Kaolack, 3 mai (APS) – L'ONG Enda Jeunesse Action (EJA) a inauguré, jeudi soir à Latmingué (Kaolack, centre), une boutique scolaire communautaire destinée à équiper à bas prix les élèves défavorisés des communautés rurales de Latmingué et Ndiédieng, a constaté l'APS.
Mansour Sow, coordonnateur d'EJA, a précisé que cette boutique scolaire communautaire dont la gestion est placée sous la responsabilité du président du conseil rural est approvisionnée en fournitures à hauteur de 2,5 millions de francs CFA.
Selon lui, cette boutique a pour vocation de céder aux élèves démunis des fournitures à prix abordables. Les sommes tirées de ses ventes aideront l'école à imaginer des projets de développement, a-t-il ajouté.
"Cette initiative est importante pour la réussite de notre mission de lutte pour le maintien des enfants à l'école, contre la précarité, les violences faites à cette frange fragile de la population", a dit M. Sow, lors de la cérémonie de lancement des activités de ladite boutique, en marge d'un atelier de formation sur la protection des enfants des deux communautés rurales.
"La boutique scolaire est une réponse pour le seul problème d'accès et de maintien des enfants", a relevé M. Sow, selon qui les comités de parents, des associations telles que la SCOFI, etc. "cherchent au quotidien des solutions communautaires" pour venir à bout de l'exploitation, des abus, de la négligence et de la maltraitance, entre autres problèmes vécus par les enfants, notamment ruraux.
"Nous voulons ainsi accentuer la pression sur les parents qui ne pourront plus retirer leurs enfants de l'école sans raison valable et raisonnable", a souligné M. Sow. Il a salué l'engagement de certains acteurs qui s'érigent en bouclier pour empêcher tout abandon de l'école pour cause de mariage, de grossesses précoces et pour faire enregistrer les bébés à leur naissance.
De son côté, le président de la communauté rurale de Latmingué, Babacar Sadji, a salué l'engagement de l'ONG EJA qui s'emploie selon lui à améliorer le vécu de nombreux enfants défavorisés. Il a dit que la concrétisation de la boutique scolaire prévue dans son budget 2013 est une manière d'enlever "une épine du pied" de la communauté rurale.
La boutique scolaire, qui pratiquera de bas prix d'achat, permettra à nombre d'élèves des 28 écoles élémentaires (175 classes), des 3 CEM et du lycée de Latmingué sans parler de ceux de la communauté rurale voisine de s'équiper en fournitures comme leurs amis plus nantis, a souligné M. Sadji.
"La différence du niveau de développement entre les pays réside dans la qualité de l'enseignement donné par les uns et les autres à leurs enfants", a-t-il soutenu, assurant que les "Badiénu Gokh" et les relais de Latmingué "ne se lassent de mener des séances de sensibilisation contre les mauvais traitements des enfants, pour une bonne éducation à la base".
PON/BK
Mansour Sow, coordonnateur d'EJA, a précisé que cette boutique scolaire communautaire dont la gestion est placée sous la responsabilité du président du conseil rural est approvisionnée en fournitures à hauteur de 2,5 millions de francs CFA.
Selon lui, cette boutique a pour vocation de céder aux élèves démunis des fournitures à prix abordables. Les sommes tirées de ses ventes aideront l'école à imaginer des projets de développement, a-t-il ajouté.
"Cette initiative est importante pour la réussite de notre mission de lutte pour le maintien des enfants à l'école, contre la précarité, les violences faites à cette frange fragile de la population", a dit M. Sow, lors de la cérémonie de lancement des activités de ladite boutique, en marge d'un atelier de formation sur la protection des enfants des deux communautés rurales.
"La boutique scolaire est une réponse pour le seul problème d'accès et de maintien des enfants", a relevé M. Sow, selon qui les comités de parents, des associations telles que la SCOFI, etc. "cherchent au quotidien des solutions communautaires" pour venir à bout de l'exploitation, des abus, de la négligence et de la maltraitance, entre autres problèmes vécus par les enfants, notamment ruraux.
"Nous voulons ainsi accentuer la pression sur les parents qui ne pourront plus retirer leurs enfants de l'école sans raison valable et raisonnable", a souligné M. Sow. Il a salué l'engagement de certains acteurs qui s'érigent en bouclier pour empêcher tout abandon de l'école pour cause de mariage, de grossesses précoces et pour faire enregistrer les bébés à leur naissance.
De son côté, le président de la communauté rurale de Latmingué, Babacar Sadji, a salué l'engagement de l'ONG EJA qui s'emploie selon lui à améliorer le vécu de nombreux enfants défavorisés. Il a dit que la concrétisation de la boutique scolaire prévue dans son budget 2013 est une manière d'enlever "une épine du pied" de la communauté rurale.
La boutique scolaire, qui pratiquera de bas prix d'achat, permettra à nombre d'élèves des 28 écoles élémentaires (175 classes), des 3 CEM et du lycée de Latmingué sans parler de ceux de la communauté rurale voisine de s'équiper en fournitures comme leurs amis plus nantis, a souligné M. Sadji.
"La différence du niveau de développement entre les pays réside dans la qualité de l'enseignement donné par les uns et les autres à leurs enfants", a-t-il soutenu, assurant que les "Badiénu Gokh" et les relais de Latmingué "ne se lassent de mener des séances de sensibilisation contre les mauvais traitements des enfants, pour une bonne éducation à la base".
PON/BK