Mbour, 20 juin (APS) - La réussite de la mise en œuvre de la Couverture maladie universelle (CMU) "passe nécessairement" par une plus grande accessibilité des services et soins de santé, a relevé jeudi à Mbour, le directeur exécutif du Conseil des organisations non gouvernementales d'appui au développement (CONGAD), Boubacar Seck.
"Nous considérons que c'est une bonne chose que de permettre aux ménages sénégalais de pouvoir disposer d'une assurance ou d'une couverture maladie, mais si on ne prend pas la précaution de mettre en place des services et soins de santé nécessaires, on aura réglé un problème pour laisser en rade un autre problème non résolu et on n'arrivera pas à une solution globale", a signalé M. Seck.
Il intervenait à l'ouverture d'un atelier dont l'objectif est de contribuer à la capitalisation des résultats du plan d'actions GAVI-RSS 2011 révisé. Cet atelier, à l'initiative du réseau santé-sida-population du CONGAD (RESSIP/CONGAD), prend fin vendredi.
Dans une perspective de renforcement du système de santé sénégalais, le ministère de la Santé et de l'Action sociale a bénéficié d'un appui de l'Alliance pour l'amélioration de l'utilisation et de l'offre de service de santé de qualité y compris la vaccination (GAVI-RSS).
Ce programme s'inscrit dans le cadre de la deuxième phase du Programme national de développement sanitaire (PNDS 2004-2008). Il vise à renforcer les capacités du système de santé, en vue d’améliorer les performances des programmes de santé maternelle et infantile.
"Dans le cadre de la mise en œuvre du plan d'action de GAVI-RSS révisé, le RESSIP-CONGAD est chargé du déroulement des activités qui vont dans le sens d'apporter un appui aux ONG et aux organisations communautaires de base (OCB) dans 15 districts sanitaires à faibles performances pour la mise en œuvre d'activités de santé de la mère et de l'enfant", a expliqué Boubacar Seck.
Selon le directeur exécutif du CONGAD, il s'agit aussi "d'apporter un appui à la formation des ONG/OCB dans les 15 districts sanitaires en gestion, planification et suivi-évaluation des programmes de santé".
Pour ce faire, le RESSIP/CONGAD a déroulé un plan d'action dans ces 15 districts de santé de quatre régions du Sénégal. Il s'agit de Guédiawaye, Pikine, Mbao, Keur Massar, Rufisque, Saraya, Salémata, Kédougou, Podor, Dagana, Pété, Richard-Toll, Bounkiling, Goudomp et Sédhiou.
"Ces 15 districts sanitaires ont été identifiés sur la base des indicateurs fournis par les régions médicales et qui montraient qu'à ce niveau-là, il y avait des contraintes en termes de disponibilité de ressources humaines et d'accessibilité des services et soins de santé dans un certain nombre de localités du pays", a renseigné le Directeur exécutif du CONGAD.
"Nous cherchons à mettre à contribution un certain nombre d'acteurs régionaux, en l'occurrence des ONG et des OCB, sous la responsabilité des médecins-chefs de district et du dispositif médical qui existe dans ces zones, pour que, tous ensemble, nous levions les contraintes qui avaient été identifiées'', a-t-il dit.
"Nous voulons, à terme, permettre aux ONG mais aussi aux administrations concernées de pouvoir passer à l'échelle de cette initiative que nous avons expérimentée et qui a donné de bons résultats", a fait valoir M. Seck.
ADE/BK
"Nous considérons que c'est une bonne chose que de permettre aux ménages sénégalais de pouvoir disposer d'une assurance ou d'une couverture maladie, mais si on ne prend pas la précaution de mettre en place des services et soins de santé nécessaires, on aura réglé un problème pour laisser en rade un autre problème non résolu et on n'arrivera pas à une solution globale", a signalé M. Seck.
Il intervenait à l'ouverture d'un atelier dont l'objectif est de contribuer à la capitalisation des résultats du plan d'actions GAVI-RSS 2011 révisé. Cet atelier, à l'initiative du réseau santé-sida-population du CONGAD (RESSIP/CONGAD), prend fin vendredi.
Dans une perspective de renforcement du système de santé sénégalais, le ministère de la Santé et de l'Action sociale a bénéficié d'un appui de l'Alliance pour l'amélioration de l'utilisation et de l'offre de service de santé de qualité y compris la vaccination (GAVI-RSS).
Ce programme s'inscrit dans le cadre de la deuxième phase du Programme national de développement sanitaire (PNDS 2004-2008). Il vise à renforcer les capacités du système de santé, en vue d’améliorer les performances des programmes de santé maternelle et infantile.
"Dans le cadre de la mise en œuvre du plan d'action de GAVI-RSS révisé, le RESSIP-CONGAD est chargé du déroulement des activités qui vont dans le sens d'apporter un appui aux ONG et aux organisations communautaires de base (OCB) dans 15 districts sanitaires à faibles performances pour la mise en œuvre d'activités de santé de la mère et de l'enfant", a expliqué Boubacar Seck.
Selon le directeur exécutif du CONGAD, il s'agit aussi "d'apporter un appui à la formation des ONG/OCB dans les 15 districts sanitaires en gestion, planification et suivi-évaluation des programmes de santé".
Pour ce faire, le RESSIP/CONGAD a déroulé un plan d'action dans ces 15 districts de santé de quatre régions du Sénégal. Il s'agit de Guédiawaye, Pikine, Mbao, Keur Massar, Rufisque, Saraya, Salémata, Kédougou, Podor, Dagana, Pété, Richard-Toll, Bounkiling, Goudomp et Sédhiou.
"Ces 15 districts sanitaires ont été identifiés sur la base des indicateurs fournis par les régions médicales et qui montraient qu'à ce niveau-là, il y avait des contraintes en termes de disponibilité de ressources humaines et d'accessibilité des services et soins de santé dans un certain nombre de localités du pays", a renseigné le Directeur exécutif du CONGAD.
"Nous cherchons à mettre à contribution un certain nombre d'acteurs régionaux, en l'occurrence des ONG et des OCB, sous la responsabilité des médecins-chefs de district et du dispositif médical qui existe dans ces zones, pour que, tous ensemble, nous levions les contraintes qui avaient été identifiées'', a-t-il dit.
"Nous voulons, à terme, permettre aux ONG mais aussi aux administrations concernées de pouvoir passer à l'échelle de cette initiative que nous avons expérimentée et qui a donné de bons résultats", a fait valoir M. Seck.
ADE/BK