Pour la célébration des cinquante ans d’indépendance du Sénégal, un portrait du député Lamine Guèye sera réalisé par la Rts. Le film fait partie des huit documentaires qui seront produits par l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif) pour accompagner la célébration du demi-siècle de souveraineté de certains pays africains.
La Rts va réaliser un documentaire sur le député Lamine Guèye (1891-1968) pour la célébration du cinquantenaire d’indépendance de notre pays. Le réalisateur Alé Seck est chargé par la télévision nationale de restituer dans un portrait de 52 minutes le parcours du premier président de l’Assemblée nationale du Sénégal indépendant. Le film retracera le parcours de celui qui fut maire de Dakar de 1945 à 1959 et ce que l’ancien député du Sénégal au Palais Bourbon à Paris représente dans l’histoire de son pays et surtout sur le plan africain. ‘Nous ne sommes pas là pour faire du nationalisme, mais plutôt pour faire un travail panafricain, un portrait historique et montrer la force que représente le sujet’, soutient le responsable coopération de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), Paul-Charlemagne Coffi en marge du festival Clap ivoire d’Abidjan (tenu du 1er au 5 septembre 2009).
Ce film, qui sera fin prêt en fin d’année, fait partie des huit documentaires commandité par l’Oif pour accompagner la célébration en 2010 des 50 ans d’indépendance de certains pays africains. Pour marquer cet événement historique, l’Oif, en partenariat avec les télévisions nationales, produit sept autres documentaires sur des personnalités du continent dans autant de pays africains. Outre le Sénégal, cette ‘Production harmonisée de figures emblématiques’ du continent, lancée en 2007, concernent le Bénin, la République Centrafricaine (Rca), le Cameroun, la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, la Guinée et l’île Maurice. Comme le Sénégal, le Bénin fait un focus sur un homme politique. Le documentaire béninois portera sur son premier Président, Emile Derlin Henri Zinsou. ‘Ce dernier, rappelle le responsable coopération de l’Oif, porte en lui cent ans d’histoire du continent, il est âgé aujourd’hui de plus de 90 ans’. La Rca revient sur le dictateur Jean-Bathélémy Bokassa, alors que l’île Maurice porte son regard sur son premier président, Sir Seewoosagur Ramgoolam.
Les personnalités choisies ne sont pas toutes des hommes politiques. Des contemporains évoluant dans d’autres domaines sont concernés par ces ‘documents de mémoire’, comme le botaniste ivoirien Laurent Aké Assi, spécialiste de taxonomie. ‘C’est un génie de la forêt, un autodidacte qui fait autorité sur le plan mondial et paradoxalement, il est peu ou pas du tout connu en Côte d’Ivoire et en Afrique’, souligne Paul-Charlemagne Coffi.
Le Cameroun s’intéresse à l’écrivain Alexandre Biyidi-Awala, plus connu sous le nom de Mongo Béti. Selon l’Oif, le choix diversifié des personnalités, montre que l’Afrique n’est pas seulement guidée par des faits politiques. L’Organisation de la Francophonie, commanditaire de ces documentaires, prend en charge la production des huit films pour une enveloppe globale de 150 000 euros soit environ 98 millions 250 000 francs Cfa.
Ces documentaires seront portés à la connaissance du monde. Avec les films, l’Organisation internationale de la Francophonie veut faire connaître les figures historiques du continent africain et surtout divulguer leurs œuvres. ‘L’image est une chose importante pour la mémoire’, note Paul-Charlemagne Coffi. Les films seront diffusés dans chaque télévision nationale partenaire de l’Oif dans ce projet mais aussi dans les télévisions françaises Tv5 Monde et Canal France international. L’objectif principal de ces réalisations est surtout de constituer des archives audiovisuelles sur l’histoire du continent pour le continent africain.
L’Oif n’en est pas à sa première production harmonisée. Des commandes de ce genre ont été faites sur ‘Les Femmes battantes’, ‘Habitats traditionnels’ et sur ‘Affaire de goût’.
Fatou K. SENE
Wal Fadjri
La Rts va réaliser un documentaire sur le député Lamine Guèye (1891-1968) pour la célébration du cinquantenaire d’indépendance de notre pays. Le réalisateur Alé Seck est chargé par la télévision nationale de restituer dans un portrait de 52 minutes le parcours du premier président de l’Assemblée nationale du Sénégal indépendant. Le film retracera le parcours de celui qui fut maire de Dakar de 1945 à 1959 et ce que l’ancien député du Sénégal au Palais Bourbon à Paris représente dans l’histoire de son pays et surtout sur le plan africain. ‘Nous ne sommes pas là pour faire du nationalisme, mais plutôt pour faire un travail panafricain, un portrait historique et montrer la force que représente le sujet’, soutient le responsable coopération de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), Paul-Charlemagne Coffi en marge du festival Clap ivoire d’Abidjan (tenu du 1er au 5 septembre 2009).
Ce film, qui sera fin prêt en fin d’année, fait partie des huit documentaires commandité par l’Oif pour accompagner la célébration en 2010 des 50 ans d’indépendance de certains pays africains. Pour marquer cet événement historique, l’Oif, en partenariat avec les télévisions nationales, produit sept autres documentaires sur des personnalités du continent dans autant de pays africains. Outre le Sénégal, cette ‘Production harmonisée de figures emblématiques’ du continent, lancée en 2007, concernent le Bénin, la République Centrafricaine (Rca), le Cameroun, la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, la Guinée et l’île Maurice. Comme le Sénégal, le Bénin fait un focus sur un homme politique. Le documentaire béninois portera sur son premier Président, Emile Derlin Henri Zinsou. ‘Ce dernier, rappelle le responsable coopération de l’Oif, porte en lui cent ans d’histoire du continent, il est âgé aujourd’hui de plus de 90 ans’. La Rca revient sur le dictateur Jean-Bathélémy Bokassa, alors que l’île Maurice porte son regard sur son premier président, Sir Seewoosagur Ramgoolam.
Les personnalités choisies ne sont pas toutes des hommes politiques. Des contemporains évoluant dans d’autres domaines sont concernés par ces ‘documents de mémoire’, comme le botaniste ivoirien Laurent Aké Assi, spécialiste de taxonomie. ‘C’est un génie de la forêt, un autodidacte qui fait autorité sur le plan mondial et paradoxalement, il est peu ou pas du tout connu en Côte d’Ivoire et en Afrique’, souligne Paul-Charlemagne Coffi.
Le Cameroun s’intéresse à l’écrivain Alexandre Biyidi-Awala, plus connu sous le nom de Mongo Béti. Selon l’Oif, le choix diversifié des personnalités, montre que l’Afrique n’est pas seulement guidée par des faits politiques. L’Organisation de la Francophonie, commanditaire de ces documentaires, prend en charge la production des huit films pour une enveloppe globale de 150 000 euros soit environ 98 millions 250 000 francs Cfa.
Ces documentaires seront portés à la connaissance du monde. Avec les films, l’Organisation internationale de la Francophonie veut faire connaître les figures historiques du continent africain et surtout divulguer leurs œuvres. ‘L’image est une chose importante pour la mémoire’, note Paul-Charlemagne Coffi. Les films seront diffusés dans chaque télévision nationale partenaire de l’Oif dans ce projet mais aussi dans les télévisions françaises Tv5 Monde et Canal France international. L’objectif principal de ces réalisations est surtout de constituer des archives audiovisuelles sur l’histoire du continent pour le continent africain.
L’Oif n’en est pas à sa première production harmonisée. Des commandes de ce genre ont été faites sur ‘Les Femmes battantes’, ‘Habitats traditionnels’ et sur ‘Affaire de goût’.
Fatou K. SENE
Wal Fadjri