Louga, 26 sept (APS) – Le ministre de l’Elevage, Oumou Khaïry Guèye Seck, a procédé, samedi à Keur Momar Sarr (Louga, nord), à la pose de la première puce électronique pour l’identification des chevaux, qui doit permetre de mieux lutter contre le vol de bétail, a constaté le correspondant de l’APS.
Pour l’occasion, elle a remis sa blouse et ses gants de vétérinaire, avant de placer la première puce électronique dans l’encolure du cheval de Demba Ba qui a reçu une vignette numérotée à reporter sur le carnet de l’animal.
‘’Nous venons ici à Keur Momar Sarr lancer un programme national d’identification des chevaux avec un premier jet de 2.000 puces électroniques obtenues avec le soutien du Maroc’’, a indiqué le ministre de l’Elevage, estimant que les 500.000 chevaux seront dotés de ce fruit de l’avancée technologique.
A terme, tout le cheptel sénégalais sera identifié afin de faciliter la reconnaissance de tout animal en tout temps et en tous lieux, a indiqué Oumou Khaïry Guèye Seck, ajoutant que la réglementation a rendu obligatoire l’identification des animaux.
Un bon système d’identification permet une traçabilité et une lutte efficace contre le vol de cheval dont l’apport multidimensionnel sur la croissance économique n’est plus à démontrer, a expliqué Mme Seck qui a invité les éleveurs à s’unir autour de la sécurisation du secteur pour encourager les investissements.
Le ministre de l’Elevage, qui a salué l’appui du Maroc dans la mise à disposition de puces électroniques et la formation en reproduction équine, en gestion administrative des haras et en maréchalerie, a souligné la nécessité pour chaque cheval d’avoir un livret sanitaire et signalétique et un certificat d’origine.
En outre, le ministre de l’Elevage a indiqué que la France, à travers une convention de trois millions d’euros, va aider à la généralisation dans toutes les régions de la pose des boucles d’oreilles alphanumériques testées à Thiomby (Kaolack) pour l’identification bovine.
Mme Seck a parrainé les retrouvailles entre les deux anciens prétendants à la présidence de la maison de l’élevage de Louga, Djoumourou Ka de Keur Momar Sarr (Louga) et Kelly Sadio Ka de Boulal (Linguère). Elle a offert aux éleveurs de Keur Momar Sarr 2 motofaucheuses, 25 tonnes d’aliment de bétail et une enveloppe d’un million de francs pour les organisateurs de la cérémonie de lancement.
A la suite de l’intervention du président de la communauté rurale de Keur Momar Sarr, Djoumourou Ka, et des présidents départementaux des maisons d’éleveur de Linguère, Louga et Kébémer, le député de Linguère, Me Amadou Ka a salué les efforts faits par le ministre pour moderniser l’élevage qui occupe 60% des Sénégalais.
De 2000 à 2008, l’élevage a contribué pour 4% dans le PIB (produit intérieur brut), pour 35% dans le secteur primaire et les productions de viande, de lait et des cuirs et peaux ont connu respectivement des croissances de 28%, 23% et 24%, a indiqué le parlementaire qui a fait état de recettes cumulées de 364 milliards pour les trois productions.
PON/ASG
Pour l’occasion, elle a remis sa blouse et ses gants de vétérinaire, avant de placer la première puce électronique dans l’encolure du cheval de Demba Ba qui a reçu une vignette numérotée à reporter sur le carnet de l’animal.
‘’Nous venons ici à Keur Momar Sarr lancer un programme national d’identification des chevaux avec un premier jet de 2.000 puces électroniques obtenues avec le soutien du Maroc’’, a indiqué le ministre de l’Elevage, estimant que les 500.000 chevaux seront dotés de ce fruit de l’avancée technologique.
A terme, tout le cheptel sénégalais sera identifié afin de faciliter la reconnaissance de tout animal en tout temps et en tous lieux, a indiqué Oumou Khaïry Guèye Seck, ajoutant que la réglementation a rendu obligatoire l’identification des animaux.
Un bon système d’identification permet une traçabilité et une lutte efficace contre le vol de cheval dont l’apport multidimensionnel sur la croissance économique n’est plus à démontrer, a expliqué Mme Seck qui a invité les éleveurs à s’unir autour de la sécurisation du secteur pour encourager les investissements.
Le ministre de l’Elevage, qui a salué l’appui du Maroc dans la mise à disposition de puces électroniques et la formation en reproduction équine, en gestion administrative des haras et en maréchalerie, a souligné la nécessité pour chaque cheval d’avoir un livret sanitaire et signalétique et un certificat d’origine.
En outre, le ministre de l’Elevage a indiqué que la France, à travers une convention de trois millions d’euros, va aider à la généralisation dans toutes les régions de la pose des boucles d’oreilles alphanumériques testées à Thiomby (Kaolack) pour l’identification bovine.
Mme Seck a parrainé les retrouvailles entre les deux anciens prétendants à la présidence de la maison de l’élevage de Louga, Djoumourou Ka de Keur Momar Sarr (Louga) et Kelly Sadio Ka de Boulal (Linguère). Elle a offert aux éleveurs de Keur Momar Sarr 2 motofaucheuses, 25 tonnes d’aliment de bétail et une enveloppe d’un million de francs pour les organisateurs de la cérémonie de lancement.
A la suite de l’intervention du président de la communauté rurale de Keur Momar Sarr, Djoumourou Ka, et des présidents départementaux des maisons d’éleveur de Linguère, Louga et Kébémer, le député de Linguère, Me Amadou Ka a salué les efforts faits par le ministre pour moderniser l’élevage qui occupe 60% des Sénégalais.
De 2000 à 2008, l’élevage a contribué pour 4% dans le PIB (produit intérieur brut), pour 35% dans le secteur primaire et les productions de viande, de lait et des cuirs et peaux ont connu respectivement des croissances de 28%, 23% et 24%, a indiqué le parlementaire qui a fait état de recettes cumulées de 364 milliards pour les trois productions.
PON/ASG