Kaolack, 31 déc (APS) – Quelque 17.834 ménages vulnérables ont vu leur situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle et leur revenu sensiblement améliorés grâce aux interventions du Projet d’appui aux filières agricoles (PAFA), a appris, mardi, l’APS.
Dans un document dit de pérennisation des acquis de 2013 remis à l’APS, les responsables du PAFA ont estimé que 17.834 ménages vulnérables ont été directement touchés en 3 ans de mise en œuvre du projet qui a exécuté son programme 2013 à 90% avec un taux de décaissement de 87%.
Le PAFA a atteint des résultats très significatifs dans l’augmentation des rendements du mil, du sorgho, du niébé, du sésame, du bissap et du maïs grâce à l’utilisation systématique des semences certifiées, des engrais de qualité, l’adoption des bonnes pratiques agricoles par les producteurs et productrices, le suivi et le conseil de proximité des activités par les services déconcentrés de l’Etat, les conseillers à l’exploitation familiale (CEF), etc.
Des rendements record sont obtenus d’année en année, ont relevé les agents du coordonnateur Sémou Diouf qui ont expliqué que le mil a, dans la région de Diourbel, connu des rendements qui sont passés entre 2012 et 2013 de 1140 à 1634 kg/ha alors que le rendement moyen des 6 dernières années est de 574 kg/ha.
Les rendements de maïs dans la région de Kaolack sont passés de 1359 kg/ha à 2420 kg/ha en 20 et ceux du sorgho passent de 965 kg/ha à 2520 kg/ha, mentionne le document du projet financé sur 6 ans à hauteur d'un peu plus de 13 milliards francs CFA par le FIDA, l'OFID et l'Etat.
Le document fait ressortir que l’augmentation des rendements est également due à un accès garanti au marché non traditionnel (agro-industriels et unités de transformation) des producteurs à travers la contractualisation commerciale entre les OP (organisations de producteurs) et les OM (opérateurs de marché) pour la vente des excédents de production avant le démarrage de la campagne agricole, à des prix négociés et rémunérateurs.
En outre, pour faciliter l’accès des petits producteurs aux marchés, 179 contrats commerciaux entre OP et OM ont été signés en 2013. Les quantités contractuelles sont de 1525 tonnes de mil/sorgho, 650 tonnes de sésame, 186 tonnes de niébé, 119 tonnes de bissap et 512 tonnes de maïs, note le document.
La vente des excédents de production à travers les contrats entre OP et OM a permis une marge nette à l’hectare du mil qui est passée de 12.500 Francs CFA à 80.970 Francs CFA en moyenne, de 69.500 Francs CFA à 170.000 Francs CFA pour le sésame et de 90.000 Francs CFA pour le niébé contre 15.000 Francs CFA avant l’intervention du projet.
Le projet a, par ailleurs, amélioré la capacité de stockage des produits par la construction de 21 centres de développement filières dotant les acteurs des filières d’une capacité de stockage additionnel de 2520 tonnes. Ce qui va améliorer la qualité de la production et ainsi bien répondre à la demande croissante du marché.
Les responsables du PAFA rassurent que les objectifs de 2014 demeurent la consolidation des acquis du projet dans la professionnalisation des acteurs des filières, la dynamisation organisationnelle des OP, l’accès des femmes et des jeunes à la terre, l’accès aux financements, l’accès à temps et en qualité suffisante des intrants, l’adoption des bonnes pratiques agricoles et d’élevage et l’accès au marché durable et rémunérateurs.
PON/OID
Dans un document dit de pérennisation des acquis de 2013 remis à l’APS, les responsables du PAFA ont estimé que 17.834 ménages vulnérables ont été directement touchés en 3 ans de mise en œuvre du projet qui a exécuté son programme 2013 à 90% avec un taux de décaissement de 87%.
Le PAFA a atteint des résultats très significatifs dans l’augmentation des rendements du mil, du sorgho, du niébé, du sésame, du bissap et du maïs grâce à l’utilisation systématique des semences certifiées, des engrais de qualité, l’adoption des bonnes pratiques agricoles par les producteurs et productrices, le suivi et le conseil de proximité des activités par les services déconcentrés de l’Etat, les conseillers à l’exploitation familiale (CEF), etc.
Des rendements record sont obtenus d’année en année, ont relevé les agents du coordonnateur Sémou Diouf qui ont expliqué que le mil a, dans la région de Diourbel, connu des rendements qui sont passés entre 2012 et 2013 de 1140 à 1634 kg/ha alors que le rendement moyen des 6 dernières années est de 574 kg/ha.
Les rendements de maïs dans la région de Kaolack sont passés de 1359 kg/ha à 2420 kg/ha en 20 et ceux du sorgho passent de 965 kg/ha à 2520 kg/ha, mentionne le document du projet financé sur 6 ans à hauteur d'un peu plus de 13 milliards francs CFA par le FIDA, l'OFID et l'Etat.
Le document fait ressortir que l’augmentation des rendements est également due à un accès garanti au marché non traditionnel (agro-industriels et unités de transformation) des producteurs à travers la contractualisation commerciale entre les OP (organisations de producteurs) et les OM (opérateurs de marché) pour la vente des excédents de production avant le démarrage de la campagne agricole, à des prix négociés et rémunérateurs.
En outre, pour faciliter l’accès des petits producteurs aux marchés, 179 contrats commerciaux entre OP et OM ont été signés en 2013. Les quantités contractuelles sont de 1525 tonnes de mil/sorgho, 650 tonnes de sésame, 186 tonnes de niébé, 119 tonnes de bissap et 512 tonnes de maïs, note le document.
La vente des excédents de production à travers les contrats entre OP et OM a permis une marge nette à l’hectare du mil qui est passée de 12.500 Francs CFA à 80.970 Francs CFA en moyenne, de 69.500 Francs CFA à 170.000 Francs CFA pour le sésame et de 90.000 Francs CFA pour le niébé contre 15.000 Francs CFA avant l’intervention du projet.
Le projet a, par ailleurs, amélioré la capacité de stockage des produits par la construction de 21 centres de développement filières dotant les acteurs des filières d’une capacité de stockage additionnel de 2520 tonnes. Ce qui va améliorer la qualité de la production et ainsi bien répondre à la demande croissante du marché.
Les responsables du PAFA rassurent que les objectifs de 2014 demeurent la consolidation des acquis du projet dans la professionnalisation des acteurs des filières, la dynamisation organisationnelle des OP, l’accès des femmes et des jeunes à la terre, l’accès aux financements, l’accès à temps et en qualité suffisante des intrants, l’adoption des bonnes pratiques agricoles et d’élevage et l’accès au marché durable et rémunérateurs.
PON/OID