Kaolack, 17 nov (APS) – La ferme de 30 hectares réalisée à Keur Aly Bassine (Kaolack) par l'Agence nationale d'insertion et de développement agricole (ANIDA) attend un rendement de 5 à 6 tonnes de maïs à l'hectare contre à peine 1,5 tonne/ha anciennement, a indiqué El Hadj Malick Diop, directeur de ladite agence.
M. Diop s'est rendu samedi dans cette ferme tenue par 65 personnes dont 40 femmes. Il y a participé à une récolte de maïs, se réjouissant du rendement de 5 à 6 tonnes/ha attendu avec la variété hybride semée contre 0,8 à 1,5 tonne/ha anciennement obtenue avec les variétés locales.
"Nous avons choisi de relancer la production de maïs parce que convaincu que nous avons autant ou plus de terres, d'eau, de ressources humaines que les pays américains, africains, etc. qui nous vendent cette céréale nécessaire pour l'alimentation du bétail et de la volaille", a-t-il déclaré.
Le directeur de l'Agence nationale d'insertion et de développement agricole (ANIDA) a souligné l'importance du maïs dans l'alimentation, en rappelant que cette céréale est à la base de la bouillie et du couscous, deux plats traditionnels sénégalais.
Si le Sénégal arrive à produire en quantité et en qualité cette spéculation, alors le bétail et la volaille seront bien nourris et leur prix d'achat largement à portée de bourse, a soutenu El Hadj Malick Diop.
Dans le but de développer cette filière, l'ANIDA a initié avec la société Agrophytex un programme de relance de la filière sur 100 ha répartis dans des fermes à Agababou (Thiès), Kandio Kamako (Kolda), Néttéboulou (Tambacounda) Kaffesse (Ziguinchor) et Keur Aly Bassine (Kaolack), a indiqué M. Diop.
"Ce programme test de production de maïs est réalisé avec la mise à disposition de bonnes variétés productives par la société Agrophytex et l'exploitation des équipements hydro-agricoles installés dans les fermes par l'ANIDA", a expliqué son directeur.
"Le bon rendement attendu va immanquablement faire des émules et des producteurs détenteurs de champs traditionnels n'hésiteront pas à s'insérer dans cette volonté de modernisation et de mécanisation de l'agriculture", a estimé M. Diop qui envisage de porter de 30 à 150 le nombre de fermes en 2015.
"Ce programme va sans doute permettre aux jeunes agriculteurs qui s'activent dans les fermes dotées de systèmes goutte-à-goutte d'atteindre un chiffre d'affaires compris entre 750.000 et 1.000.000 de francs CFA par ha", a prévu le directeur général de l'ANIDA.
Selon lui, les jeunes qui auront choisi de rester dans leur terroir vont pouvoir s'occuper durant toute l'année et non plus seulement pendant les 3 mois d'hivernage, puisqu'ils vont faire deux campagnes de maraîchage et du maïs en hivernage, a-t-il précisé.
"Avant notre engagement avec l'agence, nous éprouvions des difficultés pour écouler sur le marché nos modestes productions d'alors", a soutenu Ndiaga Dione, un producteur local, avant de saluer l'appui en semences et engrais de qualité, ajouté aux formations sur les techniques culturales et à l'équipement mis à disposition par l'ANIDA.
Moussa Diabon, président du GIE GAPEL (Groupement d'agropasteurs pour l’expansion de Latmingué), dit également se réjouir de la décision de la société Agrophytex d'accompagner son organisation paysanne dans un programme de relance du maïs sur 58 ha pour booster la production et améliorer le bien-être des paysans.
PON/BK
M. Diop s'est rendu samedi dans cette ferme tenue par 65 personnes dont 40 femmes. Il y a participé à une récolte de maïs, se réjouissant du rendement de 5 à 6 tonnes/ha attendu avec la variété hybride semée contre 0,8 à 1,5 tonne/ha anciennement obtenue avec les variétés locales.
"Nous avons choisi de relancer la production de maïs parce que convaincu que nous avons autant ou plus de terres, d'eau, de ressources humaines que les pays américains, africains, etc. qui nous vendent cette céréale nécessaire pour l'alimentation du bétail et de la volaille", a-t-il déclaré.
Le directeur de l'Agence nationale d'insertion et de développement agricole (ANIDA) a souligné l'importance du maïs dans l'alimentation, en rappelant que cette céréale est à la base de la bouillie et du couscous, deux plats traditionnels sénégalais.
Si le Sénégal arrive à produire en quantité et en qualité cette spéculation, alors le bétail et la volaille seront bien nourris et leur prix d'achat largement à portée de bourse, a soutenu El Hadj Malick Diop.
Dans le but de développer cette filière, l'ANIDA a initié avec la société Agrophytex un programme de relance de la filière sur 100 ha répartis dans des fermes à Agababou (Thiès), Kandio Kamako (Kolda), Néttéboulou (Tambacounda) Kaffesse (Ziguinchor) et Keur Aly Bassine (Kaolack), a indiqué M. Diop.
"Ce programme test de production de maïs est réalisé avec la mise à disposition de bonnes variétés productives par la société Agrophytex et l'exploitation des équipements hydro-agricoles installés dans les fermes par l'ANIDA", a expliqué son directeur.
"Le bon rendement attendu va immanquablement faire des émules et des producteurs détenteurs de champs traditionnels n'hésiteront pas à s'insérer dans cette volonté de modernisation et de mécanisation de l'agriculture", a estimé M. Diop qui envisage de porter de 30 à 150 le nombre de fermes en 2015.
"Ce programme va sans doute permettre aux jeunes agriculteurs qui s'activent dans les fermes dotées de systèmes goutte-à-goutte d'atteindre un chiffre d'affaires compris entre 750.000 et 1.000.000 de francs CFA par ha", a prévu le directeur général de l'ANIDA.
Selon lui, les jeunes qui auront choisi de rester dans leur terroir vont pouvoir s'occuper durant toute l'année et non plus seulement pendant les 3 mois d'hivernage, puisqu'ils vont faire deux campagnes de maraîchage et du maïs en hivernage, a-t-il précisé.
"Avant notre engagement avec l'agence, nous éprouvions des difficultés pour écouler sur le marché nos modestes productions d'alors", a soutenu Ndiaga Dione, un producteur local, avant de saluer l'appui en semences et engrais de qualité, ajouté aux formations sur les techniques culturales et à l'équipement mis à disposition par l'ANIDA.
Moussa Diabon, président du GIE GAPEL (Groupement d'agropasteurs pour l’expansion de Latmingué), dit également se réjouir de la décision de la société Agrophytex d'accompagner son organisation paysanne dans un programme de relance du maïs sur 58 ha pour booster la production et améliorer le bien-être des paysans.
PON/BK