La prévention des maladies épidémiologiques chez les animaux, est une des préoccupations majeures du programme d’appui au plan national de prévention et lutte contre la grippe Aviaire (PAPLUGA). Ce programme qui est aujourd’hui mis sous la tutelle du Ministère de l’élevage, à travers sa direction des services vétérinaires, a orienté depuis quelques temps ses actions et autres interventions sur un nouveau plan de renforcement de capacités destinées aux techniciens vétérinaires des régions.
Un effectif de prés de 50 agents vétérinaires des régions de Kaolack, Fatick, Diourbel et Kaffrine a débuté hier Vendredi 1er Octobre, un atelier de réflexions et d’échanges sur la problématique de la prévention épidémiologique dans le bassin arachidier. Cette rencontre dite de recyclage qui va se poursuivre jusqu’aujourd’hui Samedi, permettra à l’ensemble de ces acteurs de se doter de plus d’arguments techniques pour une meilleure prise en charge des maladies animales dans cette partie du pays.
C’est en effet une stratégie pour le Papluga qui vise non seulement à faire montre de plus d’efficacité en matière de prévention et contrôle, mais surtout pour relever les nombreux défis constatés au niveau de prise en charge des maladies animales de 2006 à nos jours. Les études relativement faites dans ce domaine révèlent en effet que depuis 2006, les échantillons en prélèvement suivent régulièrement une courbe descendante. De 63% en 2006, ils sont passés à 17% en 2009.
Cette situation qui devient de plus en plus alarmante pour le programme d’appui au plan national de prévention et lutte contre la grippe Aviaire, découle en grande partie de l’insuffisance des moyens (logistiques roulantes), mais également du matériel technique de prélèvement destiné aux opérations de terrain et la sensibilisation régulière des cibles, que sont les éleveurs.
D’après le responsable national du volet suivi évaluation du Papaluga le docteur Bousso Guèye Sow « dans ce contexte mondial qui ne cesse d’évoluer, il s’agit de doter aux agents techniques régionaux une formation proportionnelle avec les systèmes en vigueur, et la manière dont fonctionnent ces systèmes.
En dépit de cette spécificité, l’atelier en question est aussi un prétexte pour tirer un bilan des programmes antérieurs, et définir les treize (13) maladies les plus fréquentes chez les animaux, tout en prêtant une attention particulière à la peste bovine et la grippe Aviaire qui constituent aussi les pathogènes les plus menaçantes au sein de nos différents cheptels ». Par contre l’objectif global visé dans tout ce programme est d’appuyer le dispositif de prévention mis en place par le gouvernement du Sénégal depuis que la grippe Aviaire a secoué le monde en 2005. Non seulement il convient aujourd’hui de prendre des dispositions par rapport à l’évolution du virus chez les animaux, mais limiter surtout les risques de contamination humaine.
Sud Quotidien
Un effectif de prés de 50 agents vétérinaires des régions de Kaolack, Fatick, Diourbel et Kaffrine a débuté hier Vendredi 1er Octobre, un atelier de réflexions et d’échanges sur la problématique de la prévention épidémiologique dans le bassin arachidier. Cette rencontre dite de recyclage qui va se poursuivre jusqu’aujourd’hui Samedi, permettra à l’ensemble de ces acteurs de se doter de plus d’arguments techniques pour une meilleure prise en charge des maladies animales dans cette partie du pays.
C’est en effet une stratégie pour le Papluga qui vise non seulement à faire montre de plus d’efficacité en matière de prévention et contrôle, mais surtout pour relever les nombreux défis constatés au niveau de prise en charge des maladies animales de 2006 à nos jours. Les études relativement faites dans ce domaine révèlent en effet que depuis 2006, les échantillons en prélèvement suivent régulièrement une courbe descendante. De 63% en 2006, ils sont passés à 17% en 2009.
Cette situation qui devient de plus en plus alarmante pour le programme d’appui au plan national de prévention et lutte contre la grippe Aviaire, découle en grande partie de l’insuffisance des moyens (logistiques roulantes), mais également du matériel technique de prélèvement destiné aux opérations de terrain et la sensibilisation régulière des cibles, que sont les éleveurs.
D’après le responsable national du volet suivi évaluation du Papaluga le docteur Bousso Guèye Sow « dans ce contexte mondial qui ne cesse d’évoluer, il s’agit de doter aux agents techniques régionaux une formation proportionnelle avec les systèmes en vigueur, et la manière dont fonctionnent ces systèmes.
En dépit de cette spécificité, l’atelier en question est aussi un prétexte pour tirer un bilan des programmes antérieurs, et définir les treize (13) maladies les plus fréquentes chez les animaux, tout en prêtant une attention particulière à la peste bovine et la grippe Aviaire qui constituent aussi les pathogènes les plus menaçantes au sein de nos différents cheptels ». Par contre l’objectif global visé dans tout ce programme est d’appuyer le dispositif de prévention mis en place par le gouvernement du Sénégal depuis que la grippe Aviaire a secoué le monde en 2005. Non seulement il convient aujourd’hui de prendre des dispositions par rapport à l’évolution du virus chez les animaux, mais limiter surtout les risques de contamination humaine.
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