Dakar, 27 août (APS) – Un atelier national de renforcement des capacités sur la certification phytosanitaire des semences s’est ouvert mercredi au siège de l’'Institut de technologie alimentaire (ITA), à Dakar, a appris l'APS des organisateurs.
La rencontre de trois jours entre dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme semencier pour l'Afrique de l'Ouest, explique un communiqué reçu du ministère sénégalais de l’Agriculture et de l’Equipement rural.
Elle est organisée par le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), l'Agence des Etats-Unis d'Amérique pour le développement international (USAID), le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF) et le ministère sénégalais de l'Agriculture et de l'Equipement rural.
La formation destinée aux inspecteurs des services de contrôle installés dans les zones frontalières vise à "accroître la disponibilité en semences de qualité du taux actuel de 12% à celui de 25%, au terme des cinq ans de vie du projet (2012-2017), afin de contribuer à l'amélioration de la productivité agricole", souligne la même source.
Le Programme semencier pour l'Afrique de l'Ouest intervient dans sept pays : Bénin, Burkina Faso, Ghana, Mali, Niger, Nigeria et Sénégal.
Le représentant du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural estime que "cet atelier (…) corrobore la vision du président de la République de faire de l’agriculture le moteur de la croissance économique" du pays.
"C’est pourquoi, dans le Plan Sénégal émergent (PSE), le gouvernement du Sénégal s’est fixé de grandes ambitions dans le domaine de l’agriculture", a dit Faustin Diatta, conseiller technique au ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural.
Dans son discours, dont copie a été transmis à l’APS, il a évoqué l’élaboration du Programme d’accélération de la cadence agriculture sénégalaise (PRACAS), dont l'objectif est d'assurer "la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations".
"Parmi les priorités du PRACAS (2014-2017) figure le Programme de reconstitution du capital semencier, qui revêt une importance capitale pour atteindre les objectifs fixés par le PSE dans le domaine de l’agriculture", a expliqué M. Diatta.
La certification phytosanitaire des semences et le contrôle phytosanitaire des végétaux "doivent impérativement se baser sur des dispositions législatives et réglementaires, au niveau national, sous-régional et international", a-t-il souligné.
Parmi ces dispositions, Faustin Diatta a cité la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) de l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), à laquelle "s’adossera l’essentiel" des communications de l'atelier.
Cette convention, a-t-il rappelé, "règlemente au niveau international la prévention de la dissémination et de l’introduction d’organismes nuisibles aux végétaux et produits végétaux, et la promotion, le cas échéant, de l’adoption des mesures appropriées de lutte contre ces organismes nuisibles".
OID/ESF
La rencontre de trois jours entre dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme semencier pour l'Afrique de l'Ouest, explique un communiqué reçu du ministère sénégalais de l’Agriculture et de l’Equipement rural.
Elle est organisée par le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), l'Agence des Etats-Unis d'Amérique pour le développement international (USAID), le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF) et le ministère sénégalais de l'Agriculture et de l'Equipement rural.
La formation destinée aux inspecteurs des services de contrôle installés dans les zones frontalières vise à "accroître la disponibilité en semences de qualité du taux actuel de 12% à celui de 25%, au terme des cinq ans de vie du projet (2012-2017), afin de contribuer à l'amélioration de la productivité agricole", souligne la même source.
Le Programme semencier pour l'Afrique de l'Ouest intervient dans sept pays : Bénin, Burkina Faso, Ghana, Mali, Niger, Nigeria et Sénégal.
Le représentant du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural estime que "cet atelier (…) corrobore la vision du président de la République de faire de l’agriculture le moteur de la croissance économique" du pays.
"C’est pourquoi, dans le Plan Sénégal émergent (PSE), le gouvernement du Sénégal s’est fixé de grandes ambitions dans le domaine de l’agriculture", a dit Faustin Diatta, conseiller technique au ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural.
Dans son discours, dont copie a été transmis à l’APS, il a évoqué l’élaboration du Programme d’accélération de la cadence agriculture sénégalaise (PRACAS), dont l'objectif est d'assurer "la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations".
"Parmi les priorités du PRACAS (2014-2017) figure le Programme de reconstitution du capital semencier, qui revêt une importance capitale pour atteindre les objectifs fixés par le PSE dans le domaine de l’agriculture", a expliqué M. Diatta.
La certification phytosanitaire des semences et le contrôle phytosanitaire des végétaux "doivent impérativement se baser sur des dispositions législatives et réglementaires, au niveau national, sous-régional et international", a-t-il souligné.
Parmi ces dispositions, Faustin Diatta a cité la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) de l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), à laquelle "s’adossera l’essentiel" des communications de l'atelier.
Cette convention, a-t-il rappelé, "règlemente au niveau international la prévention de la dissémination et de l’introduction d’organismes nuisibles aux végétaux et produits végétaux, et la promotion, le cas échéant, de l’adoption des mesures appropriées de lutte contre ces organismes nuisibles".
OID/ESF