Le projet de lutte contre les maladies dont le paludisme, la tuberculose etc., a été lancé dans un hôtel de la place. Plan Sénégal, en partenariat avec Koica (Korea International Cooperation Agency), compte ainsi mettre en œuvre un plan de lutte d'une durée de cinq ans au profit des populations les plus touchées.
Le paludisme, la tuberculose, les bilharzioses ainsi les géo-helminthiases sont des maladies qui affectent de plus de plus de personnes malgré les campagnes de lutte. Mais, pour parer à toute éventualité et venir en aide aux structures de santé, Plan Sénégal a mis en œuvre un projet dans six districts sanitaires avec une population totale de 1 470 477 habitants desservis par six centres de santé et 80 postes de santé. Selon Moussa Sarr, administrateur de programme à Plan Sénégal, la durée du projet sera de cinq ans avec un budget total estimé à 3,00.000 Us financé à 66 % par l'agence coréenne pour la coopération internationale (Koica) et à 34 % sur ressources propres de Plan Sénégal. Sur la même lancée, il ajoute que ‘les objectifs visent à réduire la mortalité et la morbidité liées au paludisme chez les enfants de moins de 5 ans et chez les femmes enceintes dans les zones du projet par le biais de l'action communautaire’. De même, réduire la morbidité et la mortalité liées à l'infection par la tuberculose au sein de la population, de même que la bilharziose et les helminthes chez les enfants des écoles primaires.
Ce programme couvrira la zone de Nioro, Thiès, Khombole, Louga, Richard Toll et Saint-Louis. Selon Moussa Sarr, les résultats attendus restent ‘l'amélioration des comportements des populations en rapport avec la prévention et la prise en charge des cas de paludisme, de tuberculose, de bilharziose et de parasitose intestinale, le niveau d'efficacité des prestataires, l'augmentation du ratio des femmes enceintes et enfants en dessous de 5 ans dormant sous moustiquaire imprégnée, l'amélioration du taux de couverture des femmes enceintes par la chimio-prophylaxie anti-palustre, entre autres’.
Pour l'approche face à ces fléaux, M. Sarr préconise la communication pour le changement de comportement et la mobilisation sociale, y compris la production de support (Iec) et l'organisation d'activités de communication inter personnelle et de masse. Il s’y greffe la distribution de moustiquaires pour les groupes cibles prioritaires (les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes), ainsi que le ‘renforcement des capacités des comités d'hygiène et d'assainissement à base communautaire pour l'identification et l'élimination des sites de reproduction des moustiques’.
Pour sa part, le directeur national de Plan Sénégal, Ousmane Raymond Sèye, soutient que ‘le développement de l'enfant ne peut se faire sans un environnement sain’. A l'en croire, ce plan de lutte est bâti sur l'existence de districts communautaires pour apporter quelque chose de nouveau. M. Sèye compte aussi travailler en synergie avec le ministère et l'ensemble des acteurs intervenant dans le domaine sanitaire.
En relation avec Plan Sénégal, Korea International Cooperation Agency (Koica), par le biais du conseiller de l'ambassade de Corée à Dakar, Cho Ki Joung, entend venir en aide aux populations grâce à ce projet de lutte contre les maladies qui font des ravages au Sénégal. Les objectifs et résultats attendus du projet ont été choisis en tenant compte d'une part des priorités nationales établies dans le plan stratégique (2006-2010) de la Commission nationale de lutte contre le paludisme, le plan stratégique (2002-2006), du Programme national de lutte contre la tuberculose, du plan national pluriannuel de lutte contre les helminthiases et d'autre part, de l'approche de développement communautaire centré sur l'enfant qui reste le credo majeur de Plan International.
Wal Fadjri
Le paludisme, la tuberculose, les bilharzioses ainsi les géo-helminthiases sont des maladies qui affectent de plus de plus de personnes malgré les campagnes de lutte. Mais, pour parer à toute éventualité et venir en aide aux structures de santé, Plan Sénégal a mis en œuvre un projet dans six districts sanitaires avec une population totale de 1 470 477 habitants desservis par six centres de santé et 80 postes de santé. Selon Moussa Sarr, administrateur de programme à Plan Sénégal, la durée du projet sera de cinq ans avec un budget total estimé à 3,00.000 Us financé à 66 % par l'agence coréenne pour la coopération internationale (Koica) et à 34 % sur ressources propres de Plan Sénégal. Sur la même lancée, il ajoute que ‘les objectifs visent à réduire la mortalité et la morbidité liées au paludisme chez les enfants de moins de 5 ans et chez les femmes enceintes dans les zones du projet par le biais de l'action communautaire’. De même, réduire la morbidité et la mortalité liées à l'infection par la tuberculose au sein de la population, de même que la bilharziose et les helminthes chez les enfants des écoles primaires.
Ce programme couvrira la zone de Nioro, Thiès, Khombole, Louga, Richard Toll et Saint-Louis. Selon Moussa Sarr, les résultats attendus restent ‘l'amélioration des comportements des populations en rapport avec la prévention et la prise en charge des cas de paludisme, de tuberculose, de bilharziose et de parasitose intestinale, le niveau d'efficacité des prestataires, l'augmentation du ratio des femmes enceintes et enfants en dessous de 5 ans dormant sous moustiquaire imprégnée, l'amélioration du taux de couverture des femmes enceintes par la chimio-prophylaxie anti-palustre, entre autres’.
Pour l'approche face à ces fléaux, M. Sarr préconise la communication pour le changement de comportement et la mobilisation sociale, y compris la production de support (Iec) et l'organisation d'activités de communication inter personnelle et de masse. Il s’y greffe la distribution de moustiquaires pour les groupes cibles prioritaires (les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes), ainsi que le ‘renforcement des capacités des comités d'hygiène et d'assainissement à base communautaire pour l'identification et l'élimination des sites de reproduction des moustiques’.
Pour sa part, le directeur national de Plan Sénégal, Ousmane Raymond Sèye, soutient que ‘le développement de l'enfant ne peut se faire sans un environnement sain’. A l'en croire, ce plan de lutte est bâti sur l'existence de districts communautaires pour apporter quelque chose de nouveau. M. Sèye compte aussi travailler en synergie avec le ministère et l'ensemble des acteurs intervenant dans le domaine sanitaire.
En relation avec Plan Sénégal, Korea International Cooperation Agency (Koica), par le biais du conseiller de l'ambassade de Corée à Dakar, Cho Ki Joung, entend venir en aide aux populations grâce à ce projet de lutte contre les maladies qui font des ravages au Sénégal. Les objectifs et résultats attendus du projet ont été choisis en tenant compte d'une part des priorités nationales établies dans le plan stratégique (2006-2010) de la Commission nationale de lutte contre le paludisme, le plan stratégique (2002-2006), du Programme national de lutte contre la tuberculose, du plan national pluriannuel de lutte contre les helminthiases et d'autre part, de l'approche de développement communautaire centré sur l'enfant qui reste le credo majeur de Plan International.
Wal Fadjri