiariser avec la communauté pastorale, ce pan de notre société si attachant mais si méconnu à la fois », a dit Mme Seck. Le souhait a été émis de voir cette rencontre déboucher sur des propositions concrètes susceptibles de créer un déclic menant vers une meilleure autonomisation des principaux acteurs de l’élevage et vers une meilleure prise en charge par l’Etat des préoccupations des acteurs.
Conditions difficiles des femmes éleveuses
Selon le président de l’Ordre des docteurs vétérinaires du Sénégal, le Dr Abou Mamadou Touré, « le moindre est d’ouvrir un couloir de dialogue entre les docteurs vétérinaires et leurs partenaires les plus immédiats que sont les éleveurs et les autres techniciens de l’élevage. En le faisant, l’Ordre a voulu également sortir des sentiers battus, des débats à huis clos, remobiliser ses membres afin de mieux accompagner le gouvernement dans ses efforts de modernisation de l’élevage ».
Le président de l’Ordre des docteurs vétérinaires du Sénégal est revenu sur le choix du thème : « Conditions de modernisation de l’élevage, rôles spécifiques de la femme », pour souligner l’importance de la femme éleveuse, plus particulièrement dans la zone sylvo-pastorale. Pour le Dr Touré, « il convient de relever les conditions difficiles que vivent ces femmes. De la construction de l’habitat aux corvées domestiques, en passant par la recherche de l’eau, la traite, la transformation et la vente de lait, bravant vent, soleil, pluies, à pied, entassées le plus souvent dans des charrettes et de vieilles guimbardes ».
Le moment est venu pour les différents acteurs de s’interroger sur leur devenir commun en agissant davantage sur l’animal, a-t-il dit. D’où la nécessité, selon le Dr Touré, « de repenser le système de production qui a atteint ses limites, surtout face aux mutations qui s’opèrent à sa périphérie et en son sein même. Aussi, il faut se pencher davantage sur les conditions de vie de ses populations qui, malgré les formidables richesses détenues entre leurs mains, vivent dans des conditions que l’on peut qualifier de survie ». Le sous-secteur de l’élevage draine aujourd’hui, selon le Dr Touré, environ 3 millions de bovins, 10 millions de petits ruminants et occupe 3,5 millions d’individus pour 600 milliards de capital sur pied. « Soit 7 % du PIB national et plus d’un tiers de celui du secteur primaire, loin devant la pêche et les eaux et forêts. Donc, c’est une activité qui occupe le cœur de notre vie sociale, familiale, religieuse ou ludique qui mérite plus d’attention », a-t-il ajouté.
Le Soleil