Kaolack, 18 avr (APS) - Un atelier d'élaboration et de validation d'un plan d'action régional du Programme intégré de développement économique et social (PIDES) s'est ouvert ce jeudi à Kaolack, en prélude à la mise en oeuvre des actions dudit projet qui vise à promouvoir le développement local et la protection sociale des femmes et jeunes dans différentes localités de cette région centre du Sénégal.
Le PIDES, financé par la coopération italienne, entend développer une série d'initiatives locales pour corriger les disparités de genre et favoriser l'inclusion sociale des groupes vulnérables par la promotion de l'autonomisation socio-économique des femmes et jeunes.
Pour ce faire, un plan d'action régional a été proposé par un cabinet de consultance qui a mené une étude diagnostic sur le terrain. Il devrait refléter les besoins et initiatives d'une population cible de quelque 296.000 âmes à soutenir dans la commune de Kaolack (4 quartiers), Nioro (6 quartiers), Guinguinéo (6 quartiers) et la communauté rurale de Keur Socé.
Ces 269.000 personnes ciblées dont 140.345 femmes s'activent généralement dans l'agriculture (53,25%), le commerce (16,4%) et l'artisanat (5,35%) et sont confrontées à une "tenace pauvreté" (48%), ont relevé les techniciens du cabinet de consultance ARDES.
Les populations des zones identifiées pour intervention par le PIDES font généralement face à un cadre de vie peu enviable, une insuffisance d'infrastructures sociocommunautaires, une protection sociale aléatoire, un accès problématique à l'eau potable, à l'énergie, à un enseignement de qualité et à la cherté du coût des soins de santé, ont-ils relevé.
Concernant le volet accès aux soins de santé, 69% des chefs de ménage interrogés par les enquêteurs du cabinet ARDES notamment en milieu rural ont jugé les tarifs de prestation élevés. Aussi, 30,1% d'entre eux ont-ils préféré se priver de soins de santé.
Le plan d'action sera validé par tous les partenaires du projet (services techniques, collectivités locales, ARD, etc.) et servira de socle, de bréviaire pour mener à bien la mission du PIDES qui va financer des activités génératrices de revenus, de sensibilisation et de formation et des services sociaux de base, a soutenu sa coordonnatrice, Aïssatou Ayo Ba Diop.
Le PIDES, doté d'un financement à hauteur de 4 milliards de francs CFA, vise la promotion de l'autonomisation des femmes et l'insertion dans le circuit de travail des jeunes des régions de Dakar et Kaolack.
D'une durée de trois ans, il va s'appuyer sur un modèle inclusif de protection sociale orientée vers des perspectives novatrices, a relevé Mme DIOP au cours de l'atelier d’élaboration du plan d'action qui prendra fin samedi.
Conçu pour apporter des réponses à la demande sociale des populations à la base exposées à la précarité, à la vulnérabilité et à l'exclusion sociale, le PIDES va soutenir les femmes et les jeunes à travers des actions facilitant la promotion socio-économique, la protection sociale et la prise en compte du genre en cohérence avec les plans de développement intégrés des collectivités locales, a rappelé sa coordonnatrice.
PON/BK
Le PIDES, financé par la coopération italienne, entend développer une série d'initiatives locales pour corriger les disparités de genre et favoriser l'inclusion sociale des groupes vulnérables par la promotion de l'autonomisation socio-économique des femmes et jeunes.
Pour ce faire, un plan d'action régional a été proposé par un cabinet de consultance qui a mené une étude diagnostic sur le terrain. Il devrait refléter les besoins et initiatives d'une population cible de quelque 296.000 âmes à soutenir dans la commune de Kaolack (4 quartiers), Nioro (6 quartiers), Guinguinéo (6 quartiers) et la communauté rurale de Keur Socé.
Ces 269.000 personnes ciblées dont 140.345 femmes s'activent généralement dans l'agriculture (53,25%), le commerce (16,4%) et l'artisanat (5,35%) et sont confrontées à une "tenace pauvreté" (48%), ont relevé les techniciens du cabinet de consultance ARDES.
Les populations des zones identifiées pour intervention par le PIDES font généralement face à un cadre de vie peu enviable, une insuffisance d'infrastructures sociocommunautaires, une protection sociale aléatoire, un accès problématique à l'eau potable, à l'énergie, à un enseignement de qualité et à la cherté du coût des soins de santé, ont-ils relevé.
Concernant le volet accès aux soins de santé, 69% des chefs de ménage interrogés par les enquêteurs du cabinet ARDES notamment en milieu rural ont jugé les tarifs de prestation élevés. Aussi, 30,1% d'entre eux ont-ils préféré se priver de soins de santé.
Le plan d'action sera validé par tous les partenaires du projet (services techniques, collectivités locales, ARD, etc.) et servira de socle, de bréviaire pour mener à bien la mission du PIDES qui va financer des activités génératrices de revenus, de sensibilisation et de formation et des services sociaux de base, a soutenu sa coordonnatrice, Aïssatou Ayo Ba Diop.
Le PIDES, doté d'un financement à hauteur de 4 milliards de francs CFA, vise la promotion de l'autonomisation des femmes et l'insertion dans le circuit de travail des jeunes des régions de Dakar et Kaolack.
D'une durée de trois ans, il va s'appuyer sur un modèle inclusif de protection sociale orientée vers des perspectives novatrices, a relevé Mme DIOP au cours de l'atelier d’élaboration du plan d'action qui prendra fin samedi.
Conçu pour apporter des réponses à la demande sociale des populations à la base exposées à la précarité, à la vulnérabilité et à l'exclusion sociale, le PIDES va soutenir les femmes et les jeunes à travers des actions facilitant la promotion socio-économique, la protection sociale et la prise en compte du genre en cohérence avec les plans de développement intégrés des collectivités locales, a rappelé sa coordonnatrice.
PON/BK