Tambacounda, 16 déc (APS) - L’aviculture est laissée en rade dans les initiatives de développement de l’élevage, malgré les importantes rentrées d’argent générées par cette filière en ‘’plein essor’’, depuis l’interdiction des importations de poulets, a indiqué mercredi le secrétaire général de la Fédération des acteurs de l’aviculture (FAFA).
Relevant que dans le Programme national de développement de l’élevage, il n’est nullement fait mention de l’aviculture, Mamadou Moustapha Ndiaye a jugé ’’anormal’’ qu’en parlant d’élevage, ‘’on laisse en rade l’aviculture’’.
Dans ce programme, a-t-il dit, il n’est question que de ‘’vaches, de moutons, d’abreuvoirs’’.
Pourtant, ce secteur est ‘’en plein essor’’, avec une production qui est passée de 4 millions de poulets par an jusqu’en 2004 à 12 millions de poulets produits cette année, d’après le président de la FAFA Amadou Moctar Mbodj.
Il est le seul secteur qui connaît une croissance de 6%, a-t-il relevé, qualifiant de ‘’salutaire’’ l’interdiction des importations de poulets, du fait de la grippe aviaire a permis à la filière d’émerger.
Une délégation de la FAFA est arrivée mardi à Tambacounda, première étape d’une tournée nationale pour recueillir les préoccupations des aviculteurs, en vue de les intégrer dans un plan d’actions national pour le développement de cette filière.
D’après le chargé de l’appui-conseil, membre de la délégation Seydou Bâ, la filière avicole qui emploie plus de 10.000 personnes, a fait entrer 35 milliards de francs CFA en 2006, pour 23 milliards d’investissement.
Le cycle de production du poulet est de 45 jours, à l’issue desquels le producteur peut procéder à la vente, a indiqué M. Ndiaye, selon qui, ‘’aucune activité ne peut avoir cet intérêt en si peu de temps’’.
‘’Nous avons relevé le défi de la production. Ce qui reste aujourd’hui, c’est de s’organiser pour relever le défi de la qualité’’, a dit Amadou Moctar Mbodji.
Cette organisation, a-t-il fait savoir, permettrait de faire face à une éventuelle levée de l’interdiction. ‘’A tout moment, l’Etat peut lever la mesure. Beaucoup veulent investir dans la filière mais n’osent pas’’, a-t-il ajouté, estimant qu’il devrait y avoir un fonds pour la filière avicole.
’’En cas de levée de l’interdiction des importations, les acteurs devraient, à défaut lutter pour que l’Etat fixe une taxe à l’importation de poulets, à l’image de la Côte d’Ivoire’’, a-t-il poursuivi.
Le président de la FAFA a expliqué la précarité de la filière par le fait que ‘’les aviculteurs ne sont pas représentés dans les instances de décision’’. D’où la nécessité de s’organiser à la base pour peser dans le Conseil national de concertation des ruraux (CNCR) dont la FAFA est membre.
La délégation de la FAFA profitera de sa tournée pour demander aux aviculteurs des régions de Tambacounda, Diourbel et Louga de s’organiser en fédérations, afin d’adhérer à la FAFA déjà présente à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor.
‘’Notre représentativité au niveau du CNCR n’est pas importante parce qu’elle n’est pas bien implantée dans toutes les régions pour attirer le maximum de financement’’ pour cette filière, a dit Moustapha Ndiaye.
Il a relevé qu’‘’en dépit de l’existence d’énormes potentialités, l’aviculture est confrontée à de sérieuses difficultés’’.
Relevant que dans le Programme national de développement de l’élevage, il n’est nullement fait mention de l’aviculture, Mamadou Moustapha Ndiaye a jugé ’’anormal’’ qu’en parlant d’élevage, ‘’on laisse en rade l’aviculture’’.
Dans ce programme, a-t-il dit, il n’est question que de ‘’vaches, de moutons, d’abreuvoirs’’.
Pourtant, ce secteur est ‘’en plein essor’’, avec une production qui est passée de 4 millions de poulets par an jusqu’en 2004 à 12 millions de poulets produits cette année, d’après le président de la FAFA Amadou Moctar Mbodj.
Il est le seul secteur qui connaît une croissance de 6%, a-t-il relevé, qualifiant de ‘’salutaire’’ l’interdiction des importations de poulets, du fait de la grippe aviaire a permis à la filière d’émerger.
Une délégation de la FAFA est arrivée mardi à Tambacounda, première étape d’une tournée nationale pour recueillir les préoccupations des aviculteurs, en vue de les intégrer dans un plan d’actions national pour le développement de cette filière.
D’après le chargé de l’appui-conseil, membre de la délégation Seydou Bâ, la filière avicole qui emploie plus de 10.000 personnes, a fait entrer 35 milliards de francs CFA en 2006, pour 23 milliards d’investissement.
Le cycle de production du poulet est de 45 jours, à l’issue desquels le producteur peut procéder à la vente, a indiqué M. Ndiaye, selon qui, ‘’aucune activité ne peut avoir cet intérêt en si peu de temps’’.
‘’Nous avons relevé le défi de la production. Ce qui reste aujourd’hui, c’est de s’organiser pour relever le défi de la qualité’’, a dit Amadou Moctar Mbodji.
Cette organisation, a-t-il fait savoir, permettrait de faire face à une éventuelle levée de l’interdiction. ‘’A tout moment, l’Etat peut lever la mesure. Beaucoup veulent investir dans la filière mais n’osent pas’’, a-t-il ajouté, estimant qu’il devrait y avoir un fonds pour la filière avicole.
’’En cas de levée de l’interdiction des importations, les acteurs devraient, à défaut lutter pour que l’Etat fixe une taxe à l’importation de poulets, à l’image de la Côte d’Ivoire’’, a-t-il poursuivi.
Le président de la FAFA a expliqué la précarité de la filière par le fait que ‘’les aviculteurs ne sont pas représentés dans les instances de décision’’. D’où la nécessité de s’organiser à la base pour peser dans le Conseil national de concertation des ruraux (CNCR) dont la FAFA est membre.
La délégation de la FAFA profitera de sa tournée pour demander aux aviculteurs des régions de Tambacounda, Diourbel et Louga de s’organiser en fédérations, afin d’adhérer à la FAFA déjà présente à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor.
‘’Notre représentativité au niveau du CNCR n’est pas importante parce qu’elle n’est pas bien implantée dans toutes les régions pour attirer le maximum de financement’’ pour cette filière, a dit Moustapha Ndiaye.
Il a relevé qu’‘’en dépit de l’existence d’énormes potentialités, l’aviculture est confrontée à de sérieuses difficultés’’.